La France prête à soutenir une intervention militaire au Mali

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Ça c'est sûr, l'idéal serait de les laisser se débrouiller entre eux. Mais pour une fois je vais me taire. Je ne connais pas bien la complexité de ce que l'on appelle la « France Afrique », et encore moins de l’Afrique toute entière, c’est un continent complexe. Mais les débordements, tels que nous les avons vus au Mali, où des islamistes oppressent le peuple, je déteste ça. Le souci est que cela risque d’être la mèche d’une poudrière, car si l'on intervient, ils auront les soutiens des divers pays aux alentours, tels que le Niger… En conclusion, je dirais qu'à mon avis il y a d'autres priorités à l'instant présent que de s'engager dans une guerre potentiellement infinie...

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Jean-Yves Le Drian

PARIS (Reuters) - Une intervention militaire africaine dans le nord du Mali pour y restaurer la souveraineté du pays est inévitable et la France est prête à la soutenir même si elle ne peut en prendre l'initiative, a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

"La France n'a pas à prendre d'initiative militaire au Mali", a-t-il dit sur France Info.

"Elle souhaite que les pays africains prennent l'initiative à la fois pour assurer la stabilité politique à Bamako, assurer un gouvernement d'union nationale, lui donner la souveraineté nécessaire et étendre cette souveraineté au nord Mali", a-t-il ajouté.

Selon Jean-Yves Le Drian, cela passera "inévitablement" par une "intervention armée que la France pourra soutenir mais dont elle ne prendra pas l'initiative".

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a exclu la semaine passée l'envoi de troupes françaises au sol en cas d'intervention militaire africaine pour déloger les islamistes qui se sont rendus maîtres du nord du Mali.

S'exprimant après une tournée dans la région, il a indiqué que son rôle pouvait être celui d'un "facilitateur" pour obtenir un feu vert international à une telle intervention.

La France est en position d'autant plus délicate dans cette région que les islamistes détiennent six de ses ressortissants enlevés depuis septembre 2010 au Niger et au Mali.

Les activistes d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont menacé de les exécuter en cas d'attaque, avant le coup d'Etat malien du 22 mars.

Yann Le Guernigou, édité par Jean-Stéphane Brosse

 

Source : Reuters

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