Aujourd'hui est un jour béni, notre Chef des Armées a 56 ans ! Encore 11 et c'est la quille ! Aussi c'est sincèrement que nous lui souhaitons un bon anniversaire ; ) Mais ma joie ne pourra cacher ma déception..., car comme le dirait Jean-Pierre Chevènement à propos de François Bayrou, force est de constater : qu'il est constant ! Et le cap semble donné, comme d’habitude on met le casque et on… fonce droit dans le mur… Il est normal qu’à l’international Mister Président ne donne pas une seule piste de sortie de crise pour la France, comme nous tentons d’y réfléchir entre nous et qu’il donne une image ferme de celle-ci, et par extension du couple franco-allemand (on comprendra après coup pourquoi) et de l’Europe, surtout en tant que patron du G8 et du G20. Je noterai toutefois qu’il m’a rendu fier, car du haut de ses talonnettes il a tenu tête à nos amis de la JP Morgan Chase & Co incarnée par son PDG Jamie Dimon et ça c’est classe ! pour sa partie envers les banquier et investisseur c'est donc un excellent discours donnant la par belle a la régulation (que je n'ai pas tenté de décrypter car reçu en intégralité après coup) qui, fait suite a sa taxation innovante (que nous avions proposé) qui n'avait pas eu de réel succès l'année passé (on se demande pourquoi) Enfin nous vous savez ce que l'on en pense... (encore un résultat de ces politiques avaricieuses : merci à TF1 et sa pub et donc l'attente sur les vidéos, elles ne sont pas ailleurs, désolé...)
« Ce n’était pas la plus difficile à tenir ». L’an dernier, Nicolas Sarkozy avait promis de revenir à Davos. Cette année, il a donc tenu sa promesse.
Devant plusieurs centaines de participants, le président français se veut pragmatique pour affronter des problèmes d’une effroyable complexité. Le monde ne va pas si mal pour l’instant – le président de la République française, du G8 et du G20 réunis se moque au passage des prévisionnistes, qui ont relevé l’an dernier leurs prévisions « jusqu’en novembre ». Et pour lui, cette embellie vient de la coordination mondiale. Il faut donc continuer. « Un G20 qui ne prendrait pas de décisions serait un G20 qui perdrait sa légitimité. » Il évoque trois risques pour 2011 : les dettes souveraines, les déséquilibres monétaires et financiers, les prix des matières premières. Le discours s’achève – il a été curieusement bref.
Mas des questions sont prévues. Klaus Schwab l’interroge sur la monnaie unique européenne. « Angela Merkel et moi ne laisserons jamais tomber. La question de l’euro est pour nous une question identitaire ».
Gérard Mestrallet, patron de GDF-Suez, le relance sur les matières premières. « La France ne remet pas en cause le marché. Mais un marché sans règles n’est pas un marché. Même si trop de règles tue le marché. » Il faut donc réguler les marchés de matières premières, mieux connaître son état physique, contraindre les acheteurs à faire un dépôt de garantie.
Jamie Dimon, le très médiatique et fort bien coiffé patron de la banque JP Morgan, l’interroge sur la finance. « L’incroyable s’est produit. L’a-t-on déjà oublié ? Le monde l’a payé de dizaines de millions de chômeurs. Cela a créé beaucoup de colère ».
Le président dénonce ensuite le hors-bilan, les excès de la titrisation (« une maison de fous »), les bonus, le « shadow banking » (les institutions financière peu ou non régulés), les paradis fiscaux. La finance mondiale doit être saisie d’un doute face à une telle charge ! Peter Sands, le patelin patron de la banque anglaise Standard Chartered, reprend en demandant un système plus sûr.
Nicolas Sarkozy propose un nouveau rôle du FMI, comme lundi dernier à Paris. Dominique Strauss-Kahn surveillerait les comptes de la France… Laurence Parisot, la présidente du Medef, parle de l’Afrique. Le président rappelle l’engagement pris fin 2009 à Copenhague de verser 120 milliards de dollars par an aux pays en développement pour les aider à verdir leur économie. Où trouver l’argent ? Sarkozy évoque une « taxe « infinitésimale sur les transactions financières » – la taxe Tobin en bon français. La salle est saisie d’un léger vertige.
Décidément, les Français n’ont pas changé. Mais qui sait ? Peut-être dans dix ans, l’idée finira par paraître banale. Même ici.
Source : Les Echos
Informations complémentaires :
Tribune de Genève : Davos est au chevet de l’euro, malade de ses divisions. Et il y a du travail
Les Echos : Nicolas Sarkozy face aux sceptiques du forum de Davos
Le Point.fr : Petite explosion en marge du Forum de Davos