Légale ou illégale, les effets dévastateurs de la déforestation se font sentir sur tous les continents, avec 13 à 14 millions d’hectares déboisés chaque année, malgré les diverses initiatives internationales. Alors comment combattre les conséquences de la déforestation et contrôler leurs acteurs ?
Des petits trafiquants de bois rares aux géants de l’agro-alimentaire qui parviennent à se faire représenter jusqu’au sommet des Etats, beaucoup sont ceux qui n’hésitent pas à contourner les lois et à utiliser leurs failles pour faire des profits en rasant les forêts.
Au Brésil par exemple, c’est un peu plus de 984 000 hectares qui disparaissent chaque année - malgré un recul de 16% de la déforestation entre juillet 2016 et août 2017- selon le dernier rapport quinquennal de la FAO remontant à 2015.
En Indonésie, le phénomène est également alarmant : la prédation des grandes marques de l’agroalimentaire - spécialisées dans la production d’huile de palme notamment- participe fortement à la déforestation illégale qui atteint les quelques 700 000 hectares par an toujours selon le même rapport.
Légale ou illégale, les effets dévastateurs de la déforestation se font sentir sur tous les continents. En effet, avec 13 à 14 millions d’hectares déboisés chaque année, ce phénomène se poursuit à un rythme élevé et ceci malgré les diverses initiatives internationales.
Alors comment combattre la déforestation ? Et d’ailleurs qui sont les principaux responsables ? Comment les Etats parviennent-ils à contrôler l’appétit des grands groupes industriels ? Et quelles sont les initiatives internationales en la matière et que changent-elles ?
Une émission préparée par Samuel Bernard.
Plinio Sist : "Le Brésil est l'un des rares exemples de pays tropical qui s'est doté d'outils de télédétection pour surveiller la déforestation." #Brasil #deforestation >>> https://t.co/xp6sE5xWrd pic.twitter.com/SQq1gjSQvP
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Plinio Sist : "Aujourd'hui, la population brésilienne a conscience de la nécessité de conserver la forêt tropicale et s'est opposée à la déforestation voulue par #MichelTemer." >>> https://t.co/xp6sE5xWrd pic.twitter.com/u6thMC4Leb
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Plinio Sist : "Le Brésil s'est doté d'outils performants de vérification, a renforcé l'outil législatif et a crée des zones protégées pour préserver l'environnement." https://t.co/xp6sE5xWrd pic.twitter.com/wJcBBaDqhp
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Plinio Sist : "L'outil répressif est nécessaire mais pas suffisant, il faut proposer aux petits paysans des alternatives à la déforestation" >>> https://t.co/xp6sE5xWrd pic.twitter.com/1dASEQplTy
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Marie-Luce Bia Zafinikamia : "Le Gabon est le deuxième exportateur de bois exotique en Afrique." >>> https://t.co/xp6sE5xWrd pic.twitter.com/cB3Aceb9gg
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Romain Pirard : "En Indonésie, le renforcement de la législation a provoqué l'augmentation de l'exportation de bois vers l'Europe." >>> https://t.co/4baIXq0DSQ pic.twitter.com/xJoKUJ0hyk
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Extraits sonores :
Sminuddin B. Tou du département provincial des forêts de Aceh (Indonésie) et Panut Hadisiswoyo, directeur du centre d’information sur les orangs outans (AFP, 22 mai 2013)
Un petit exploitant brésilien de l’Etat du Mato Grosso qui se trouvent obligés de déboiser pour cultiver des légumes (Arte, 04 août 2013)
Rasio Ridho Sani, le directeur du département juridique du ministère indonésien de l’Environnement et des Forets (Euronews, 30 décembre 2015)
Extrait de « A travers l’Amazonie nouvelle », reportage de l’émission « Signes des temps » d’Hubert Knapp et Jean-Claude Bringuier, 09 avril 1973
Wilde Rosny Ngaleskassaga, juriste de l’ONG Conservation et Justice au Gabon. (AFP, 21 juin 2015)
Crédits musicaux :
« Song of the Moth » de tarwater (compositeur et interprètes : Ronald Lippok and Bernd Jestram, label : Kitty Yo)
« Toque de Amazonas » de Paulo Cesar Pinheiro (label : Discmedi Blau)
Source(s) : Franceculture.fr via Odillon sur SeenThis.net
Informations complémentaires :
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