Les fuites de WikiLeaks : «Sarkozy est un empereur nu»

Le voile est en partie levé sur la vision du monde par les Américains., Wikileaks fait fort très fort, et révèle 251.000 télégrammes officiels d'ambassades US. C'est ainsi que les WikiLeaks U.S. Embassy Cables rejoignent nos ressources Wikileaks et que nous vous livrons l'article de Rue89 superbement illustré, et le génial outil de recherche de Owni, qui est encore limité, mais gageons qu'il contiendra bientôt les 3775 documents concernant la France.

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Que vont-ils faire des autres grands débats de la planète, plus rien ne semble résister à Wikileaks et Julian Assange.

Le site WikiLeaks, spécialisé dans la révélation d'informations confidentielles brutes, a dévoilé ce dimanche plus de 250 000 télégrammes diplomatiques émis par le gouvernement des Etats-Unis et le réseau des ambassades américaines.

Les « Embassy files » ou « statelogs » de WikiLeaks représentent, pour être précis, pas moins de 251 287 télégrammes diplomatiques en provenance du Département d'Etat à Washington et de toutes les ambassades américaines dans le monde, classés pour certains « confidentiel » ou « secret ».

On y trouvera beaucoup d'anecdotes ou de jugements à l'emporte pièce, sur Sarkozy, Berlusconi, Ahmadinejad ou Poutine, quelques secrets embarrassants pour quelques gouvernements à commencer par celui des Etats-Unis qui a transformé ses diplomates en espions, à la demande d'Hillary Clinton...

Rue89 publie ci-contre l'application mise au point par Owni pour permettre à tous les internautes de passer en revue ces masses de données révélées par WikiLeaks.

En cliquant sur « Popular Memos », vous pourrez afficher les documents qui ont été jugés intéressants par les précédents visiteurs. Vous pouvez aussi utiliser le moteur de recherche qui se situe en bas de la fenêtre.

Racontez-nous vos découvertes dans les commentaires, car sur ces 250 000 documents, beaucoup n'auront pas encore été repérées, lus, analysés par les journalistes et commentateurs ce dimanche soir. N'hésitez pas à nous signaler vos « perles ».
 

23 h 35. Fallait-il participer à l'opération de fuites de télégrammes diplomatiques de WikiLeaks, sans doute la plus grande dans l'histoire diplomatique mondiale ? Cette fuite est-elle de même nature que celle des documents militaires secrets sur les guerres d'Afghanistan et d'Irak ?

Ces questions, les journaux qui participant à l'opération, Le Monde pour la France, se la sont posée et répondent avec, il faut bien le dire, moins de conviction que lors du coup précédent sur l'Irak.

Dans Le Monde, la directrice de l'information, Sylvie Kauffmann, reconnait que la déclassification de documents diplomatiques n'est pas de même nature que les documents sur l'Irak que le quotidien avait diffusés sans états d'âme il y a deux mois :

« L'étalage d'entretiens et de conversations tenus en toute confiance car ils ne devaient pas être connus du grand public avant trente ou quarante ans ne peut être anodine ; c'est une dimension de l'action de WikiLeaks que nous avons évidemment mesurée. »

Mais elle a tranché en faveur de la publication en collaboration avec WikiLeaks (ouvrant ainsi la possibilité d'accéder aux documents avant diffusion) avec un argument ambigu :

« Mais à partir du moment où cette masse de documents a été transmise, même illégalement, à WikiLeaks, et qu'elle risque donc de tomber à tout instant dans le domaine public, Le Monde a considéré qu'il relevait de sa mission de prendre connaissance de ces documents, d'en faire une analyse journalistique, et de la mettre à la disposition de ses lecteurs. »

Ou dit différemment, puisque ça devait arriver avec ou sans nous, feignons d'en être les organisateurs.

