Les cabinets de lobbying dépensent entre 2 et 3 millions d'euros par an pour influencer députés et sénateurs

Bonjour, j’espère que vous allez toutes et tous bien. On ne reviendra pas sur le cas Serge Dassault, je vous l’ai passé en chat hier. Je noterai juste que c’est la deuxième fois qu’il évite la disgrâce, et comme le dit Bourdin, c’est un sacré signal envoyé aux Français(es), surtout comparé à ces deux gamins qui ont fait une « quenelle » hier et se sont retrouvés en garde à vue. Enfin, comme vous l’aurez compris, le groupe Dassault fait ce qu’il veut…

En tout cas merci à Actuwiki pour cette page d’actualité. Allez voir son site (pour la pub) car eux aussi ont des petits problèmes de trésorerie… : (

Et merci à vous d’avoir voté hier sur l’article du Général Soubelet, pour vous ce n’est pas grand-chose, mais moi (et Chalouette) ça nous fait super plaisir (et comme ça nous sommes sûr que cela fonctionne à nouveau) ; ))))

Bonne fin de journée,

Amicalement,

F.

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http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/lobbying.asp#sthash.pQJSe2xJ.dpuf

On connaissait leur activité, voici les chiffres. Depuis le 1er janvier, les cabinets de lobbying souhaitant avoir accès à l'Assemblée nationale et au Sénat pour rencontrer officiellement les parlementaires doivent s'être inscrits dans un registre. Une opération transparence destinée à mieux encadrer l'activité de lobbying : tout lobbyiste doit désormais inscrire "les honoraires perçus pour son lobbying au Parlement, les objectifs et missions à remplir, ainsi que le chiffre d'affaires ou les montants dépensés en termes de lobbying", explique Le Parisien.

Certes, la plupart des lobbyistes ont refusé de se soumettre à cette obligation en renonçant à rencontrer les députés à l'intérieur même de l'Assemblée nationale. Pour ces lobbyistes de l'ombre, il suffit simplement de rencontrer les députés... à la buvette d'en face. L'opération transparence a ses limites.

Malgré tout, quelques chiffres ont filtré grâce à l'instauration du registre officiel. Et ces chiffres, bien que très largement sous-estimés, donnent tout de même une idée de l'ampleur du lobbying au parlement : selon les calculs effectués par Mediapart, "une somme globale de 2,3 à 3,1 millions d'euros annuels serait dépensée en lobbying par les entreprises enregistrées, associations, etc., auprès des députés ou des sénateurs". Qui sont les donneurs d'ordre ? "Airbus estime par exemple que ses activités de lobbying lui coûtent 250 000 à 300 000 euros par an ; Thales 100 000 à 150 000 euros ; Réseau Ferré de France 50 000 à 100 000 euros ; l'association Transparency de 10 000 à 20 000 euros ; la Banque de France 155 628 euros ; le syndicat des jeunes agriculteurs de 50 000 à 100 000 euros", énumère le site d'information.

Mais à quoi peuvent bien servir ces sommes ? Que veut dire "faire du lobbying" ? Pour Airbus, qui dépense donc environ 300 000 euros par an pour influencer les députés, on ne peut qu'émettre des hypothèses. Un exemple ? En 2001, des députés ont lancé une pétition pour pousser Airfrance à choisir... des avions Airbus plutôt que Boeing.


*** Sources

- Jannick Alimi, "Lobbys, bas les masques !", Le Parisien, 05.01.2014
- "Lobbying : au moins 2 M€ de dépenses annuelles au Parlement", Mediapart, 02.01.2014
- "Des députés poussent Air France à préférer Airbus à Boeing", Lepoint.fr, 12.06.2011

 

Source(s) : Politique.net via Actuwiki.fr

Informations complémentaires :

Et on pourrais enquiller sur l'Europe etc... Ça coule a flot depuis le haut de la pyramide...

 


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