Les « invincibles » radars tourelles déjà vandalisés (Le Parisien)

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Ils l'ont défoncé à la masse je suppose. Bah, comme ça vous savez qu'avec une simple masse ça fonctionne !, très bien. Depuis le début des gilets jaunes c'est toujours 300 millions d'amendes en moins ! Enfin, de toute façon, je suppose qu'avec la 5G on va reparler des boîtes noires dans les voitures, et là... Bah, vous recevrez un sms en direct pour vos amendes en temps réel, LOL... Mais c'est pour votre sécurité bien sûr, et accessoirement votre assureur..., et tout les services qui s'offrent à vous sur la route, Mc Do, pompes à essence, hôtels, qui viendront vous solliciter à proximité sur votre ordinateur de bord... Et toujours plus de DATA sur vous, ce que vous faites, où vous allez, combien de temps vous y rester, éventuellement ce qui se passe dans la voiture au niveau audio et vidéo..., etc. (Ah, ils parlent de Mc Do, allez hop, petit push du Mc Do le plus proche sur l'ordi de la voiture, avec localisation GPS...) Bien sûr, on vous vendra tout cela, pour analyser les causes des accidents et les prévenir... ce qui est louable, en apparence... Mais qui est loin d'être le seul champ d'application, je vous laisse imaginer les autres...

Amitiés,

f.

Radar 23 08 2019
Installé cet été, le radar tourelle de Jouy-en-Pithiverais (Loiret) a été mis à terre le week-end dernier. LP/V. M.

Perchés à quatre mètres de hauteur, au sommet d'un pylône, ils étaient censés être l'arme fatale pour lutter contre les chauffards. Mais l'installation des radars tourelles le long des routes depuis le début de l'été ne se passe du tout comme prévu. En Savoie, six exemplaires devaient être installés, mais l'un d'eux a été incendié dans la nuit du 12 au 13 août à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier. Et deux autres ont été détériorés avant même d'avoir été complètement mis en place.

Partout en France, les actes de vandalisme se multiplient.

Masse, essence, peinture… tout est bon pour neutraliser ces serial flasheurs, capables de détecter plusieurs véhicules en infraction en même temps dans les deux sens de circulation. Dans l'Aude, huit radars tourelles sur quatorze ont été dégradés ou incendiés, comme celui qui a été brûlé sur la route de Montréal à la sortie de Carcassonne le 26 juillet dernier. Dans l'Eure, les antiradars s'en sont pris à l'appareil installé sur la départementale 840 censé remplacer un vieux radar automatique… lui-même incendié il y a un an.

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Dans la nuit du 4 août, c'est celui placé sur la route départementale 51 à Mèze (Hérault) qui a été pris pour cible. Et l'expression prend dans ce cas tout son sens : un trou béant est en effet visible, stigmate d'un tir de fusil de chasse avec une balle de gros calibre! Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, plus de 2100 radars automatiques auraient été détruits ou abîmés, parfois plusieurs fois comme celui de Preixan (Aude) attaqué au… chalumeau! Selon la Sécurité routière, le coût des réparations pour l'Etat s'élèverait à 60 millions d'euros, auxquels il faut ajouter 300 millions d'euros de manque à gagner sur les PV.

Des grosses sanctions pour les auteurs

Cette recrudescence d'actes de vandalisme inquiète les autorités car ces nouveaux modèles étaient précisément censés échapper aux dégradations du fait de leur positionnement haut perché. Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, prévient dans une interview accordée au Parisien : « A chaque fois qu'un radar est abîmé ou détruit, une enquête est systématiquement lancée. » Et Emmanuel Barbe de rappeler que les auteurs risquent non seulement une sanction judiciaire, mais aussi une très lourde amende : jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende.

Récemment, des Gilets jaunes qui s'en étaient pris à un radar ont été condamnés à Metz (Moselle) à quatre mois de prison avec sursis et deux de leurs véhicules ont été saisis pour couvrir les frais liés aux dégâts. « On peut être opposé à une mesure comme le 80 km/h ou les radars sans pour autant passer par la violence », estime le délégué général de 40 millions d'automobilistes Pierre Chasseray, qui « ne cautionne pas » ces actes.

La présidente de la Ligue contre la violence routière ne comprend pas de son côté « l'obstination » du gouvernement à vouloir systématiquement remplacer les cabines détruites par des radars tourelles. « Combien de voitures de police banalisées chargées d'effectuer des contrôles de vitesse aurait-on pu acheter à la place? » s'interroge Chantal Perrichon. Et la responsable associative de pointer du doigt les auteurs de ces dégradations : « S'il n'y a pas eu davantage de vies sauvées sur les routes en 2018, c'est précisément parce qu'il y a eu toutes ces destructions. Des gens sont morts et vont mourir car il n'y a plus de contrôle automatisé de la vitesse. »

 

Source(s) : Le Parisien.fr via Les Moutons Enragés.fr

 

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : Traqués !
Crashdebug.fr : J'Accuse


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