Paradoxalement, le site français Owni, qui avait participé à la fuite précédente sur l'Irak à la demande de WikiLeaks, a refusé cette fois de s'engager avec l'ONG de Julian Assange, « pour garder les mains libres ». Ce qui ne l'a pas empêché de traiter les documents à sa manière, c'est-à-dire en créant une application permettant de scanner les 250 000 documents, disponible également sur Rue89, en tête de cette page (avec l'accord amical d'Owni).

Transparence et démocratie

Le Guardian britannique présente son attitude différemment : Simon Jenkins, son rédacteur en chef, explique que « tout ce qui concourt à la démocratie est à première vue d'intérêt public ».

Mais il ajoute que, nonobstant ce que fait ou diffuse de son côté WikiLeaks, le Guardian a pris deux précautions : il ne veut pas mettre en danger la vie d'individus concernés (l'objection majeure de Washington aux fuites de WikiLeaks, comme le dit l'ambassadeur américain à Paris) et ne veut pas compromettre des operations militaires en cours.

Simon Jenkins indique même que, comme le New York Times, le Guardian a informé par avance les autorités américaines des sujets sélectionnés pour publication dans son journal, ce qui a permis à Washington d'appeler les gouvernements concernés pour les prévenir et aplanir les éventuelles retombées negatives…

Le rédacteur en chef du Guardian applique une solide foi dans le role citoyen du journalisme en écrivant :

« Le rôle des médias n'est pas d'épargner aux pouvoirs les situations embarrassantes. Si des espions américains violent les règles des Nations Unies en cherchant à obtenir l'empreinte ADN du Secrétaire Général Ban Ki-moon, il a le droit de le savoir. (…) Et les contribuables ont le droit de savoir comment les milliards de dollars qui arrivent en Afghanistan dans le cadre de l'aide internationale en repartent le plus simplement du monde par l'aéroport. »

Il ajoute ce commentaire non sans saveur :

« Aucun dégât ne sera causé par les bavardages de haut vol sur la vulgarité de Nicolas Sarkozy. »

On ne le contredira pas sur ce point. Et on notera avec lui que ces considérations personnelles relèvent plus de l'anecdote que du secret diplomatique. Il y en a d'ailleurs peu dans cette masse de documents, qui serviront plus à conforter des hypothèses (sur l'antagonisme arabe face à l'Iran, sur le rôle de la Corée du Nord au profit de l'Iran, sur l'espionnage électronique chinois, etc.) qu'à révéler des informations surprenantes.

A l'arrivée, il y a un constat que fait le Guardian : dans la formule « secret électronique », il y a désormais une contradiction dans les termes. Il n'y a plus de secret possible dès lors qu'il y a une trace électronique. C'est la principale conséquence de l'intrusion de WikiLeaks dans la marche du monde. Les seuls secrets resteront ceux que se diront oralement deux personnes en tête à tête.

Comme l'écrit Simon Jenkins : savoir si ce bouleversement, cette transparence absolue, constitue réellement un progrès, est désormais un objet de débat public.

Pierre Haski

 

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L'Iran aurait acheté des missiles à la Corée du Nord : faux scoop

23h27 Selon les médias américains, l'un des principaux scoops dévoilé par WikiLeaks est l'évocation des liens militaires entre l'Iran et la Corée du Nord. Les services de renseignement américains, nous apprennent les télégrammes, pensent ainsi que la Corée du Nord a livré à l'Iran 19 missiles, avec une portée de plus de 3000 kilomètres. Les missiles seraient des BM-25, dérivés de R-27 russes. Ce sont des missiles de croisière à têtes multiples. Tirés depuis l'Iran, ils pourraient atteindre Berlin ou Moscou (voir la carte).

En réalité, cette information avait déjà été découverte en 2005 par les services de renseignement allemands, comme l'avait alors rapporté en décembre de cette année le journal allemand Bild, et par les services israéliens, comme on avait pu le lire dans Haaretz. P.R.

 

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Des puces sous la peau des détenus de Guantanamo ?

