Les syndicats appellent à défiler contre l'austérité

C'est assez pitoyable de voir le jeu des syndicats qui mangent dans la main du gouvernement, et servent de simples soupapes de sécurité pour le peuple. On dirait une Cocotte-minute et son siffleur. Au final c'est toujours les mêmes qui vont morfler, oui, comme d'habitude... Au lieu d'aller directement au BUT... Je parie qu'on va encore vous faire défiler dans tout Paris pour vous fatiguer ! Quelle blague.... Certains dormiront bien ce soir ; ) Merci qui ?

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Photo d'illustration © Gael Cornier / PhotoPQR/Le Parisien

PARIS (Reuters) - Près de 200 défilés et rassemblements, accompagnés de grèves limitées, sont annoncés mardi en France à l'appel de cinq syndicats dénonçant le plan d'austérité du gouvernement.

Des perturbations sont surtout attendues dans les transports lors de cette journée interprofessionnelle des syndicats CGT-CFDT-FSU-Unsa-Solidaires, la première depuis le conflit des retraites de l'automne dernier.

Les organisations n'ayant pu se mettre d'accord sur ses modalités d'action, les arrêts de travail seront surtout emmenés par la CGT et Solidaires.

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, qui manifestera mardi à Marseille, a dit qu'il espérait "créer la surprise" lors de cette journée boudée par trois autres syndicats (FO, CFE-CGC, CFTC), sans toutefois fixer d'objectif.

"C'est un message de refus de cette austérité qui, si on laisse faire, peut prendre des proportions beaucoup plus lourdes", explique-t-il dans La Tribune parue lundi.

Selon le dirigeant syndical, la rigueur est restée mesurée pour l'instant uniquement en raison de la proximité de l'élection présidentielle de 2012.

Les syndicats, qui sont restés sur l'échec de la mobilisation contre la réforme des retraites en 2010, reconnaissent qu'il est difficile de mobiliser en période pré-électorale et misent surtout sur les cortèges locaux.

L'intersyndicale critique le dispositif de 12 milliards d'euros annoncé le 24 août par le gouvernement pour réduire le déficit public, le jugeant "injuste et inéquitable" et réclament des mesures pour le pouvoir d'achat et l'emploi.

PEU DE GRÉVISTES DANS LES ÉCOLES

Harlem Désir, premier secrétaire par intérim du Parti socialiste, a estimé que le succès du premier tour de la primaire du PS devait inciter les sympathisants à participer nombreux aux manifestations.

Dans les transports, plusieurs syndicats de la RATP et de la SNCF ont déposé un préavis de grève qui court de lundi soir jusqu'à mercredi matin.

A la SNCF, où la CGT et Sud appellent à la grève, la direction prévoit 4 TGV sur 5 au départ ou à l'arrivée à Paris à l'exception du TGV Atlantique avec 3 trains sur 5 et un TGV sur deux en moyenne pour les lignes province-province.

Il y aura deux TER (Trains express régionaux) sur trois en moyenne et un sur deux pour les trains Intercités.

Sur le réseau RER de la SNCF, le trafic sera normal sur les lignes A et E, il y aura 2 trains sur 3 en moyenne sur la ligne D et 1 train sur 2 en moyenne sur les lignes B et C du RER.

A la RATP, la CGT, Sud et la CFDT ont déposé des préavis de grève.

Le trafic sera normal ou quasi normal sur toutes les lignes de métro à l'exception des lignes 5, 7, 7bis et 9, où il faudra compter entre 1 train sur 2 et 2 trains sur 3.

Les bus rouleront normalement et il y aura 3 trains sur 4 sur le RER A et 1 sur 2 aux heures de pointe sur le RER B.

Dans les écoles, déjà mobilisées le 27 septembre dernier, les syndicats invitent les enseignants du primaire à manifester. Seuls la CGT, Sud éducation et le Snuipp, pour permettre aux enseignants d'aller manifester, appellent à la grève.

En conséquence, le ministère de l'Education nationale n'attend que 2,45% de grévistes dans le premier degré, selon un communiqué.

Dans le secteur de l'énergie, la CGT appelle à des arrêts de travail chez les gaziers et les électriciens. Des baisses de charges dans les centrales nucléaires sont vraisemblables, a indiqué un porte-parole.

Le Syndicat de la magistrature dit soutenir la mobilisation d'autant que les justiciables "vont être durement touchés par le désengagement financier de l'Etat: depuis le 1er octobre, l'accès à la justice est conditionné par le paiement d'une taxe de 35 euros."

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

Source : Reuters

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