Le nouveau ministre des Finances grec jette l'éponge

Vous n'en avez certainement pas grand-chose à faire, mais mon sentiment personnel, c'est que Vassilis Rapanos n'a certainement que trop bien compris où la troïka emmenait le peuple grec, et il n'a pas voulu être complice de cela. En raison d'un problème de santé, plutôt que d'affronter les partisans de l'€uro, il a préféré prendre la tangente...

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Vassilis Rapanos a été hospitalisé la semaine passée. Crédits photo : LOUISA GOULIAMAKI/AFP

Vassilis Rapanos, ancien président de la Banque nationale de Grèce, a donné lundi soir sa démission. Officiellement, cette démission est motivée par des raisons de santé.

De notre correspondante à Athènes

Avant même de pouvoir prêter serment en tant que ministre grec des Finances, Vassilis Rapanos, 65 ans, ancien président de la Banque nationale de Grèce, a donné lundi soir sa démission, qui a été immédiatement acceptée par le premier ministre conservateur Antonis Samaras. Officiellement, cette démission est motivée par des raisons de santé. Il y a quatre jours, Vassilis Rapanos a été hospitalisé à l'hôpital privé Ygeia après un malaise. Depuis, aucune information n'a filtré sur son état.

Économiste de formation, Vassilis Rapanos s'était fortement impliqué en 2001, à la tête du Comité des experts économiques du gouvernement, dans l'entrée de la Grèce dans l'euro. Il avait auparavant dirigé, de 1998 à 2000, la société des télécommunications grecques OTE, alors principale entreprise publique du pays.

Divergences

Dimanche dernier, la presse grecque faisait état de divergences entre Antonis Samaras et lui, à la fois sur la politique économique à mener et sur la composition de son équipe au sein du ministère des Finances. L'homme, connu pour sa discrétion, n'a pas souhaité les commenter avant d'envoyer sa lettre de ­démission.

En attendant son successeur, Giorgos Zannias sera ministre des Finances par intérim et représentera la Grèce au sommet de Bruxelles en fin de semaine. Il sera accompagné d'une importante délégation menée par le président de la République Carolos Papoulias, ainsi que les chefs des partis socialiste Pasok, Evangelos Venizélos, et de gauche démocratique, ­Fotis Kouvelis, qui soutiennent le gouvernement de coalition formé il y a quelques jours. Malgré les réticences de l'Allemagne, tous sont bien décidés à renégocier les conditions imposées à la Grèce par ses créanciers.

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Source : Le Figaro

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