M. Sarkozy, c’est pour crime contre l’Humanité qu’on devrait vous inculper

Ses adversaires de gauche comme de droite avaient beau le persuader d’abandonner toute ambition politique, Nicolas Sarkozy n’a rien voulu entendre. Pour certains, sa mise en examen, pourtant très largement justifiée, est la conséquence de son obstination ! Pour d’autres, ce n’est pas seulement pour « corruption active » qu’il devrait être inculpé mais pour crime contre l’Humanité en Libye.

Après avoir été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Nanterre, une première dans l’histoire de la cinquième République, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour « corruption active », « trafic d'influence » et « recel de violation du secret professionnel » dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 juillet dans le cadre d'une enquête sur un présumé trafic d'influence.

Réglementé par l'article 433-1 du code pénal, ce délit de « corruption active » est le plus grave puisqu’il prévoit une peine pouvant aller jusqu'à 10 ans d’emprisonnement. En cas de condamnation, Sarkozy pourrait même, selon l'article 432-17 du code pénal, voir son éventuelle condamnation assortie d'une peine complémentaire, prévoyant la déchéance des droits civils et civiques, l'interdiction d'exercer une fonction publique ou une profession, ou encore l'exclusion des listes électorales pour une durée limitée.

Il paraît que tout se paye dans la vie. Pas si sûr, bien des hommes ayant commis des délits infiniment plus graves que la corruption ou le trafic d’influence vivent dans l’impunité. C’est le cas de George W. Bush, de Paul Wolfowitz, de Donald Rumsfeld, de Paul Bremer, de Tony Blair…, qui sont coupables de crimes contre l’Humanité en Irak. Outre les deux millions d’Irakiens morts à la suite du blocus imposé entre 1991 et 2003, la croisade américano-britannique de 2003 a fait jusqu’à présent près d’un million et demi de morts. Et c’est loin d’être terminé.

Pour le même chef d’accusation, Nicolas Sarkozy et ses propagandistes « philosophes » ou « journalistes », devraient répondre de leurs crimes pour avoir envahi et détruit la Libye, provoquant ainsi la mort de 80.000 personnes et l’exil de trois millions de Libyens. Selon les impérialistes et les néocolonialistes qui avaient appelé ou cautionné ce génocide, c’était pour « éviter un bain de sang à Benghazi » ! Pour les racistes qui se font encore passer pour des militants des droits de l’homme, c’était pour instaurer la démocratie chez Kadhafi ! Pour les rares intègres et courageux en France, c'était pour faire taire à jamais un témoin très gênant : Kadhafi, qu'on sait maintenant dans quelles conditions et pour quelles raisons il a été executé ! Exactement comme Saddam Hussein en 2013.   

Mais dans ce crime contre l’Humanité commis en Libye, il n’y a pas que Sarkozy et sa clique. Il y a aussi et surtout les deux Qataris, Hamad Ben Khalifa al-Thani et son Premier ministre Hamad Ben Jassim, et le Tunisien Béji Caïd Essebsi, qui a mis le sud tunisien à la disposition des envahisseurs et des néocolonialistes pour détruire la Libye. Il est vrai qu'à l'époque, il était en parfaite adéquation avec l'hystérie pseudo-révolutionnaire des Tunisiens.


 

Lilia Ben Rejeb   

Source : Tunisie-secret.com

Informations complémentaire :

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