Vladimir Poutine a décidé de passer à l'action cette nuit, et apparemment pas seulement au Dombass, je n'émettrais aucun jugement. Je n'ai pas assez de connaissances sur la situation. Il semble y avoir des accords non respectés par l'Ukraine (Minsk), et un gros contexte 'historique' (écoutez Vladimir Poutine à ce sujet), etc. De plus (comme pour Cuba) Vladimir Poutine ne pouvait pas tolérer une présence de l'OTAN (et donc éventuellement d'armes nucléaires) aux portes de la Russie en Ukraine. Maintenant, vu les forces en présence, les Ukrainiens devraient se rendre, sinon ça va encore être un massacre pour rien, puisque de toute façon ils perdront, et que ce sont encore des civils qui vont trinquer pour rien. Après s’ils veulent 'jouer' à la guerre, qu'ils jouent. L'oncle Sam et tous les pays d'Europe leur ont donnés des jouets pour ça.... (j'espère qu'ils ont les notices).
En attendant, je rappelle (pour relativiser quand même), que militairement parlant, stratégiquement, et mondialement, c'est Vladimir Poutine et la Russie qui sont maîtres du jeu et qui ont la suprématie nucléaire avec ses missiles RS-28, hypersoniques, furtifs et imparables (certains en Russie disent que c'est du pipeau), moi je ne prendrais pas le risque. En tout cas je souligne le fait qu'il a magnifiquement écarté en partie la menace que faisaient planer les États-Unis sur le monde, en planifiant une attaque nucléaire 'préventive' sur la Russie et la Chine, en pensant être protégés des représailles par le bouclier antimissile.
Les missiles hypersoniques, que n’ont pas les Américains, et qui sont un atout majeur pour l’armée russe. Rapport de force ⤵️
— Philippe Murer ???????? (@PhilippeMurer) February 24, 2022
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De plus Vladimir Poutine (comme Mr Macron) est dans les petits papiers de Davos il ne faut pas se leurrer, il fait partie intégrante de la cabale mondialiste.
Mais c'est le seul dirigeant mondial qui ait balancé sur les liens entre ISIS et les États-Unis.
(Et sachez aussi, toutes les guerres 'larvés' embryonnaires et permanentes de types de 'printemps arabes' que font les USA dans les pays de l'Est).
Donc l'ambiance doit être chaleureuse avec J. Biden au téléphone ; ))), et on comprend son comportement avec Mr Macron (on peut dire tout ce que l'on veut de Vladimir Poutine ou de Xi Jing Ping, mais eux au moins ne cherchent pas à faire disparaître leur pays et leurs citoyens de l'histoire).
En attendant, ce matin le gaz a pris 33%.
Amitiés,
f.
DÉCRYPTAGE - Alors que la Russie a lancé à l'aube «une opération militaire spéciale», l'Ukraine se prépare à faire face à une puissance de feu colossale. Elle pourrait avoir d'immenses difficultés à y résister.
L'invasion tant redoutée a débuté. Dans la nuit du jeudi 24 février, le président russe Vladimir Poutine a «pris la décision d'une opération militaire spéciale» contre l'Ukraine. Dans la foulée, de puissantes explosions ont retenti dans plusieurs villes du pays, dont la capitale Kiev. À l'aube, la Russie a affirmé avoir détruit les systèmes de défense anti-aérienne et mis «hors service» les bases aériennes de l'Ukraine, tandis que des avions et un hélicoptère russe auraient été abattus. La guerre est déclarée. Mais l'Ukraine saura-t-elle y faire face ?
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En tout et pour tout, quelque 190.000 soldats russes sont mobilisés, selon les États-Unis. «C'est huit à dix fois supérieur que ce qu'ils avaient déployé en 2014-2015 pour la Crimée et déstabiliser le Donbass», explique Igor Delanoë, directeur adjoint de l'Observatoire franco-russe à Moscou. De plus, entre 10 et 15.000 combattants des milices du Donbass sont déployés en renfort, précise le spécialiste.
