Je ne comprends même pas que l'on se pose la question tous les ans (pour moi ces sommes devraient être prélevées sur les impôts...). C'est pour vous dire à quel point notre société est malade. Et après on s'étonne que les gens soient en manque de repères. L'égoïsme et l'avarice rongent ce monde, en voici la meilleure preuve. Pourtant qui, dans sa vie, n'a jamais connu de difficultés ? Les mathématiques et les probabilités sont ainsi faites que, si on est LOGIQUE avec soi-même, il ne faut jamais dire jamais, et il faut savoir ouvrir son cœur à ceux qui en ont le plus besoin. Contrairement à ce que l'on nous explique PARTOUT dans nos sociétés sclérosées, l'empathie est un don qu'il faut savoir cultiver, transmettre et mettre en pratique. Cela n'est pas has been, ce n'est pas une faiblesse ! Car ça fait partie de notre humanité et fait de nous des hommes et des femmes à part entière, et non pas des MACHINES à calculer sans âme....

Les présidents de quatre associations caritatives françaises se mobilisent pour sauver l'aide alimentaire européenne.
Il ne reste plus que trois mois pour sauver l'aide alimentaire européenne. Avec la fin annoncée du programme européen aux démunis (PEAD), les associations caritatives risquent fort de perdre quelque 500 millions d'euros annuels qui leur permettent de distribuer des repas à 18 millions de personnes. Pour Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, cet abandon symbolise "l'odieux qui se mêle au ridicule. L'odieux d'une Europe où grandit le chacun pour soi. Le ridicule de ce que coûte le PEAD : 1 euro par an et par Européen, ce qui est dérisoire".
En France, le PEAD représente en moyenne un tiers de l'aide alimentaire pour des organisations comme les Restos du Cœur, le Secours populaire ou la Croix Rouge. Le compromis obtenu par la France l'an dernier arrive à son terme et un nouveau programme doit être voté avant décembre 2012. Et sept pays, Allemagne en tête, renâclent manifestement.
"L'Etat doit passer à la vitesse supérieure"
Certains pays européens souhaitent que le nouveau dispositif s'appuie sur le fonds de cohésion sociale, actuellement doté de 360 millions d'euros, ouvert aux 27 pays membres de l'Union européenne. Encore faut-il que l'enveloppe budgétaire soit à la hauteur des enjeux. En l'état actuel, ce basculement représente une baisse considérable qui se double d'un risque majeur : la décision doit être prise à l'unanimité des 27.
Il s'agit désormais de convaincre : "Ce n'est tout simplement pas possible de dire que, pour sauver les banques, l'Europe doit être solidaire mais que pour aider les plus pauvres, ce n'est pas la peine", estime Olivier Berthe, président des Restaurants du Cœur. Et de brandir le Nobel de la Paix attribué à l'Europe : "Quel mérite en ont les dirigeants actuels ? On les jugera sur leurs actes !"
Pour convaincre l'Allemagne, les associations souhaitent un engagement ferme des pouvoirs publics français : "L'Etat doit passer à la vitesse supérieure". Rencontré mardi 2 octobre par le collectif associatif, Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture – dont dépend le PEAD – s'est engagé à ce que la France trouve un "nouveau véhicule juridique" afin de pérenniser ce programme européen.
Faire baisser la pauvreté en Europe
D'ici 2020, l'Europe affiche le projet ambitieux de réduire d'un quart la pauvreté : "C'est difficile de commencer en cassant les dispositifs qui fonctionnent", se désole Olivier Berthe. Le programme "Europe Against Poverty" serait doté de 2,5 milliards d'euros sur sept ans quand il faudrait 3,5 milliards pour simplement maintenir l'aide à son niveau actuel. Dans une Europe où la crise fait exploser la pauvreté, les besoins sont estimés à 4,5 milliards d'euros.
Source : Tempsreel.nouvelobs.com
Information complémentaire
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