Le baiser de la mort

Comment une poignée d’excités a-t-elle pu prendre le contrôle d’un vieux pays de tradition catholique au point de décider que deux personnes de même sexe auront désormais le droit de se marier et d’élever des enfants ?

C’est ce que nous allons essayer de comprendre, comme nous y invite le grand rabbin de France.

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Gilles Bernheim

L’homosexualité a toujours existé. On en retrouve la trace dans la plus haute Antiquité. Elle est d’ailleurs explicitement condamnée par les grandes religions, comme en témoignent les textes sacrés, écrits à une l’époque où pour survivre, les peuples avaient besoin de croître et se multiplier, et où le mariage et la famille étaient le moyen le plus sûr d’amener les enfants à l’âge adulte pour à leur tour procréer.

C’est pourquoi les homosexuels ont longtemps vécu leur particularité dans la souffrance et le rejet de la société, jusqu’à ce que, progressivement, elle n’apparaisse plus comme une maladie, mais un choix de vie différent.

Cette évolution est à rapprocher des expériences que l’on peut faire quand on laisse se développer des populations animales dans des espaces limités, comme des rats dans une boîte. Quand leur multiplication dépasse la capacité de la boîte, ils développent des comportements qui s’éloignent du principe de base « croissez et multipliez », qui est une loi de la nature.

Cette observation peut s’observer actuellement à l’échelle de l’humanité. Quand les Chinois imposent la règle de l’enfant unique, et qu’une majorité de parents choisissent d’avoir un garçon, il faut craindre que dernier trouve de plus en plus difficilement une fille à épouser.

De même que la pilule a changé les mœurs, et a grandement facilité la dissolution progressive du modèle familial classique au profit de familles monoparentale ou recomposées, les techniques modernes de PMA (procréation médicalement assistée) et de GPA (gestation pour autrui) ouvrent inéluctablement la voie à un changement profond des schémas sur lesquels reposent l’éducation des enfants et sur les modèles qu’on leur présente.

Consciente plus que d’autres du caractère inéluctable de cette évolution, une minorité d’intellectuels avant-gardistes s’est organisée pour la faciliter. Son objectif est de transformer l’homosexualité, valeur historiquement négative, en une valeur positive, signe de modernité.

D’où les « gay pride », et toutes les attaques contre la famille traditionnelle : le féminisme et la guerre contre l’homophobie.

S’ajoutent à ce courant toutes les victimes du sectarisme et de l’intolérance, dont la shoah est l’exemple historique le plus abominable, mais pas le seul.

S’ajoutent à ce courant les profiteurs de la mondialisation, pour qui les cercles traditionnels de la famille, du village de la nation sont autant d’obstacles à l’avènement d’un homme nouveau, infiniment docile et malléable dont rêvent les "communicants", les scientologues et les franc-maçons de tous bords, magnifiquement illustré par Zorglub dans les albums de Franquin.

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Un lobbying intense a permis d’investir les principaux rouages de notre société :

- les media d’abord, où règnent en maître des gens aux mœurs souvent dissolues (sexe, drogue, argent)
- le monde politique, très dépendant des media
- le monde de l’éducation, plus difficile à infiltrer, mais en faisant nommer à l’inspection générale des personnalités comme Alin Geismar, il a été possible d’aller prêcher dans les écoles, et d’inscrire dans les manuels scolaires la discutable « théorie du genre », qui ne repose pourtant sur aucun fondement scientifique Aujourd’hui nos enfants sont plongés dans une représentation du monde et des mœurs qui n’a plus grand-chose en commun avec celle des générations précédentes.

Faut-il le regretter, faut-il résister à cette évolution, ou sinon reconnaître que nous nous trouvons comme les rats confrontés au surpeuplement de leur boîte.

« Croissez et multipliez », disaient les textes anciens. C’est bien le destin de toutes les espèces animales, condamnées pour survivre à croître, à se multiplier, et en fin de compte… à disparaître.

CS

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Source : Cawa.fr

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : Agenda 21

 


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