Le projet totalitaire de la Smart City...

De la data encore plus de data, et toujours plus de data, je veux dire au bout d'un moment, l'information tue l'information. Mais le souci ici c'est que l'on voit très rapidement ce que ça peut donner. Par exemple avec la série West World que je vous recommande chaudement. Pour le reste, si vous êtes chrétien, et si vous nous suivez, vous ne serez pas trop surpris. Après la question c'est plutôt combien de temps pourrons-nous rester en ville, et après rapidement, combien de temps pourrons-nous rester en vie sans prêter allégeance à l'antéchrist. Oui ça fait un peu brut de fonderie dit comme ça, mais c'est la réalité.

Nb. Je ne peux pas systématiquement remettre toutes les informations complémentaires sous les articles, alors à vous de creuser. Ce sont des petits bonus, qui font comme des poupées russes, et donne de la profondeur à l'article en question... ; ))))

Amitiés,

L'Amourfou,

Rappel  : L'application coronavirus d'Apple et de Google est un « outil de surveillance de masse mondial ». (Decrypt.co)

Rappel :  Tous surveillés - 7 milliards de suspects (Arte)

Quayside la première Smart City de Google à Toronto

Chers amis,

Je reprends la plume pour vous écrire sur un sujet d’actualité. Comme vous ne le savez certainement pas, la Smart City est un projet contemporain. En effet, la 5G est la technologie de base qui est indispensable aux villes intelligentes.

J’entends beaucoup de chrétiens dire : « Cela ne me concerne pas car je n’en veux pas » ou « notre problème est avant tout spirituel, le reste n’est pas important. »

Combien ces gens-là se trompent ! En effet, ce genre de comportement a tendance à renforcer la légitimité de ces dystopies futuristes.

Il faut rappeler que la course à la technologie a réellement commencé au XVIIe siècle lors de la création de la Royal Society. Voici ce qu’est cette institution selon Wikipédia :

Par sa devise Nullius in verba (ne croire personne sur parole), la Royal Society affirme sa volonté d’établir la vérité dans le domaine scientifique sans recourir à l’autorité et en se fondant exclusivement sur l’expérience. Ses fondements philosophiques s’écartent donc radicalement de ceux que l’on observait par exemple dans la scolastique, où la vérité scientifique était fondée sur la logique déductive en accord avec la divine providence et avec l’appui des autorités anciennes, comme Aristote.

Si les chrétiens n’avaient pas apostasié la foi catholique, nous n’en serions pas là aujourd’hui. En effet, la boîte de Pandore a été ouverte suite à la soif de découvertes scientifiques. Nous savons tous que de mauvais individus ont exploité le progrès pour tendre vers une technologie mortifère :

  • Les armes à feu
  • Les drogues
  • Les explosifs
  • La bombe atomique
  • Les médicaments chimiques
  • Les manipulations génétiques
  • Les virus manipulés en laboratoire
  • Etc.

Nous devons nous souvenir que l’Église a contribué à la création de l’imprimerie, ce qui a favorisé la diffusion des écrits bibliques. Que nous sommes loin de ce temps où les hommes étaient remplis de bonnes intentions !

Celui qui nie la réalité du mauvais usage de la technologie est soit un aveugle, soit un collaborateur, soit un égoïste ou un ermite. Par exemple, le covid-19 ne se serait pas répandu si la recherche génétique avait été interdite. Cela tombe sous le sens.

La passivité face aux questions contemporaines est une forme de collaboration. Le chrétien qui ne s’élève pas contre la technologie liberticide n’aime pas vraiment Dieu, puisqu’il est tiède. Par contre, celui qui s’intéresse au progrès cherche à trouver la Vérité. Pour combattre son ennemi, il faut le connaître. N’oublions pas les paroles sacrées du Christ qui doivent nous réveiller : « Qui n’est pas avec moi est contre moi. »

Le désintérêt contemporain pour la technologie vont créer des hordes profanes qui seront abandonnées à leur triste sort, mais il sera trop tard pour pleurer. Nos enfants pourraient devenir les esclaves de demain pour le profit des puissants, s’ils sont encore en vie en 2030, puisque cette date est le point de rupture définitif avec ce que nos ennemis appellent « l’ancien monde ».

Revenons maintenant à notre sujet. Je me suis appuyé sur le mémoire de deux élèves ingénieurs pour réaliser ce document succinct mais essentiel pour comprendre ce qui est en train d’émerger sous nos yeux incrédules, en cette année 2020.

Tout d’abord, qu’est-ce qu’une ville intelligente ? En voici une définition, donnée par le « Smart City Institute » en 2018 :

Une smart city est un écosystème de parties prenantes (gouvernement local, citoyens, associations, entreprises, universités, institutions internationales, etc.) engagé dans un processus de transition durable (vision stratégique et ou projets innovants) sur un territoire donné en utilisant les nouvelles technologies comme moyen pour atteindre ces objectifs de durabilité (développement économique, paix sociale et respect de l’environnement).

