Le FMI demande à la Grèce un fisc plus efficace et un secteur public réduit

In fine, pendant ce temps Christine Lagarde continue son petit bonhomme de chemin, avec sa formation on avait pressenti son potentiel… Mais comme nous l’apprend Shadock1Fr1, avant de partir au FMI elle a quand même tenu à ouvrir le marché de la fourniture de GAZ française à la pieuvre Goldman Sachs et à son copain JP Morgan, alors que ces premiers faisaient simultanément main basse sur le fournisseur espagnol ENDESA, tout en continuant à affamer tranquillement le monde entier

Heureusement Mario Draghi à la BCE va régler tout ça, et ces questions de monopole certainement…

D’ailleurs, cela n’empêchait pas, a posteriori, Christine Lagarde de s’interroger publiquement sur les motivations de la Sté Goldman Sachs et sa propension à maquiller les comptes grecs pour qu’ils intègrent l’Europe…

Mais, a posteriori…

Alors il est logique que le FMI mette la pression sur ces Grecs qui ne payent pas leurs impôts et à qui on est obligé d’envoyer l’armée relever les compteurs (ils ne payent pas d’impôts locaux sur leurs maisons tant qu’elles ne sont pas finies, et curieusement elles ne sont jamais finies…). Peut-être faut-il y voir un lien avec le fait qu’il n’y ait pas de cadastre officiel en Grèce, permettant l’imposition foncière globale ?

Et ils veulent être à l’équilibre ?…  Alors que nous, super imposés, on n'y arrive pas ? A l’inverse je ne pense pas que la solution réside dans la privatisation totale de leur pays, c’est se servir sur la bête pour la livrer comme une pièce de bœuf aux piranhas du privé (entre autres étrangers). Ce qui permettra certainement une hausse phénoménale du prix de l’eau ou du tarif de l’électricité…

Et là encore c’est le PEUPLE qui va payer…

Le gouvernement doit prouver sa volonté de remplir les objectifs fixés par la « troïka » d'ici début octobre

Athènes doit maintenant faire vite pour prouver sa volonté de remplir les objectifs fixés par la «troïka» (BCE, UE, FMI). Le week-end dernier, les pays européens ont décidé de reporter au 3 octobre la décision sur le déblocage de la nouvelle aide à la Grèce, de 8 milliards d'euros, en intégrant la contribution du Fonds monétaire international (FMI). Une téléconférence hier soir avec les bailleurs de fonds a été productive et sera poursuivie mardi soir (aujourd'hui), a indiqué le ministère des Finances grec. Selon un haut fonctionnaire aux Finances cité par Reuters, un accord est «proche».

L'environnement ne facilite pas la tâche du gouvernement en matière de réduction du déficit, à 7,6 % du PIB en 2011, puisque l'activité devrait se contracter de 5,5 % cette année contre un repli de 3,5 % précédemment attendu. Dans ce cadre, Athènes doit pourtant générer un excédent primaire de 3 milliards d'euros. En 2012, le PIB devrait encore se réduire de 2,5 %.

Pour Bob Traa, le représentant permanent du FMI en Grèce, la Grèce doit d'abord améliorer l'efficacité de son administration fiscale. Les efforts en la matière «n'ont clairement pas produit les résultats espérés jusqu'ici, explique-t-il. (…) L'augmentation des revenus qui est nécessaire pour ramener les comptes sur la bonne voie doit principalement venir d'une amélioration de la collecte des impôts, plutôt que d'une hausse des taux d'imposition». L'assistance technique présente depuis un an devrait permettre des progrès dans ce domaine «s'il existe une volonté politique», ajoute-t-il.

Le secteur public doit aussi subir une véritable cure d'amaigrissement d'après le FMI. Il faut passer outre les tabous, indique-t-il, comme la fermeture de structures inefficaces ou les doublons.


L'idée de réduire la fiscalité dans certains domaines afin d'améliorer la collecte doit être pour le moment écartée car elle ne ferait qu'accroître les déficits, précise Bob Traa sur la base de précédentes expériences internationales. Le FMI réfute aussi la possibilité d'atteindre les objectifs fixés sans mesures supplémentaires. Il ne la juge «pas réaliste». Reste au gouvernement grec à trouver le moyen de faire avaler la pilule aux décideurs politiques et à la population. Le manque de soutien des premiers inquiète «considérablement» l'organisation internationale.

Source : Agefi.fr

Informations complémentaires :

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