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Une partie de la flotte russe a également été déployée en Mer Noire, afin d'être en mesure de mener rapidement des opérations en Mer d'Azov, mais aussi de parer à une éventuelle offensive de l'OTAN. Trois frégates et le croiseur lance-missiles Moskva, qui date de l'époque soviétique, croisent depuis plusieurs semaines au large d'Odessa et de Marioupol. À cela s'ajoutent toute une flottille de corvettes, «avec des missiles longue portée et une puissance de feu considérable», décrit le spécialiste. Enfin, les quelque 1500 avions de combat russes sont capables de frapper n'importe où, à n'importe quel moment.
Une marine et une aviation à la dérive
Face au déploiement de forces, une chose est sûre : la clé ne se trouve ni en mer ni dans les airs pour les Ukrainiens. La marine du pays, décimée en 2014 par la Russie, ne compte plus qu'une unique frégate, une corvette et quelques patrouilleurs. Elle sera selon toute vraisemblance balayée. L'aviation du pays ne fera pas le poids non plus : l'Ukraine ne dispose que d'environ 120 appareils de combat, dont une majorité de MiG-29, une douzaine de Soukhoï-24 et quelques Soukhoï-25 de lutte antichar, tous de fabrication soviétique. «Les Russes vont donc avoir une liberté d'action importante dans les airs et en mer», résume Joseph Henrotin, rédacteur en chef de la revue Défense et sécurité internationale, et chargé de recherche au Centre d'analyse et de prévision des risques internationaux.
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Le salut ukrainien ne peut donc venir que du sol. Masse contre masse, leur armée de terre n'a cependant «à peu près aucune chance», assure Igor Delanoë. Face au million de militaires d'active (et les deux millions de réservistes) mobilisables en Russie, l'Ukraine peut opposer quelque 145.000 soldats, 102.000 forces paramilitaires, 8000 troupes aéroportées et 900.000 réservistes potentiels. Au sein de l'armée de terre, encore structurée de manière très soviétique, «il existe une force à dominante blindée mécanisée» avec «quatre brigades de chars, neuf brigades mécanisées et sept brigades d'infanterie», détaille Joseph Henrotin. Les Ukrainiens possèdent également des atouts en matière de défense anti-aérienne, avec quelques missiles S-300 de première génération. Mais «ils sont peu nombreux et très onéreux», a déploré la chercheuse ukrainienne Hanna Shelest, directrice du Centre d'études de sécurité de Prism, à nos confrères de La Repubblica .
Un conflit ouvert qui dégénère en guérilla ?
Mais si le conflit de 2014-2015 a exposé une faille majeure de l'armée ukrainienne, c'est bien celle de sa structuration. Et les années qui ont suivi n'ont pas semblé apporter de solution. «Pour que ça fonctionne sur le terrain, il faut que les grandes unités s'entraînent en commun», souligne Joseph Henrotin. Or, «les grands exercices sont rares» en Ukraine. Conséquence : l'armée pourrait rapidement se retrouver coupée en deux, avec d'un côté les «forces de contact», notamment dans le Donbass, «fixées dans ce qui ressemble à un réseau de tranchées», et l'artillerie en appui derrière. De l'autre, les grandes unités, «une force très molle avec beaucoup d'inertie», analyse le chercheur. «En 2014, aucun ordre n'a été donné aux armées, tout le monde est resté les bras ballants», rappelle-t-il.
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Il n'est donc «pas impossible qu'on ait le développement d'une guérilla» désorganisée, avance Joseph Henrotin. «Il existe toute une catégorie de personnes, y compris des civils non-réservistes, qui ont acheté des armes et se sont entraînés régulièrement» ces dernières années, témoigne le spécialiste. De nombreux Ukrainiens, soldats comme civils, tenteront probablement de monter des îlots de résistance. «Une guérilla ne fait pas énormément de dégâts en termes de volume, mais elle usera le moral des Russes», prévoit Joseph Henrotin. Mais pour parer à cette éventualité, le Kremlin a déployé aux frontières des unités de la garde nationale, une formation idéale pour le contrôle du pays conquis, pour l'occupation et… pour lutter contre les actes de résistance.
