La zone euro est officiellement en récession

Avec le billet de Maurice Allais, que nous avons eu la chance de découvrir hier, est-ce que les nouvelles de ce matin vous étonneront vraiment ? Au moins maintenant vous comprenez les raisons profondes de cette crise... Eh bien, on apprend ce matin que Renault menace de démanteler ses usines et que le bras de fer syndicat patronat a aussi commencé. Tout s’enchaîne alors à un rythme endiablé, avec un déficit prévisionnel du budget 2013 qui s’élève à 61,237 milliards d’€uros, et les sénateurs annoncent eux déjà qu'ils n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le financement de notre sécurité sociale, par contre ils sont unanimes pour commander une étude sur l’exploitation du gaz de schiste ! Les bourses européenes sont en berne, et la zone euro entame sa deuxième récession en trois ans. Aussi la question que pose Basta dans sa Une n’est pas si anodine, pourquoi les salariés ne seraient-ils pas plus impliqués dans leur entreprise ? Avec des mesures de « bon » protectionnisme, cela éviterait les délocalisations et combattrait le chômage, de plus les gens seraient encore plus méthodiques dans leur relation au travail. Puisque tout le monde parle de « relance », je pense que l’on peut se poser la question... En attendant, de bon matin, on ne va pas se laisser abattre. Comme nous l'avons vu, il y a des solutions, et elles ont été établies il y a des années, simplement aveuglé par l’avarice personne ne les a pris en considération… Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre…

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Des drapeaux européens, près du bâtiment de la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique
Geert Vanden Wijngaert/AP/SIPA

CONJONCTURE - Le PIB des 17 pays de la zone a reculé 0,1 % au troisième trimestre, affichant ainsi deux trimestres consécutifs de baisse...

On le craignait, c'est arrivé : la zone euro est entrée officiellement en récession au trimestre dernier, c'est la deuxième fois depuis 2009.

Deux trimestres consécutifs de contraction de l'activité

Après un recul de 0,2 % du PIB au deuxième trimestre 2012, l'économie des 17 pays membres affichent un nouveau trimestre de croissance négative (-0,1 %), au cours du troisième trimestre, selon les chiffres publiés jeudi matin par l’Office européen des statistiques Eurostat.

Deux trimestres consécutifs de contraction du PIB, c'est la définition officiellement retenue pour une période de récession.

La Commission européenne prévoit une contraction de 0,4 % sur l'ensemble de l'année et elle n'anticipe qu'un retour symbolique à la croissance l'an prochain avec une hausse de 0,1 % du PIB.

Croissance surprise en France

Dans ce tableau morose, France et Allemagne font figure d'exception : Leurs économies sont parvenues à dégager une croissance de 0,2 % au troisième trimestre.

En France, l'activité a été soutenue notamment par la consommation des ménages et le commerce extérieur, alors que de nombreux économistes attendaient une stagnation.

La France n'avait pas affiché de hausse de son produit intérieur brut (PIB) depuis un an (+0,2 % au troisième trimestre 2011) et une entrée en récession sur les derniers mois de l'année était largement anticipée.

L'activité du deuxième trimestre a en revanche été revue à la baisse à -0,1 % contre 0,0 % estimé auparavant, précise l'Insee dans les premiers résultats des comptes nationaux du troisième trimestre publiés jeudi.

L'acquis de croissance pour 2012 s'établit à 0,2 %, le gouvernement prévoyant +0,3 % sur l'ensemble de l'année.

Claire Planchard (avec Reuters)
 

Source : 20minutes.fr

 

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