L’extrême droite allemande félicite Marine Le Pen

Je ne sais pas si vous avez fait attention, mais comme le prophétisait Henri Guaino (qui avait été zappé par BFMTV), comme en 1930, la xénophobie prend place dans tous les pays d'Europe, mettant sur le dos des étrangers, les raisons de nos soucis. C'est que les gens n'ont pas encore tout compris, et stigmatisent les immigrés qui leurs servent de boucs émissaires (attention, je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de problème d'intégration, mais rappelez-vous, c'est le patronat qui a été les chercher pour travailler dans leurs usines, et ainsi limiter les salaires des ouvriers français !). Cependant, la vrai raison de cette crise est financière, et on en a déjà parlé...

La stratégie de Marine Le Pen semble assez évidente, dixit Chalouette, elle veut faire exploser l'UMP afin de créer un nouveau parti plus extrémiste, regroupant la majorité de la droite dure.

Enfin, pour trouver des néo-nazis, pas la peine d'aller en Allemagne, les élus du Front National savent très bien s'amuser entre amis...

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Le parti d’extrême droite allemand NPD [1] a envoyé ses félicitations à Marine Le Pen pour son résultat au premier tour de la présidentielle.

Dans un communiqué publié sur le site du parti allemand, le chef du parti, Holger Apfel, y souligne les convergences de son mouvement avec le FN. Selon lui, le NPD, comme le FN, se distingue des autres partis populistes de droite en Europe : « Des formations sans histoire, sans tradition et sans réel fondement idéologique », écrit-il. Le chef du NPD allemand, qui dit s’être rendu à plusieurs reprises à la fête Bleu-Blanc-Rouge du FN, ajoute que son fondateur, Jean-Marie Le Pen, a « toujours insisté sur son attachement à l’Allemagne et aux patriotes allemands ».

Ce courrier n’est pas anodin alors que Marine Le Pen tente toujours de dédiaboliser le FN. Le NPD allemand affiche, lui, assez ouvertement ses sympathies néonazies. Une partie de ses membres sont d’ailleurs impliqués dans la mouvance néonazie du pays. Et deux de ses responsables régionaux sont mis en cause depuis quelques mois pour avoir aidé le groupe terroriste NSU (« clandestinité national-socialiste »), un groupuscule qui a assassiné neuf hommes d’origines turque et grecque dans le pays entre 2000 et 2006. La découverte de ces crimes, fin 2011, a d’ailleurs relancé le débat sur une interdiction possible du NPD.

Le parti d’extrême droite allemand est loin d’atteindre aujourd’hui les scores du FN. Il a obtenu seulement 1,8 % des voix aux législatives de 2009. Mais le NPD s’est implanté dans les régions sinistrées d’ex-Allemagne de l’Est, où il dispose de sièges dans deux parlements régionaux.

Notes

[1] Nationaldemokratische Partei Deutschlands

Source : Basta

Informations complémentaires :

 


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