Le gouvernement invisible – Partie 2

Les choses se concrétisent...

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C‘est à la suite d’une longue entrevue avec ce grand homme que fut Henry Coston, que nous avons décidé de créer la lettre confidentielle LIESI, en juillet 2001. Il fut rédacteur sur le tard de la Revue Internationale des Sociétés Secrètes et ses travaux sont une mine d’informations sur le mondialisme et la finance anonyme et vagabonde.

Henry Coston -

« Toute votre instruction est à refaire si vous n’avez pas compris à travers vos manuels d’histoire pour le passé, et en ouvrant vos yeux dans le présent, que tout bouleversement politique a commencé par les palabres secrètes de quelques hommes réunis dans une société de pensée – a continué par l’action secrète de leurs disciples – et que si cela n’a pas toujours, pas souvent réussi, s’il y a eu infiniment plus de conspirations que de révolutions triomphantes, en tout cas il n’y a jamais, jamais de grand, de vrai, de profond changement politique sans société secrète au départ ».

Pierre Nord (colonel André Brouillard, ancien chef des Services de Renseignement français.

Cela est vrai même des révolutions dites « populaires » comme la Révolution française de 1789, trop longtemps attribuée à une révolte d’une population indigente contre les classes privilégiées. Dans son ouvrage magistral, La Révolution Française, Pierre Glaxote s’inscrit en faux contre cette opinion : « La misère peut susciter des émeutes. Elle ne cause point de révolutions. Celles-ci ont des causes plus profondes et, en 1789, les Français n’étaient pas malheureux ».

Un historien aussi engagé à gauche que le Pr. Albert Soboul affirme dans son Histoire de la Révolution française : « La Révolution française constitue, avec les révolutions hollandaise et anglaise du XVIIème siècle, le couronnement d’une longue évolution économique et sociale qui a fait de la bourgeoisie la maîtresse du monde ». « Cette vérité qui peut passer aujourd’hui pour commune, les doctrinaires les plus conscients de la bourgeoisie l’avaient proclamé dès le XIXème siècle… Guizot démontrait que l’originalité de la société française, comme de la société anglaise, consistait essentiellement dans l’existence, entre le peuple et l’aristocratie, d’une forte classe bourgeoise qui lentement avait précisé l’idéologie et créé les cadres d’uns société nouvelle, dont 1789 avait été la consécration. Tocqueville après lui, puis Taine soutinrent cette même opinion. Tocqueville a parlé avec une sorte de terreur religieuse, de cette révolution irrésistible qui marche depuis tant de siècles à travers tous les obstacles, et qu’on voit encore aujourd’hui s’avancer au milieu des ruines qu’elle a faites ».

Ainsi : une révolution n’est jamais spontanée : elle demande une préparation plus ou moins longue suivant les circonstances, qui exige :

- la formulation d’une idéologie subversive ;

- la mise ne place d’un réseau de diffusion, accompagnée de mouvements de foule sous des prétextes divers ;

- un financement suffisant pour assurer l’exécution d’un programme sujet à aléas, rémunérer l’état-major, les meneurs, les agents provocateurs, les indicateurs, etc., et acheter les compromissions nécessaires ;

- des interventions de l’étranger ;

- le déclenchement d’une première émeute télécommandée, suivie de journées ou de manifestations obligatoirement sanglantes.

 

Source : Liesi

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