Eh oui car c’est une affaire fort « rentable » pour certains… (vidéo ci dessous si vous ne l'avez pas encore vue). Encore le motif pour un peut d'austérité et de rigueur pour la population et de dons en crédit d'impôts soupoudré de subtiles dérugalisation du monde du travail pour le patronat, tout en faisant sauter les protections des salariés...
De toutes manière vous qui me lisez vous savez bien qu'un jour ou l'autre il faudrat se secouer, sinon vous savez très bien ce que ça vas donner...
Ce qu'il faut c'est réagir quand on constate une abération si vous la laisser filer par paresse intellectuelle (ou traîtrise politique) vous voyez ce que ça donne...,
Et je vous rappel que l'ont as hélas quelques exemples autour de nous...
Update 24.08.2014 : 2017 chronique d’une faillite annoncée (Documentaire, Fiction ?)
Amitiés,
F.
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Héritage de l’année 2010, l’Etat français va devoir refinancer plus de 140 milliards d’euros dans deux ans. Une perspective qui inquiète Bercy.
Paris ne va pas pouvoir lever le pied de sitôt sur les marchés. Alors que la note de la France vient d'être dégradée , le budget de 2014 prévoit encore un montant d’émission de dette de moyen et long terme de 174 milliards d’euros (net des rachats), ce qui place l’Etat français en deuxième position dans la zone euro, derrière l’Italie. Car si le déficit budgétaire se réduit, les montants à « refinancer », c’est à dire les sommes à emprunter pour rembourser la « vieille » dette, restent très impressionnantes. Plus de 100 milliards l’an prochain et...plus de 140 milliards en 2015 ! Ce mur de la dette à l’horizon de deux ans donne des sueurs froides, à Bercy.
La France va emprunter des sommes toujours élevées
« Le niveau d’emprunt sur les marchés va forcément demeurer à un niveau élevé ces prochaines années », confirme Cyril Regnat, chez Natixis. L’Etat solde l’héritage, ou plutôt le fardeau, des années de crise. En 2010, l’Hexagone avait ainsi emprunté un montant record de 188 milliards d’euros sur les marchés...c’est cette montagne qui va peser sur les finances de 2015.
Pour faire face, l’Etat a deux leviers : la réduction du déficit et les rachats de dette. L’Agence France Trésor (AFT), qui opère sur les marchés financiers pour le compte de l’Etat, a pris l’habitude de racheter environ 20 milliards d’euros de titres en circulation chaque année. L’idée ? Réduire le « papier » qui arrive à échéance dans les deux années qui viennent pour limiter les sommes à refinancer. A la fin du mois de septembre, l’AFT avait déjà acquis 19,4 milliards d’euros d’obligations françaises sur les marchés, dont deux tiers environ de titres expirant en 2014 et un peu plus d’un tiers de titres arrivant à maturité en 2015, selon Natixis. Il va désormais falloir redoubler d’efforts.
L’année prochaine va exiger une grande habileté de la part de l’AFT. Car, en plus de devoir réduire le mur de 2015, elle devra affronter des conditions de marché sans doute un peu plus difficile. « La France est maintenant plus vulnérable si la Réserve fédérale américaine décide de freiner sa politique ultra-accommodante », prévient l’économiste Norbert Gaillard. De fait, cette année, cette perspective avait provoqué une remontée des taux français d’environ 90 points de base, avant que la Fed ne renonce à changer de cap.
La dette française détenue à 61,9 % par des investisseurs étrangers
L’AFT ne ménage pas ses efforts pour convaincre les investisseurs d’acheter la dette française. Un certain nombre d’entre eux reconnaissent qu’Ambroise Fayolle, le patron de l’agence, prend le temps de les rencontrer et de les écouter. La campagne de l’AFT ne se limite pas à la France, loin s’en faut. Les équipes de l’AFT se rendent aussi fréquemment en Asie. Elles viennent d’ailleurs d’achever une tournée là-bas. « Les Japonais ont été de très gros acheteurs de titres français ces dernières années », rappelle un analyste d’ING « Mais ces investisseurs se retireront dès qu’ils percevront un risque de voir la note de la France dégradée sous AA. Paris ne doit donc pas décevoir les agences de notation. » Certains s’inquiètent d’ailleurs de la réaction prochaine de Moody’s, qui a placé la note française (Aa1) sous « perspective négative ».
Lire aussi : Dégradation : quand Standard & Poor’s se dresse contre la politique du gouvernement français
Écrit par Isabelle COUET
Chef de service
Source : Lesechos.fr via maître Confucius
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