22h44. En mars 2009, le roi Abdallah d'Arabie Saoudite demande à John Brennan, responsable du contre-terrorisme à la Maison Blanche s'il n'est pas possible de glisser, sous la peau des détenus de Guantanamo, des puces électroniques. Cela permettrait, a-t-il expliqué, de « suivre leurs mouvements par Bluetooth ». Après tout, « cela se fait déjà avec les chevaux et les faucons », a-t-il ajouté. Brennan a écarté avec humour l'idée : « les chevaux n'ont pas de bons avocats… » P.R.
acontez-nous vos découvertes dans les commentaires, car sur ces 250 000 documents, beaucoup n'auront pas encore été repérées, lus, analysés par les journalistes et commentateurs ce dimanche soir. N'hésitez pas à nous signaler vos « perles ».

Diplomates ou espions ?

22h30. Comme le dit joliment le New York Times, les Etats-Unis ont sacrément « rendu floues » (blurred) les frontières entre la diplomatie et l'espionnage. Des instructions du Département d'Etat, signées par Hillary Clinton, demandent aux diplomates en poste dans certaines régions de développer leur activité de « Humint » (Human Intelligence), y compris dans la collecte de l'ADN de certaines personnalités.

Les diplomates, selon cette directive, doivent réunir des informations sur leurs interlocuteurs, allant bien au-delà de la biographie traditionnelle, puisqu'on y inclut leur numéro de carte de crédit, leur carte de fidélité de compagnies aériennes, leurs habitudes de travail, les mots de passe d'accès à leurs réseaux de communication… Et même leur ADN !

Principalement visées, les Nations Unies, jusqu'au Secrétaire Général Ban Ki-moon, les diplomates de pays dits « sensibles », mais aussi ceux des pays alliés comme la France.

Une trentaine d'ambassades américaines dans le monde, dont Paris, ont reçu ces instructions d'Hillary Clinton, qui risque de sérieusement compliquer le travail des diplomates américains. Déjà soupçonnés d'être parfois des agents de la CIA camouflés, ils apparaîtront désormais comme des supplétifs des services de renseignement malgré eux : gare aux cheveux qui traînent pour la prise d'ADN… P.H.

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« L'empereur est nu »

22h15. Voici la couverture du magazine allemand Der Spiegel, associé à l'opération des fuites de WikiLeaks. Il sera en vente ce lundi. Sur la couverture du magazine, on peut lire des évocations des discussions diplomatiques :

  • Ahmedinejad « est Hitler »,
  • Sarkozy est « un empereur nu »,
  • Karzai est « guidé par la paranoia »,
  • etc.

Certains exemplaires de l'hebdomadaire allemand ont déjà circulé, et le contenu a commencé à fuiter sur Twitter. Une partie des télégrammes minimise l'intérêt des Etats-Unis pour l'Europe, qui n'est, sur la planète, « pas si importante ». « Obama n'éprouve pas d'émotion pour l'Europe », lit-on par exemple dans l'hebdo. P.R.

Sarkozy dans le collimateur turc

22h00. Février 2010. Dans une conversation très tendue, le numéro trois du département d'Etat, Bill Burns, presse son homologue turc, Feridun Sinirlioğlu, de faire pression sur l'Iran. Le Turc évoque le rôle de la France et de son président, qui a bloqué l'accession de son pays à l'Union européenne en « changeant les règles du jeu au milieu de la partie » :

« Sinirlioglu dit que l'adhésion de la Turquie à l'UE a été bloquée par des objections aux motivations politiques, de la part de plusieurs pays dont la France, l'Autriche et Chypre. Il a été particulièrement critique envers le président Sarkozy. Il a accusé la France d'avoir changé les règles du jeu au milieu de la partie. Il déplore que l'opposition à l'adhésion de la Turquie “aggrave le fossé culturel” entre l'Europe chrétienne et le monde musulman : “Une audience plus large suit tout cela.” » P.R.

