La zone euro va entrer en récession en fin d'année, selon la Commission européenne - (Le Figaro.fr)

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Méga lol, si ce n'était pas si tragique ça serait drôle. Les pompiers pyromanes vous expliquent que s'il y a de l'inflation elle vient de 'nulle part' et certainement pas de ces 8600 milliards de dettes qu'ils ont émis en 12 ans...

Et le prix de l'énergie qui a fait x31....  c'est de la faute à 'pas de chance' et pas du fait qu'il ait pris des sanctions envers la Russie, ni de la spéculation, et ce n'est certainement pas la faute des Américains qui n'ont pas fait sauter Nord Stream 2.

Quand à la guerre en Ukraine, c'est la faute des Russes, et non pas de l'OTAN et des États-Unis qui ont planifié tout ce conflit jusqu'à la guerre thermonucléaire globale.

Non, on vous dit, ils n'y sont pour rien...

Tout ça, c'est 'pas de chance'...

Le monde qu'ils nous réservent, ce n'est 'pas de chance' aussi..., ce n'est pas de leur faute... Ce sont les 'circonstances' vous comprenez ?

Amitiés,

l'Amourfou.

En cause, des prix élevés de l'énergie, liés à la guerre en Ukraine, qui impactent directement le pouvoir d'achat des ménages.

La zone euro devrait entrer en récession en fin d'année à cause des prix élevés de l'énergie, liés à la guerre en Ukraine, qui érodent le pouvoir d'achat des ménages, a annoncé vendredi la Commission européenne. «Nous avons des mois difficiles devant nous», a reconnu le commissaire européen à l'Économie, Paolo Gentiloni, lors d'une conférence de presse. Il a prédit une contraction de l'activité sur le dernier trimestre de cette année et le premier de 2023, et donc une «récession» à la fois pour l'UE, la zone euro et «la plupart des États membres».

En conséquence, la progression du PIB l'an prochain a été fortement revue à la baisse, à seulement 0,3% pour les pays partageant la monnaie unique, contre 1,4% attendu jusqu'ici, même si un retour de la croissance est attendu au printemps. L'Europe est particulièrement touchée par les conséquences de l'invasion russe de l'Ukraine. Elle «fait partie des économies avancées les plus touchées, en raison de sa proximité géographique avec la zone de guerre et de sa forte dépendance aux importations de gaz en provenance de Russie», a souligné la Commission dans un communiqué. La reprise enregistrée depuis l'an passé, après la récession historique de 2020, a résisté jusqu'à cet été, même si elle s'est ralentie. La zone euro a encore enregistré 0,2% de croissance au troisième trimestre, surprenant les analystes. De quoi relever de 0,5 point la prévision pour 2022 à 3,2%.

Le «choc de la guerre»

«Mais le choc de la guerre est en train de prendre le dessus, a constaté Paolo Gentiloni. L'inflation continue de dépasser nos prévisions, la forte érosion du pouvoir d'achat a fait chuter la confiance des consommateurs, comme celle des entreprises qui sont confrontées à des coûts de production élevés, des difficultés persistantes d'approvisionnement, et un resserrement des conditions de financement».

Bruxelles a revu en forte hausse sa prévision d'inflation dans la zone euro pour 2023, à 6,1%, contre seulement 4% anticipés jusqu'ici. Elle s'attend toutefois à ce que la hausse des prix commence à reculer après un point haut attendu fin 2022. Sur l'ensemble de l'année 2022, Bruxelles table désormais sur une inflation plus forte que prévu à 8,5%, contre 7,6% précédemment. «L'incertitude reste exceptionnellement élevée» en raison de la guerre et pourrait conduire à des chiffres encore moins bons, a cependant mis en garde Paolo Gentiloni.

Les stocks de gaz apparaissent suffisants pour l'instant, mais l'arrêt quasi total des livraisons russes et la difficulté à compenser ce manque par des importations d'autres pays rendra la reconstitution des stocks plus difficiles pour l'hiver 2023/2024, a-t-il estimé. Si l'Europe échoue à se préparer correctement, les dégâts économiques pourraient être bien plus importants que prévu, a-t-il admis. Dans un scénario pessimiste, le PIB pourrait ainsi chuter de 0,9% en 2023 et l'inflation s'avérer bien plus persistante.

Un «risque de désindustrialisation»

Les entreprises sont alarmées par les prix de l'énergie bien supérieurs en Europe à ce qu'ils sont aux États-Unis ou en Asie. Des usines et des projets d'investissements menacent de déserter l'UE, faisant craindre un décrochage économique. «Ce risque de désindustrialisation existe», a reconnu Paolo Gentiloni. «Mais il ne me conduit pas à des prédictions catastrophiques, car les choix d'implantations industrielles dépendent de nombreux facteurs, pas seulement des prix de l'énergie», a-t-il nuancé. Il a insisté sur la nécessité pour les 27 pays membres de l'UE de rester solidaires. «Si, en Européens, nous sommes capables de rester unis, nous pourrons surmonter cette période difficile avec succès et en ressortir plus fort».

L'Allemagne, première économie européenne, devrait enregistrer l'an prochain la plus faible performance des pays de l'UE, avec un recul de 0,6% de son PIB, contre une croissance de 0,4% en France, de 1% en Espagne et de 0,3% en Italie. En 2023, l'inflation devrait être la plus faible au Danemark (3,7%). Elle serait en Allemagne nettement supérieure à la moyenne (7,5%) et près de deux fois plus élevée qu'en France (4,4%), selon les prévisions de Bruxelles. Parmi les notes positives, le marché du travail européen devrait rester solide. Le taux de chômage, qui se situe à un plus bas historique, ne devrait augmenter «que marginalement», passant de 6,8% cette année à 7,2% en 2023 dans la zone euro.

 

Source : Le Figaro.fr

 

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