Il a promis qu'en 2035, sa ville sera la plus "green" des États-Unis. Avec des diodes électroluminescentes, le maire de la Cité des anges est en train de remplacer les mythiques lueurs orangées de sa ville par un système moins énergivore et connecté.
L'éclairage public de Los Angeles, dont la lumière orangée si caractéristique a inspiré tant de réalisateurs de cinéma, appartiendra bientôt à l'Histoire. Elle est peu à peu remplacée par une lueur blanche et directe, celle des diodes électroluminescentes (LED). Sur les 200 000 lampadaires que compte la ville, 140 000 en déjà ont été équipés depuis 2013. La deuxième plus grande métropole des États-Unis entend ainsi se doter d'un éclairage moins énergivore, et plus sûr.
En plus de ne consommer que très peu d'énergie, ces diodes électroluminescentes affichent une durée de vie, une précision et une résistance bien supérieures à celles des ampoules qui équipent les lampadaires traditionnels. Mais celles dont est en train de se doter Los Angeles disposent d'une particularité : elles sont reliées au cloud, c'est à dire à des serveurs où sont stockées les données.
L'objectif de la municipalité : être la première ville à tester l'ensemble de ses luminaires de systèmes de contrôle à distance. Pour ce faire, elle a fait appel à la société néerlandaise Philips Lighting, qui développe un système pionnier de LED connectées à des puces. Son nom : Philips City Touch.
Cette solution entre dans le cadre du programme Great Streets. Le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, entend ainsi faire de sa ville la championne américaine de la qualité de vie à l’horizon 2035. Notamment en rendant ses rues plus conviviales, mieux éclairées, plus sûres. Et en réduisant sa consommation d’électricité.
12.000 kilomètres de rue éclairées aux LED
Et cela semble bien parti : alors que seule la moitié de ses lampadaires ont été équipés de diodes, la ville a déjà constaté une baisse de 60 % de sa consommation en électricité sur un an, ce qui représente pour elle une économie de sept millions de dollars. C'est ce qu'explique, dans une vidéo, Ed Ebrahimian, responsable de la gestion de l’éclairage public à Los Angeles.
Avec la mise en place des puces connectées, la ville fera encore plus d’économies d’énergie et d’argent, assure-t-il, puisque les lampadaires nécessiteront moins de temps de mise en service et des frais d’installation moindres.
Dernier avantage : Si un lampadaire tombe en panne, il peut être réparé plus rapidement que ses ancêtres, puisque son fonctionnement est piloté séparément, en temps réel. Et nul besoin de faire appel à son fabricant, ce qui permet de limiter drastiquement la maintenance, dans une ville dotée de 400 design de lampadaires différents.
Lara Charmeil
Journaliste à We Demain
@LaraCharmeil
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