J'avoue que dans mes pires spéculations, j'y avais pensé. Mais je n'aurai jamais cru qu'ils l'implémenteraient un jour... Encore un peu d'efforts et les véhicules seront suivis par satellite comme en : Angleterre
Ils ne flashent pas les voitures à leur passage mais calculent leurs vitesses moyennes sur une portion de plusieurs kilomètres : les «radars-tronçon» débarquent en France. Le premier d'entre eux sera installé mercredi dans le Doubs, tandis qu'une quarantaine de dispositifs devraient être fixés d'ici la fin de l'année.
Objectif de la Sécurité Routière : «lutter contre le comportement dangereux de certains conducteurs qui freinent à l'approche d'un radar (traditionnel) et ré-accélèrent après l'avoir dépassé»...
Les portions de routes accidentogènes visées
Le premier radar «vitesse moyenne», sera mis en place mercredi dans le tunnel sur la RN57 contournant Besançon, sur la commune de Beure (Doubs). Le second sera posé le 26 juin en Loire-Atlantique sur le pont de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), et le troisième courant juillet sur la RN21 à Pujols (Lot-et-Garonne). Toujours précédés d'un ou plusieurs radars pédagogiques, qui signalent la vitesse aux conducteurs sans sanctionner, «ces dispositifs verbaliseront les conducteurs en infraction à partir du mois d'août, après une période de test, et par la suite «une quarantaine d'équipements supplémentaires seront mis en place d'ici à la fin de l'année en France métropolitaine», indique la Sécurité routière.
Ces radars-tronçon seront «prioritairement déployés sur des portions de route où une vitesse excessive est particulièrement accidentogène comme les rétrécissements de voie, les franchissements de tunnel et de pont, ou les successions de virages. Ils contrôleront l'ensemble des véhicules sur la section équipée afin d'identifier les véhicules en infraction. Ces nouveaux radars ne flashent pas, car ils fonctionnent à partir d'un système infra-rouge», prévient la Sécurité routière.
«Si c'est utilisé sur une portion de 30-40 km d'autoroute, c'est scandaleux»
L'annonce est bien accueillie par les associations de sécurité routière et d'usagers de la route. «Ces radars sont vraiment une des réponses possibles pour les conducteurs qui se jouent des radars fixes, en freinant à leur hauteur et en réaccélérant ensuite», estime Chantal Perrichon, de la Ligue contre la violence routière.. «C'est bien car cela va permettre de mesurer le respect de la réglementation à des endroits où c'était difficile de le faire», comme les tunnels, les ponts, etc., se réjouit Jean-Yves Salaün, de la Prévention routière.
Quant aux associations d'automobilistes, elles jugent que «c'est utile dans les lieux dangereux et pour remplacer une multiplicité de radars (traditionnels) qui sont gênants», juge Louis Derboulle, de 40 millions d'automobilistes. Mais «par contre, si c'est utilisé sur une portion de 30-40 km d'autoroute, là c'est scandaleux, c'est pour faire du chiffre !», poursuit-il.
En installant ces nouveaux dispositifs, la France rejoindra l'Italie, la Grande-Bretagne, en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Norvège par exemple, où ils ont eu une efficacité notable. En 2010, le ministère des Transports évoquait une baisse de 50 % de la mortalité sur les portions de route ainsi surveillées. Au 1er juin, la France comptait 2190 radars fixes, 1209 radars pédagogiques, 933 radars mobiles, 659 radars aux feux rouges, et 8 radars sur des passages à niveau.
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Source : Le parisien.fr, illustration radar tronçon : archives-lepost
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