Le plaidoyer de l'ambassadeur

21h50. Tentative de déminage des dégâts potentiels de la diffusion des télégrammes diplomatiques américains par WikiLeaks : l'ambassadeur des Etats-Unis en France, David Rivkin, a diffusé dimanche un texte sur LeMonde.fr, à la demande de la direction du quotidien, pour « regretter profondément la divulgation de toute information qui était destinée à rester confidentielle », et « condamner cette action ».

Le diplomate reprend l'argument maintes fois employé contre WikiLeaks, selon lequel cette diffusion mettrait en danger la vie de certaines des personnes citées, et conclut :

« Nous soutenons et nous encourageons le débat d'idées sur les questions cruciales de politique publique. Mais diffuser des documents à la légère et sans considération pour les conséquences éventuelles n'est pas le bon moyen d'engager ce débat. »

Google et la Chine : un ordre du sommet

21h30. En janvier dernier, un télégramme diplomatique américain diffusé dimanche par WikiLeaks affirme avoir recueilli des informations indiquant que la décision d'espionner Google, qui a conduit à la sortie de Chine du géant américain, a été prise au sein du Bureau politique du parti communiste chinois, c'est-à-dire au plus haut niveau du pouvoir de Pékin.

Il s'agissait bien, selon ce télégramme officiel, d'une campagne concertée d'espionnage menée par les services chinois et par des hackeurs « privés » recrutés par le gouvernement chinois visant des ordinateurs du gouvernement américain et ceux de leurs aliés occidentaux, ainsi que ceux du dalai lama et ceux de grandes entreprises. La campagne a commencé en 2002, selon ce télégramme. P.H.

« Il vous a dit de couper la tête du serpent »

20h45. On connaît l'hostilité saoudienne au régime iranien, mais là c'est noir sur blanc et c'est brutal : le roi d'Arabie Saoudite recommande ouvertement aux Etats-Unis d'attaquer militairement l'Iran.

Dans un télégramme du 20 avril 2008 (disponible intégralement sur le site du Guardian), rendant compte d'un entretien entre l'ambassadeur des Etats-Unis en Irak, Ryan Crocker, le général David Petraeus, alors commandant des forces américaines en Irak, et d'une forte délégation saoudienne conduite par le roi Abdallah, il fait explicitement référence à une action militaire :

« Le roi, le ministre des Affaires étrangères, le prince Muqrin, et le prince Nayif, étaient tous d'accord sur le fait de coopérer avec les Etats-Unis pour résister et repousser l'influence et la subversion iraniennes en Irak. Le roi insistait beaucoup sur ce point, et était soutenu par les deux princes.

Al-Jubeir a rappelé les exhortations répétées du roi aux Etats-Unis pour qu'ils attaquent l'Iran et mettent fin au programme nucléaire iranien militaire. “Il vous a dit de couper la tête du serpent”, a-t-il dit au chargé d'affaires, rappelant que c'était une priorité stratégique pour le roi et son gouvernement de travailler avec les Américains pour repousser l'influence iranienne en Irak ». P.H.

Diplomatiquement vôtre

20h25. Pas très diplomatiques nos diplomates… Quelques exemples de vocabulaire qui ne vont pas faciliter les relations entre Jean-David Levitte, le Conseiller diplomatique de l'Elysée, et ses interlocuteurs :

Chavez. Dans un télégramme du 16 septembre 2009, disponible en intégralité sur le site du Guardian, Levitte rencontre une délégation américaine et qualifie le président vénézuélien Hugo Chavez de « fou » qui est en train de transformer son pays en un « nouveau Zimbabwe ».

