Bonjour à toutes et à tous, j'espère que vous allez bien, le dernier fidèle parmi les fidèles s'en va, il va se retrouver bien isolé notre présiroi....

Alexis Kohler à l’Élysée, le 6 juillet 2020. François Bouchon / Le Figaro
INFO LE FIGARO - Le «vice-président», qui s’apprête à rejoindre une banque, vient d’officialiser sa décision auprès du chef de l’État. Il sera remplacé mi-avril par le haut fonctionnaire Emmanuel Moulin, dont il est proche.
Tant pis pour le record. Après une dizaine d’années au côté d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler s’apprête à quitter, mi-avril, la présidence de la République. Inédite depuis le siècle dernier, sa longévité au secrétariat général de l’Élysée (2017-2025) le propulse d’office dans le peloton de tête de ce prestigieux tableau. En montant sur la deuxième marche du podium, il devance au classement le chiraquien Dominique de Villepin (1995-2002), mais pas le mitterrandien Jean-Louis Bianco (1982-1991).
Le voilà donc durablement coincé entre un homme de droite et un homme de gauche. Une position centrale en forme de symbole pour cet homme de l’ombre, qui aura œuvré sans relâche, de jour comme de nuit, au «dépassement» si cher au chef de l’État. «Durant plus de dix ans à mes côtés, comme directeur de mon cabinet puis comme secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler a mis toute son énergie, son talent et sa force de travail hors pair au service de notre projet politique et des Français. Il a servi notre pays de manière exemplaire ces années. Je sais combien notre action collective lui doit et je sais qu’il continuera son engagement pour la Nation sous d’autres formes», l’encense Emmanuel Macron auprès du Figaro, au moment de lui dire au revoir.
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Incarnation de la résilience «et en même temps» de la discrétion, Alexis Kohler a le souci du travail bien fait. Surtout quand cela le concerne directement. Il a donc prévenu le chef de l’État suffisamment tôt pour que ce dernier puisse prendre le temps lui choisir un successeur, sans avoir à agir dans l’urgence. Il s’agira en l’occurrence d’Emmanuel Moulin, l’ancien patron du Trésor, qui a dirigé les cabinets de Bruno Le Maire à Bercy (2017-2020) puis de Gabriel Attal à Matignon (2024).
Ce dernier, dont la nomination sera confirmée lors d’une réunion interne de cabinet prévue ce jeudi soir, est attendu à l’Élysée dans les prochains jours, afin d’observer une période de «tuilage» avec son prédécesseur, dont il est proche. Manière de permettre une bonne transmission des dossiers entre les deux hommes, avant qu’Alexis Kohler ne tourne la page de la politique pour s’en aller vers le privé. Direction une banque, qui doit elle-même officialiser son recrutement, ce vendredi, par un communiqué très formel, dans lequel il ne s’exprimera pas. Pas plus d’ailleurs qu’il ne compte prendre la parole à l’avenir, lui qui a refusé jusqu’à la création d’un compte LinkedIn, passage pourtant obligé dans le milieu des affaires.
Un pince-sans-rire avec le cœur à gauche
En interrompant son bail au sommet de l’État, le quinquagénaire referme ce faisant le chapitre d’une aventure qui n’a pas toujours rimé avec sinécure. «Il est de bon ton, aujourd’hui, de dénigrer les serviteurs de l’État. On trouvera donc toujours des gens pour dire qu’il n’a pas tout bien fait... Mais c’est le propre des gens qui font beaucoup ! Alexis Kohler a en tout cas su transformer des impulsions politiques en politiques publiques, salue Édouard Philippe auprès du Figaro. C’est un homme simple et sain, qui n’est pas à la recherche de je ne sais quelle gloire fantasmée. Avec lui, l’économie de mot n’est jamais une économie de sincérité», ajoute l’ancien premier ministre, qui s’est «lié d’amitié» avec lui lorsqu’ils se sont connus il y a 35 ans.
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Source : Le Figaro.fr
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