par Tyler Durden
Jeudi, 11 Avril 2024 - 01:20 AM
Mercredi a vu un développement positif rare et inattendu dans l'affaire de l'extradition de Julian Assange. Le président Joe Biden a affirmé que les États-Unis "envisageaient" d'abandonner les poursuites contre le fondateur de WikiLeaks.
Julian Assange est actuellement dans l'attente d'une décision finale de la Haute Cour britannique concernant son éventuelle extradition vers les États-Unis, à l'issue d'une longue procédure d'appel. Mais l'échange suivant avec le président Biden et les journalistes vient de se produire :
Interrogé par des journalistes à la Maison Blanche mercredi, le président Joe Biden a répondu "nous l'envisageons", des propos qualifiés d'"encourageants" par l'avocat de M. Assange.
M. Biden a donné cette réponse lors d'un point de presse, alors qu'il accueillait le Premier ministre japonais Fumio Kishida pour une visite officielle à la Maison-Blanche, au cours de laquelle les deux dirigeants ont l'intention d'approfondir les liens en matière de défense.
De l'avis général, tout a été mis en œuvre lorsqu'en février, l'Australie, pays d'origine de Julian Assange, a vu son parlement voter une demande formelle d'abandon des poursuites contre Julian Assange par les États-Unis. La motion adoptée par le parlement soulignait "l'importance pour le Royaume-Uni et les États-Unis de clore cette affaire afin que M. Assange puisse rentrer chez lui et retrouver sa famille en Australie".
Le premier ministre australien, Anthony Albanese, a immédiatement soutenu la motion demandant le retour de M. Assange en Australie.
Amnesty International a également renouvelé récemment son appel à l'abandon des poursuites contre M. Assange. "Le risque pour les éditeurs et les journalistes d'investigation du monde entier est en suspens. Si Julian Assange est envoyé aux États-Unis et y est poursuivi, la liberté des médias dans le monde sera également mise à l'épreuve", peut-on lire dans un communiqué.
Nous avons indiqué en mars que l'administration Biden pourrait chercher un moyen de mettre un terme à ce drame juridique qui dure depuis 14 ans. À l'époque, un rapport du WSJ indiquait que "le ministère de la Justice des États-Unis étudie la possibilité d'autoriser Julian Assange à plaider coupable d'une accusation réduite de mauvaise manipulation d'informations classifiées, selon des personnes familières avec le dossier, ouvrant ainsi la possibilité d'un accord qui mettrait fin à une longue saga juridique déclenchée par l'une des plus importantes fuites d'informations classifiées de l'histoire des États-Unis".
Un accord de plaidoyer signifie que toute la crise pour lui et sa famille pourrait enfin prendre fin de manière acceptable et pacifique après toutes ces années. Mais l'équipe juridique d'Assange n'a jamais confirmé les informations du WSJ.
Julian Assange's freedom has been powerfully supported by press freedom organizations, but many organizations with a wider remit recognize the threats the US prosecution poses to our rights everywhere
— WikiLeaks (@wikileaks) April 10, 2024
Quick thread summarizing some of the support for the work of Julian Assange: pic.twitter.com/RqWBkJPcYi
Toutefois, cette nouvelle déclaration de Joe Biden semble confirmer l'information selon laquelle un accord de plaidoyer pourrait être envisagé.
L'audience du 20 mai prévue par la Haute Cour britannique devrait permettre de déterminer si les "assurances" données par les États-Unis selon lesquelles M. Assange ne risquerait ni la peine de mort ni la torture s'il était transféré en détention aux États-Unis sont satisfaisantes. Ses avocats soutiennent depuis longtemps que l'enfermement dans un centre fédéral "Supermax" serait en effet une torture et dégraderait gravement sa santé mentale.
Source : Zerohedge.com
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