« Le régime iranien est dans les faits un régime fasciste »

Iran. Au cours du même entretien, Jean-David Levitte évoque longuement la situation de l'Iran, et qualifie le régime iranien de « fasciste ». Extrait du compte-rendu :

« Levitte fait remarquer que la réponse iranienne à l'ouverture du président Obama et de l'Occident est une “farce”, bien que les Russes y aient vu une véritable initiative. Le régime iranien est dans les faits un régime fasciste, et il est temps de prendre des decisions pour la suite. (…)

Il a souligné que la Chancelière Angela Merkel partage la position du président français et est prête à soutenir une position ferme sur les sanctions, mais que le ministre des Affaires étrangères Steimeier est plus prudent. »

Russie. Pour sa part, Roland Galharague, un haut responsable du Quai d'Orsay, commente la crise géorgienne, et qualifie la Russie d'« Etat avec les apparences de la démocratie mais sans les mécanismes pour que le public puisse réellement influencer les décisions publiques ».

« “La racine du problème, c'est la nature du régime”, a-t-il dit. Le conseiller de l'Elysée [Damien] Loras a ajouté que les dirigeants russes manquent d'une vision à long terme pour leur pays, et se concentrent sur un horizon de six mois et sur leurs intérêts commerciaux. » P.H.

20h15. Pour l'instant (et avant plus ample examen), plus qu'à des révélations fracassantes, cette divulgation de documents donne lieu à des applis et des widgets de toute beauté pour les fouiller, les rechercher et les visualiser. De quoi laisser à chacun le temps de dénicher dans les cartes interactives ou les sélections proposées les informations les plus intéressantes. L.M.

20h05. Le Guardian a conçu une application spéciale pour naviguer dans les documents. Elle met en valeur deux télégrammes concernant la France.

19h50. Le site de WikiLeaks n'est pas accessible. Ce dimanche en fin d'après-midi, WikiLeaks se disait victime d'une attaque en déni de service (avalanche de connexions simultanées).

19h45. Selon le Monde, partenaire de WikiLeaks dans cette opération de divulgation de documents confidentiels, 120 journalistes appartenant à cinq journaux et magazine partenaires travaillent depuis plusieurs semaines. Ils ont lu et analysé ces télégrammes :

  • The New York Times aux Etats-Unis,
  • The Guardian en Grande-Bretagne,
  • Der Spiegel en Allemagne,
  • Le Monde en France,
  • El Pais en Espagne.

Le Monde ajoute : « Une telle coopération entre cinq médias est sans précédent de mémoire de journaliste. »

Environ 90% des télégrammes diplomatiques couvrent une période allant de 2004 à mars 2010 (les autres remontent jusqu'en 1966).

16 652 télégrammes sont classifiés « secret », 101 748 « confidentiel », mais aucun « top secret ».

19h30. Le site Owni vient de récupérer la base des « statelogs » de WikiLeaks. Elle est en cours d'intégration sur l'application conçue spécialement pour l'occasion.

19h25. On attendait les premières révélations à 22h30, mais LeMonde.fr a dégainé plus tôt : le site met en ligne le début de son dossier consacré à l'analyse des documents sortis par WikiLeaks, et explique son choix de participer à l'opération. Deux thèmes abordés pour le moment :

18h30. Fini les rapports de l'armée américaine en Irak ou en Afghanistan. Cette fois, la fuite est constituée de messages échangés entre le gouvernement des Etats-Unis et ceux d'autres pays. Selon Owni, « entre 500 et 1 000 mémos concerneraient directement la France ».

Lors d'une « visioconférence » de presse, ce dimanche après-midi, le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a déclaré que ces nouvelles fuites concernaient « tous les grands sujets dans tous les pays du monde ».

Une appli de visualisation de données chez Owni

Owni, qui conçoit pour WikiLeaks des applications de visualisation des données, tient la chronique de ce compte à rebours.

Le 22 novembre, WikiLeaks avait annoncé sur son compte Twitter un volume de données sept fois supérieur aux « war logs » irakiens, les 400 000 documents secrets de l'armée américaine sur la guerre en Irak rendus publics par le site.

Dessin : WikiLeaks vu par Baudry. Photo : puce introduite sous la peau d'une main, Wikipedia.

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Source : Rue89.Com

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