Trois notions sont mises en avant, et se retrouvent dans la définition de la smart city :

  • Le développement durable consiste à satisfaire le besoin d’amélioration de la qualité de vie des citoyens de la ville.
  • Une croissance économique qui respecte les règles de durabilité est impérative.
  • Le respect de l’environnement, qui consiste à éviter l’exploitation inconsidérée des ressources, est la condition qui permet d’entretenir le développement durable. Les villes intelligentes puisent leur origine dans deux notions antinomiques : le développement technologique et la durabilité.

Comment respecter l’environnement dans une société de consommation ? Comment appliquer le développement durable ?

Il semble qu’il existerait deux conditions à l’émergence de la smart city :

  • Un dépeuplement
  • Le rejet des opposants dans les périphéries

La smart city repose sur l’Internet of Things (IoT), l’Internet des Objets :

L’Internet des Objets est caractérisé par l’interconnexion d’objets physiques dotés d’une propre identité numérique et aptes à communiquer entre eux au travers de flux de données, selon FuturaTech. L’IoT englobe de plus en plus d’appareils électroménagers communicants, de capteurs, de compteurs intelligents et de systèmes de sécurité connectés. Ces objets servent à collecter, stocker et transférer des données en temps réel. Ces données sont analysées et utilisées afin d’améliorer la gestion de la smart city.

La smart city repose également sur l’Open Data :

Il est nécessaire de développer en parallèle de l’IoT un système de gestion des données afin de collecter, stocker, analyser et diffuser l’information par une politique de gestion des données ouvertes. Le terme Open Data désigne l’ensemble des données auxquelles l’accès est totalement public et libre de droit, au même titre que l’exploitation et la réutilisation de celles-ci. Les usagers et consommateurs d’information deviennent eux-mêmes créateurs et fournisseurs de données pour la ville grâce aux applications mobiles. L’Open Data se caractérise par la disponibilité, la réutilisation, la distribution et la participation universelle. C’est ce que l’on appelle l’interopérabilité.

L’objectif principal, selon Dahiya et Vinod Kumar, est de penser localement (par la réponse aux attentes des citoyens et la promotion du développement urbain), agir régionalement et être compétitif internationalement. De nombreux sous-objectifs alimentent cette vision des choses :

  • Encourager l’innovation pour rendre la ville plus intelligente
  • Créer de nouveaux modèles économiques
  • Favoriser la collaboration et le partage entre les parties publiques et privées
  • Optimiser l’allocation des ressources
  • Réduire les dépenses publiques superflues
  • Mettre en ligne des plateformes uniques
  • Rendre l’accès aux services facile et rapide.

Voici maintenant les menaces engendrées par le concept de la smart city :

  • Augmentation du chômage de masse
    • Le secteur industriel requiert de la main-d’œuvre de plus en plus qualifiée au détriment de celle qui l’est moins. Celle-ci se retrouve alors laissée pour compte, suite à l’automatisation progressive et à l’apparition de la robotique. Les emplois à revenus moyens risquent de disparaître pour laisser la place à des catégories de travailleurs pauvres.
  • La fracture numérique
    • Le risque est que la course technologique au sein de la smart city entraîne des inégalités sociales, puisque certaines personnes n’ont ni la capacité ni les moyens d’accéder aux technologies nécessaires.
  • Exclusion sociale
    • Les citoyens qui refusent d’utiliser les nouvelles technologies deviennent atypiques et sont rejetés.
  • Inégalités sociales
    • L’apparition invasive de la technologie creuse l’écart de revenus entre les classes d’individus. Ceux qui n’ont pas les compétences nécessaires se retrouvent parmi les bas salaires, tandis que ceux qui excellent peuvent être fortement rémunérés.
  • Participation citoyenne
    • Les individus qui ne manipulent pas les données numériques ne peuvent pas participer à la vie de la smart city. Dès lors, la démocratie serait remise en cause.
  • Violation des droits à la vie privée
    • Les données récoltées de manière passive appartiennent à l’opérateur numérique qui les recueille. Le droit à la vie privée est alors mis en jeu puisque le citoyen n’est potentiellement pas conscient qu’il fournit, à son insu, des données. Ces données sont notamment réceptionnées par :
      • La vidéosurveillance omniprésente
      • La reconnaissance faciale
      • Le repérage des appareils mobiles
      • Les drones de surveillance
      • La reconnaissance des plaques d’immatriculation
      • Les caméras de surveillance portées par la police
      • Les poubelles de haute technologie qui interceptent les connections wifi
  • Impact écologique
    • Le WWF France explique que l’impact environnemental des technologies de l’information est souvent sous-estimé parce que celles-ci paraissent « immatérielles ». Or, chaque appareil nécessite l’utilisation de terres rares et de nombreux matériaux qui ont tendant à s’amoindrir au fil des années. De nombreux aspects ne sont pas pris en compte dans la balance du coût écologique total de la smart city.
  • Complexification inutile
    • Sans stratégie adéquate à long terme, l’usage en masse des technologies dans les milieux urbains tend à une complexification inutile des services.
  • Nuisances électromagnétiques
    • D’après des études menées par l’Association Santé Environnement France et l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail, l’utilisation en masse de l’Internet des objets devrait engendrer une augmentation de l’exposition des citoyens aux ondes électromagnétiques qui serait de l’ordre de 50%. Les ondes électromagnétiques prolifèrent à une vitesse phénoménale, surtout dans le cadre de la smart city qui repose sur des technologiques émettrices d’ondes électromagnétiques.
  • Cybercriminalité
    • Plus le système d’information de la ville se transforme en une multitude de sous-systèmes interconnectés, plus l’impact de la cyberattaque serait grand. La génération de profit pour des organisations criminelles, la violation de la propriété intellectuelle, l’ébranlement de l’industrie européenne, la mise en danger des citoyens causées par les attaques de la cybercriminalité pourraient avoir de graves conséquences.