« Notre arme la plus efficace reste notre peuple. »
Hanna Shelest, directrice du Centre d'études de sécurité de Prism
Le véritable (et unique ?) point fort de l'armée ukrainienne réside dans son état d'esprit, du moins pour une large partie des troupes. «Notre arme la plus efficace reste notre peuple», déclarait récemment avec fierté la chercheuse ukrainienne Hanna Shelest à La Repubblica. «Ils sont motivés, courageux et prêts au combat. Au niveau du moral et de la détermination, il n'y a aucun souci», abonde Joseph Henrotin. Igor Delanoë est moins catégorique : «Vont-ils se battre de façon déterminée ou vont-ils décider de jeter les armes par désespoir ?», se demande-t-il. «Certaines unités peuvent refuser le combat car ils n'y croient pas, notamment dans les régions russophones, même si ce ne sera pas massif», prévoit le directeur adjoint de l'Observatoire franco-russe.
Du matériel maison et importé
Ces hommes peuvent en revanche compter sur «une industrie de défense non négligeable, avec une vraie capacité à produire», précise Joseph Henrotin. L'Ukraine peut ainsi s'appuyer sur la présence de quelque 850 chars (en comparaison, la France n'en dispose que de 224 opérationnels) et de nombreuses pièces d'artillerie, qu'elles soient automotrices ou tractées. Une des forces majeures de l'armée ukrainienne. Mais là encore, il y a un hic : «On s'est aperçu que, ces dernières années, un certain nombre de dépôts de munitions ont explosé» un peu partout dans le pays, confie le chercheur. Des opérations clandestines de sabotage russe, en prévention de l'invasion. Si bien qu'au total, 210.000 tonnes de munitions ont été perdues ces derniers mois, selon les chiffres de l'International Institute for Strategic Studies (IISS). À titre de comparaison, pendant les opérations de 2014-2015, l'Ukraine avait utilisé… 70.000 tonnes de munitions. Le pays envahi pourrait, à terme, le payer cher.
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Mais l'Ukraine peut compter sur le soutien militaire de ses alliés. Fin janvier, 300 missiles Javelin, des armes très utiles sur les lignes de contact, ont été livrés par les États-Unis, qui avaient déjà procédé à deux envois de ce type. Le Royaume-Uni a également livré des missiles antichars de fabrication suédoise NLAW. Mi-février, la Lituanie puis l'Estonie ont livré des missiles sol-air Stinger et des lance-roquettes antichars AT4. Au total, 2000 tonnes d'armes et de munitions ont été livrées à l'Ukraine ces dernières semaines, selon Oleksii Reznikov, le ministre ukrainien de la Défense. Mais à part les Américains, qui communiquent beaucoup sur ce qu'ils envoient, impossible de connaître la quantité de ces armes livrées à l'Ukraine.
Surtout, «c'est bien beau d'avoir une super bagnole, mais si on n'a pas le permis, ça ne sert à rien», glisse Joseph Henrotin. De fait, il faut quelques heures pour apprendre à se servir de ces engins. «Y a-t-il eu des formations dispensées ?», se demande le chercheur. Depuis 2015, les armes importées sont en outre stockées à l'Ouest du pays, pour éviter qu'elles ne soient volées ou détruites par les Russes ou les séparatistes. «Ont-elles été distribuées sur les lignes de front ?», s'interroge-t-il. Face à une attaque multidirectionnelle, comme est en train de lancer la Russie, l'Ukraine aura besoin de toutes ses forces vives et de tout son arsenal si elle veut exister.
Source : Lefigaro.fr
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