Je crois que le terme est indécent, non ? Voilà ce que cela rapporte de mettre des centaines de personnes à la rue. Mais combien y a-t-il de Muriel Pénicaud en action de nos jours ?
Actuelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud a perçu 4,74 millions d'euros net lorsqu'elle était directrice des ressources humaines chez Danone. Une somme perçue alors que le groupe procédait à la suppression de 900 emplois.
Plus de 4,5 millions d'euros net. C’est la somme perçue entre 2012 et 2014 par la ministre française du Travail, Muriel Pénicaud, alors qu'elle était directrice des ressources humaines chez Danone, selon sa déclaration d'intérêts publiée, jeudi 27 juillet, par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
D’après le journal L'Humanité, sur ces 4,74 millions d’euros plus d'un million d'euros viendraient de la vente en 2013 de stock-options à la suite d'un plan social chez Danone. Une opération boursière qui fait grincer des dents à gauche. La sénatrice communiste Eliane Assensi a ainsi accusé la ministre d'avoir réalisé cette plus-value en profitant d'une "flambée boursière en faveur de Danone à la suite de l'annonce de la suppression de 900 emplois".
Affaire #Danone : en séance, @ElianeAssassi exige des explications de @murielpenicaud qui répond qu'il n'y a rien à répondre. @humanite_fr pic.twitter.com/tNOF8QGvTh
— Sénateurscommunistes (@crcsenat) 27 juillet 2017
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Dans une interview à paraître vendredi dans Le Figaro, Muriel Pénicaud dénonce des "amalgames", expliquant que "l'attribution du plan de stock-options" était "bien antérieure à l'annonce du plan de départs volontaires, et n'a aucun lien avec ce dernier". "Le niveau de ma rémunération était fixé en toute transparence, avec une part fixe et une part variable différée, comme les 200 autres dirigeants de l'entreprise", ajoute-t-elle.
Ce n'est pas la première fois que certaines activités passées de Muriel Pénicaud lui sont reprochées. La ministre du Travail est également soupçonnée, en tant qu'ancienne directrice générale de l'agence publique Business France, d'avoir enfreint en 2013 la réglementation sur les marchés publics pour l'organisation d'un déplacement à Las Vegas d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie.
Source(s) : France 24.com avec AFP
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