La smart city pose des problèmes fondamentaux :

  • Qui gérerait les données ?
  • Qui financerait les infrastructures ?
  • Qui pourrait accéder à l’ensemble des données ?
  • Serait-il possible de restreindre les droits des citoyens en modifiant leurs privilèges numériques ?

Dans une civilisation où la morale religieuse est laissée pour compte, il semble que les véritables nuisibles pourraient se trouver à la tête d’une civilisation technologique. Ceux-ci seraient les super-administrateurs des villes et pourraient contrôler la vie des citoyens au point de punir ceux qui refuseraient d’obéir aux règles. Lorsque les règles de Dieu sont évacuées de la société, d’autres lois gouvernées par les hommes se mettent en place.

Ce nouveau monde pourrait être dominé par les péchés capitaux, puisque les vices et les vertus ne sont plus reconnus comme des valeurs sûres :

  • L’avidité
  • L’avarice
  • L’envie
  • L’orgueil
  • La luxure
  • La paresse
  • Etc.

En effet, ceux qui détiendraient les clés de la ville numérique, en accédant à l’ensemble des données des citoyens, pourraient être motivés par le profit, la lubricité, la rapacité ou l’orgueil de leurs instincts. Une telle civilisation qui rejetterait la morale de l’ancien monde deviendrait totalitaire, puisqu’elle imposerait aux autres un ensemble de comportements. Le risque est grand que des cartels veuillent devenir les nouveaux maîtres d’une civilisation aseptisée.

Qui écrirait les lois ? Est-ce que la probité de leurs rédacteurs serait réelle ou simulée ?
N’y-aurait-il pas un risque de propagande ?

Je suis tenté de répondre à cette dernière question. En effet, la propagande risquerait de prendre un visage nouveau. Nous savons que les influenceurs ne se découvrent jamais. En effet, ils créent, de manière réfléchie, une propagande.

Si aujourd’hui nous avons droit à ce genre de messages :

« attention au coronavirus, respectez la distanciation sociale, toussez dans votre coude, mouchez-vous souvent, lavez-vous fréquemment les mains »

Demain, nous aurons peut-être droit à quelque chose de ce genre :

« obéissez à l’intelligence collective, tenez-vous éloigné les uns des autres d’une portée de bras, interdisez-vous tout contact physique, méfiez-vous des dissidents, dénoncez les déviants, gérez vos données, soumettez-vous à la loi de la smart city »

Parmi tout ceci, nous ne trouverions plus les commandements de Jésus-Christ. L’Amour de Dieu et des hommes aurait totalement disparu. Une certaine forme d’écologie aurait succédé à la moralité. La frugalité aurait laissé la place à une technologie intrusive. Les forts auraient écrasés les faibles. Les pauvres et les dissidents seraient relégués dans des bidonvilles, tandis que les collaborateurs de l’ordre nouveau deviendraient les maîtres cruels de villes dites intelligentes.

Il est temps de réfléchir à ceci puisque nous sommes en 2020. Beaucoup d’entre nous pourraient ne pas survivre à 2030, si nous ne faisions rien. En effet, la tyrannie des mauvais progresse inéluctablement, lorsque les hommes de bonne volonté sommeillent.

Seule une union sacrée de ceux qui aiment Dieu peut empêcher l’émergence de la smart city. Les autres, dénués de la foi, de l’espérance et de la charité, pourraient se massacrer mutuellement au nom d’idéologies contemporaines. Par exemple, les gauchistes pourraient tuer les opposants, les anarchistes pourraient massacrer les communistes, les internationalistes pourraient assassiner les nationalistes, les écologistes pourraient saboter les technologies capitalistes, les féministes pourraient violenter ceux qui défendent la vie, etc.

Nous avons le devoir de fuir la violence car nous appartenons au Christ. A ce titre, nous avons également le devoir de détruire les idoles des temps modernes.

Si aujourd’hui tout ceci semble encore lointain, d’ici quelques mois tout pourrait basculer. Veillons et prions.

Stéphane
14 avril 2020

Lien vers le fichier PDF : https://lafrancechretienne.files.wordpress.com/2020/04/le_projet_totalitaire_de_la_smart_city.pdf

 

Source(s) : Lafrancechretienne via St Michel sur twitter ; )

 

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : Traqués !

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