L’OMS prête à reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme une maladie

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Reconnaître la maladie sert déjà à une chose : leur accorder un statut. Si vous êtes un parent, et que vous êtes décontenancé par le phénomène, nous vous proposons des documentaires en informations complémentaires en bas d'article, pour comprendre un peu mieux les univers virtuels de vos enfants. Sachez que les joueurs excessifs ne représentent que 2 à 3% des joueurs, mais quand c'est le cas, c'est un réel problème.

OMS Jeu Video 01 01 2017

A l’heure où les instances sportives mondiales débattent sur l’introduction du e-sport – les jeux d’équipe en ligne – aux Jeux olympiques, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) semble lancer un autre débat. En effet, selon le magazine américain Forbes, l’OMS serait sur le point d’inclure l’addiction aux jeux vidéo dans sa Classification internationale des maladies. Cette liste, internationalement reconnue, a été actualisée pour la dernière fois en 1990. Sa prochaine version, intitulée CIM-11, devrait bientôt voir le jour.

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Cette décision est inédite : pour la première fois, l’OMS reconnaît l’existence d’un "gaming disorder", que l’on peut traduire en français par "trouble du jeu vidéo" ou "maladie du jeu vidéo". Cette addiction concerne les jeux en ligne, très répandus, mais aussi les jeux vidéo classiques. Aussi viendra-t-elle rejoindre ce que l’OMS classe déjà dans la catégorie des "troubles liés à des conduites addictives", à savoir l’addiction aux jeux de hasard, seule composante, pour l’instant, de cette catégorie.

Une perte de contrôle sur le jeu

Selon la revue américaine Psychology Today, l’OMS s’apprête à définir le "gaming disorder" comme suit :

"L’addiction aux jeux vidéo se caractérise par le fait de jouer aux jeux vidéo de façon persistante ou récurrente […], en ligne ou hors-ligne. Elle se manifeste par : 1) une perte de contrôle sur le jeu (quant à sa fréquence, son intensité, sa durée, son arrêt ou son contexte, par exemple) ; 2) une priorité grandissante donnée au jeu, jusqu’au point où cela prend le pas sur d’autres centres d’intérêt ou activités quotidiennes ; 3) le fait de continuer à jouer ou de jouer encore plus, malgré les conséquences négatives que cela induit. Cette habitude comportementale est suffisamment sévère pour entraîner des altérations de la vie personnelle, familiale, sociale […]. L’habitude comportementale peut être continue, ou épisodique et récurrente. Pour établir un diagnostic d’addiction aux jeux vidéo, il faut observer une période d’au moins 12 mois. Cependant, cette durée peut être réduite si les conditions du diagnostic sont présentes et que les symptômes sont sévères."

Le "gaming disorder" est donc un trouble grave, qui ne doit pas être confondu avec un simple attrait pour les jeux vidéo. Pour l’heure, une majorité écrasante d’adeptes des jeux vidéo s’y adonnent pour le plaisir, sans que cela ne revête de caractère pathologique. Une étude publiée dans revue américaine Molecular Psychiatry avait par ailleurs démontré, en 2013, que jouer à Super Mario 64 permettait de développer le volume du cerveau. Jouer aux jeux vidéo est donc plus que permis, mais à petite dose !

 

Source(s) : FranceTvInfo.fr via Moutons Enrages.fr

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