Les eaux de l‘Arctique chauffent

Oui je sais, vous vous posez tous la question de l’impact entre le souci du ‘possible’ ralentissement de 30 % du Gulf Stream et ce réchauffement des eaux de 2°C en Arctique qui est ambivalent. Eh bien je n’en ai aucune idée ! Je pense que ce sont deux phénomènes indépendants, mais qui doivent se corréler dans l’hémisphère Nord, mais je n’ai pas les données, si vous avez des éléments de réponse : contact svp ; ) Comme toujours il y en a que ça arrange, et d'autres qui sont inconscients. Et justement, vous (?) qui prenez votre voiture (comme mon cher voisin) pour faire 500 mètres pour déposer votre bambin à l’école, sachez que comme toujours, dans un sens comme dans l'autre... Dieu en prend bonne note... Et vous le rendra au centuple le jour venu, certainement (entre autres) en mémoire de cet ours polaire, qui immanquablement se noiera comme une m…. en Arctique par manque de banquise (dans un futur, hélas, trop proche…) Alors agissez en conséquence !

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L'eau qui coule de l'océan Atlantique dans l'Arctique par le détroit de Fram, qui sépare le Groenland du Svalbard, est actuellement plus chaude qu’à tout autre moment des 2000 dernières années, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science.

Des chercheurs de l’Université du Colorado associés à une équipe de l’Université de Leibniz suggèrent que réchauffement de l’eau, sans précédent, est un facteur clé de la fonte des glaces et de la perte de la banquise arctique.

Parce que les relevés historiques de température ne permettent pas de remonter au-delà de 150 ans, les chercheurs sont partis en quête de « thermomètres » naturels, des foraminifères, dans les sédiments marins recueillis au large des côtes Ouest du Svalbard. Leur site d'échantillonnage était stratégiquement placé sur le passage où l'eau de l'Atlantique se mélange à l’eau de l'océan Arctique.

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Photo de particules grossières issues d'un échantillon. Les grains blancs sont des foraminifères utilisés pour l'étude.Kirstin Werner (IFM-GEOMAR, Kiel)

Ces foraminifères,  des protozoaires, sont très sensibles aux modifications et aux variations de leur milieu naturel. En étudiant leur configuration dans les échantillons fossiles, les chercheurs ont pu reconstituer les températures de l’eau pour les 2000 dernières années.

Il ressort que l’eau qui coule dans le détroit est environ 2°C plus chaude qu’auparavant. Les chercheurs suggèrent que l'élévation de la température est liée à une amplification du changement climatique dans l'Arctique. Un changement dont l'Homme serait le principal acteur.

J.I

Source : Sciences & Avenir.fr