Allez, puisque tout le monde en parle, on ne va pas faire la fine bouche. Tout ce que l’on veut, nous, c’est que notre pays s’en sorte… Et on a envie d’y croire… , ;) Mais je vous rappelle quand même l’avis d’Olivier Delamarche d’hier (en informations complémentaires).
Bonne fin de journée,
F.

Le PIB français a augmenté de 0,5 % au deuxième trimestre, selon l'Insee, un rebond inattendu, mais qui n'a pas empêché l'emploi salarié de chuter.
L'économie française a enregistré une croissance de 0,5 % au deuxième trimestre 2013, soit nettement plus que prévu, grâce à une consommation dynamique, selon les premiers résultats des comptes nationaux trimestriels publiés mercredi par l'Insee. L'institut a confirmé dans le même temps le recul de 0,2 % du produit intérieur brut du premier trimestre, qui faisait suite à une baisse d'ampleur similaire au quatrième trimestre 2012. Pour le deuxième trimestre 2013, 26 économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,2 % du PIB, leurs estimations allant de - 0,1 % à + 0,4 %. L'Insee, dans sa note de conjoncture publiée en juin, tout comme la Banque de France anticipaient de même un PIB en hausse de 0,2 %.
Le retour à un taux de croissance positif après deux trimestres de baisse marque techniquement une sortie de récession pour l'économie française. La hausse de 0,5 % est la plus forte depuis celle de 1,1 % enregistrée au premier trimestre 2011. L'acquis de croissance pour 2013, à savoir le niveau moyen de l'ensemble de l'année si la croissance des deux derniers trimestres devait être nulle, se situe à + 0,1 %, ce qui conforte la prévision de hausse de 0,1 % du PIB pour cette année figurant dans le programme de stabilité du gouvernement.
Un raffermissement de la demande intérieure
Dans un communiqué, le ministre de l'Économie et des Finances Pierre Moscovici s'est félicité de ce "très net rebond de la croissance", qui confirme la sortie de récession de l'économie française." Il souligne qu'il résulte "à la fois d'une amélioration de la conjoncture européenne et d'un raffermissement de la demande intérieure."
De fait, la contribution de cette dernière à la croissance du deuxième trimestre a été positive de 0,3 point et celle de la variation des stocks des entreprises de 0,2 point. La contribution du commerce extérieur a été en revanche nulle en raison d'un rebond parallèle des importations (+ 1,9 %) et des exportations (+ 2 %). Les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,4 % sur le trimestre, portées par les achats d'énergie (+ 2,4 %) du fait de la mauvaise météo du printemps, mais aussi d'automobiles (+ 2,1 %) qui enregistrent leur première hausse depuis fin 2011.
L'investissement, en baisse pour le sixième trimestre consécutif, s'est replié de 0,5 %, le recul de l'investissement des entreprises non financières atteignant 0,1 % et celui des ménages 1,7 %.
Pire, l'emploi salarié dans les secteurs marchands a subi lui une lourde chute. Il a perdu 27 800 postes au deuxième trimestre de cette année, après une baisse de 8 300 les trois mois précédents, selon les estimations provisoires publiées mercredi par l'Insee. Dans l'intérim, l'emploi, qui était en nette hausse au premier trimestre, a reculé de 3 600 postes durant le deuxième trimestre.
Source : Lepoint.fr via Chalouette
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