Ils insistent sur le nombre d’emplois créés, mais quid des gens qui sont payés pour relever les compteurs ?
Au delà de ça, on a la même polémique que pour les compteur Linky, à savoir que cela permet à l’opérateur de couper immédiatement la prestation en cas d’impayé.
De plus, cela permet de vous cerner encore plus sur vos habitudes… Et accessoirement de vous inonder encore plus d'ondes... : (
Bref… Pour moi, ils feraient mieux de réformer le calcul du prix du gaz, en l'indexant sur l’indice du gaz naturel et non pas du pétrole ! Et d'embaucher des gens pour relever les compteurs plus souvent et les entretenir...

INFO LE FIGARO - Sept entreprises ont été retenues pour fabriquer le nouvel appareil, qui coûtera deux euros par an aux Français.
Étape majeure pour Gazpar, le futur compteur de gaz communicant : GrDF, la filiale de GDF Suez chargée de la distribution, a sélectionné les fabricants qui seront chargés de réaliser et d'assembler l'appareil. Il s'agit d'un projet industriel majeur, car GrDF, qui sera l'architecte du système, a prévu d'installer 11 millions de compteurs entre 2016 et 2022, au rythme de 10.000 appareils par jour. L'investissement atteindra le milliard d'euros pour le distributeur, qui investit environ 700 millions d'euros par an pour entretenir et moderniser son réseau.
«La dimension du projet explique que l'appel d'offres a duré près d'un an, avec la nécessité de s'assurer de la parfaite fiabilité de nos partenaires, explique Sandra Lagumina, la directrice générale de GrDF. Nous avions souhaité dès le départ que toute la partie intelligente de Gazpar soit implantée en France.»
Un projet «très suivi à l'étranger»
Ce sont ainsi quelque 1000 emplois directs qui devraient être créés dans le cadre de ce chantier, dont l'impulsion a été donnée en 2009 par les pouvoirs publics. En tout, sept sociétés ont été retenues : l'américain Itron, l'allemand Sappel, l'italien Dresser, le roumain AEM, l'anglais Elster ainsi que les deux français Sagemcom et Kerlink. Elles se partageront les tâches de construction et d'assemblage des compteurs, des concentrateurs et des modulateurs radio.
Il s'agit là des étapes clés de la fabrication de Gazpar. «Le marché que nous attribuons s'élève à 600 millions d'euros, poursuit Sandra Lagumina, il permettra de créer une filière d'excellence française dans un domaine à forte valeur ajoutée.» La dirigeante insiste encore sur la dimension pilote du projet, «très suivi à l'étranger, et qui pourrait ouvrir des pistes pour nos industriels».
Pour les pouvoirs publics, la sélection par GrDF des futurs fabricants de Gazpar représente quasiment l'ultime étape avant de donner le feu vert au déploiement du compteur communicant. Ils souhaitaient s'assurer de l'intérêt industriel pour le pays tout en gardant un niveau d'investissement raisonnable pour GrDF.
Source de contestation
Avec l'aval de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), il a été décidé que le distributeur se rémunérerait pour financer ce projet à hauteur de deux euros par an sur la facture du consommateur, mais le nombre d'années n'a pas encore été fixé. À l'issue des premiers tests, GrDF a pu constater la validité de son nouvel outil. «Grâce à Gazpar, les clients seront facturés sur leur consommation réelle à l'instant “T” et non plus sur la base d'estimations, source de contestation, expose Sandra Lagumina. Par ailleurs, de nombreuses opérations pourront être effectuées à distance, à commencer par la relève des compteurs.»
Quant au consommateur, il pourra suivre sa consommation en temps réel et ainsi apprendre à la moduler. GrDF met en exergue l'expérience britannique, qui s'est traduite par une économie de 2 à 3% de la consommation de gaz de 18.000 foyers. Pour la France, la CRE a déjà fait les comptes : Gazpar pourrait permettre d'économiser jusqu'à 850 millions d'euros par an.
Source : Lefigaro.fr
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