La Grèce flanche sur fond de grave crise politique

Heureusement, le peuple grec face à l'adversité réagit, et à défaut de retrouver la drachme, ils utilisent des monnaies locales pour leurs achats de tous les jours, et ne se servent de l'€uro que pour régler leurs factures... Et ça, pour moi, c'est un sacré message d'espoir ! Comme nous n'arrêtons pas de le répéter, la meilleure façon de combattre la mondialisation, c'est de consommer LOCAL. ; )))

Grece_banque_16_10_2014.jpg
La Grèce risque une grave crise politique si son parlement ne s'accorde pas sur la nomination du prochain
président de la République. (Crédits : reuters.com)

Le parlement grec se dirige vers une dissolution de facto sans un accord sur la nomination du prochain président de la République. Une nouvelle crise politique dont se passerait bien l'économie grecque encore très fragile.

Un vent d'inquiétude souffle ce mercredi sur la Bourse d'Athènes. Son indice principal, l'Athex, dévisse de près de 8% après avoir déjà lâché 5,7% mardi. La Bourse grecque a ainsi touché son plus bas niveau depuis septembre 2013.

En outre, le rendement de l'obligation grecque à 10 ans montait à 7,77%, le plus haut niveau depuis mai 2012, au pic de la crise du pays.

Grave crise politique en vue...

Les investisseurs s'inquiètent au sujet d'une crise politique latente en Grèce en vue de la désignation du nouveau président de la République. En l'absence de majorité des deux tiers, le pays pourrait être contraint d'organiser des élections législatives anticipées qui ne donneraient pas pour autant de nouvelle majorité au pays pour sortir de cette impasse. Le mandat de l'actuel président, Karolos Papoulias, s'achèvera début 2015.

 
 

Lire aussi : Tensions politiques croissantes en Grèce

Les banques en ligne de mire

Les indicateurs macroéconomiques inquiètent également les investisseurs. L'agence de notation Fitch a de surcroît souligné mercredi que les quatre grandes banques grecques auraient sans doute encore besoin de se recapitaliser prochainement. L'indice des banques reculait de 7,32%, Eurobank perdait 10,19% au début d'après-midi.

Mercredi, le cabinet Capital Economics avait estimé que "la réaction des marchés prouvait leur préoccupation sur une sortie" éventuelle de la Grèce du plan d'aide du FMI avant l'arrivée à son terme en 2016 et sur la capacité du pays à satisfaire ses besoins financiers sans l'aide internationale.

 

Source(s) : Latribune.fr via Maître Confucius

Informations complémentaires :

 

 

 


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s