Les statistiques suisses confirment qu’il n’existe aucun rapport entre la taille d’un pays et son niveau de vie et d’emploi

Ce qu'il faut bien que vous compreniez, c'est que le chômage est endémique avec la construction de l'Union européenne et la mission de la BCE. Alors, quand on vous dit qu'il va baisser, voire s'inverser .... on se moque de vous...

Ceci dit, très récemment, la BCE a changé de politique. Aussi je pense que cela va se traduire en nouvelles embauches. Mais tout ces emplois créés n'existent que parce que nous avons fait un chèque de 1000 milliards d'€uro à destination des banques, qui en retour doivent financer les entreprises.

Coupez le robinet et le miracle s'arrête aussitôt. De plus, ces liquidités injectées par la BCE, je vous rappelle qu'un jour ou l'autre il faudra bien les compenser.

Si on étend le raisonnement, les populations européennes vont donc endetter les générations futures, pour être embauchées dans le présent.

Elle est pas belle la vie ?

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On se rappelle que, voici un mois, Nicolas Sarkozy, invité au « Swiss Economic Forum » d’Interlaken, avait eu le culot d’aller dire à nos amis suisses que leur système politique est « inefficace, désuet » et qu’ils devraient adhérer dare-dare à l’Union européenne. Ce qui lui avait valu de se faire vertement remettre à sa place par Adolf Ogi, ancien président de la Confédération helvétique.

L’outrecuidance de Nicolas Sarkozy saute aux yeux si l’on songe que son passage à l’Élysée s’est traduit, de 2007 à 2012, non seulement par une hausse vertigineuse de notre endettement public (+600 milliards d’euros), mais une hausse non moins phénoménale du nombre de chômeurs officiellement recensés en France : + 747 000, soit +35% ! Sous la gestion de Sarkozy, le chômage est ainsi passé officiellement de 8% à 9,4% de la population active.

Ces résultats catastrophiques montrent le crédit qu’il faut attacher aux rodomontades de ce donneur de leçons, surtout lorsqu’on les compare aux nouvelles économiques venues de Suisse.

On vient en effet d’apprendre, ce lundi 7 juillet, que la Confédération Helvétique ne comptait plus, à la fin du mois de juin 2014, que 126 632 demandeurs d’emploi, soit un taux de chômage exceptionnellement bas de 2,9% – quasiment un record mondial -, en baisse sensible depuis un an (où il n’était déjà plus que de 3,5%).

Il faut savoir que le taux de 3% est souvent considéré par les économistes comme « incompressible » et équivalent à un plein emploi, du fait des délais d’attente entre deux emplois et d’un pourcentage inévitable de personnes inaptes à l’emploi.

Pourtant, mettant à mal cette théorie, quelques cantons suisses réalisent la prouesse d’avoir un taux de chômage encore très inférieur : le taux de chômage en Suisse alémanique tombe à 2,4%, il n’est que de 2,3 % dans le canton de Berne, et même de… 0,9 % dans les cantons de Nidwald, et Obwald. En revanche, le taux de chômage est le plus élevé en Suisse romande, et culmine à 5,4% dans le canton de Genève.

Au niveau national, le chômage des jeunes de moins de 24 ans est quant à lui tombé au taux incroyablement bas de 2,7 %.

Et le nombre d’offres d’emploi augmente…

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Dans le même temps, le cabinet d’audit Ernst & Young annonce que ce petit pays de huit millions d’habitants est passé de la 14e à la 12e place du classement des lieux d’investissements en Europe.

Quant à la croissance du produit intérieur brut de la Suisse, elle devrait atteindre 2,1 % en 2014, ce qui est exceptionnel compte tenu du marasme économique de tous les pays qui entourent notre petit voisin.

Sources :

Ce même lundi 7 juillet, on a appris en revanche que la production industrielle allemande – pourtant donnée en exemple dans tous les pays de la zone euro et en particulier en France – a plongé de -1,8% en mai par rapport à avril, en données corrigées des variations saisonnières.

L’ensemble des conjoncturistes, qui tablaient sur une stabilisation, ont été surpris par cette mauvaise nouvelle. Ils en tirent la conséquence que la croissance de la première économie européenne devrait être nettement plus faible qu’espérée au deuxième trimestre 2014. En bref, le redémarrage de la croissance en Europe, c’est encore raté !

Source : http://www.romandie.com/news/Allemagne-coup-de-frein-en-vue-sur-la-croissance-au-deuxieme_RP/494816.rom

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Source : Upr.fr

Informations complémentaires :

 
 

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