A mon humble avis, cette décision des juges est stratégique pour pouvoir appuyer sur les dossiers avec plus d'éléments (vidéo informations complémentaires).
Conlusion : les autres missles sont toujours en vol... ; ))) Qu'il profite bien de cette accalmie temporaire... ; )

Nicolas Sarkozy n'est plus mis en examen, mais son nom apparaît toujours dans quatre dossiers judiciaires (AFP THOMAS SAMSON)
Après le non-lieu en sa faveur dans l'affaire Bettencourt, le nom de Nicolas Sarkozy apparaît toujours dans d'autres dossiers intéressant la justice : attentat de Karachi, accusation de financement libyen de sa campagne de 2007, sondages de l'Élysée, et arbitrage Tapie.
Dans ces affaires, l'ex-chef de l'État n'est pas judiciairement mis en cause.
- Affaire Karachi et le financement de la campagne Balladur
Dans ce dossier, deux juges enquêtent sur un éventuel financement occulte de la campagne présidentielle d'Édouard Balladur en 1995. Si Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, deux proches de Nicolas Sarkozy (alors porte-parole de la campagne d'Édouard Balladur), l'ex-président de la République n'est pas mis en cause dans ce dossier.
C'est pourtant en marge de cette affaire que s'est concrétisé pour lui jeudi un nouveau front judiciaire. En septembre 2011, l'Élysée affirmait dans un communiqué que dans "l'affaire dite de Karachi, le nom du chef de l'État n'apparaît dans aucun des éléments du dossier", laissant supposer qu'il avait pu avoir connaissance de pièces couvertes par le secret de l'instruction.
La chambre de l'instruction a autorisé les juges à enquêter sur une éventuelle complicité de violation de ce secret par l'ex-président.
- Financement de la campagne présidentielle de 2007
Des juges enquêtent depuis avril, notamment pour corruption et abus de biens sociaux, concernant les accusations de financement de la campagne de 2007 portées par l'intermédiaire Ziad Takieddine.
L'homme d'affaires franco-libanais avait affirmé le 19 décembre 2012 détenir les preuves d'un financement par la Libye de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, sans toutefois les fournir. Son domicile a été perquisitionné en avril.
Ce fut également le cas, en février, du domicile et du cabinet de Claude Guéant. Les enquêteurs avaient alors notamment retrouvé trace d'un versement de 500 000 euros : le paiement de deux tableaux d'un peintre flamand vendus à un avocat malaisien, selon l'ancien secrétaire général de l'Élysée.
En revanche, le document attribué à un ex-homme de confiance du colonel Kadhafi, faisant état d'un "accord de principe" conclu en 2006 avec Tripoli pour apporter 50 millions d'euros à la campagne du candidat Sarkozy, n'est pas intégré dans cette information judiciaire.
- Sondages de l'Élysée
Un juge enquête, depuis début 2013, sur la régularité des contrats conclus, sans appel d'offres, entre l'Élysée et neuf instituts de sondage à l'époque de Nicolas Sarkozy.
Un bureau et le domicile parisien d'un ex-conseiller présidentiel, Patrick Buisson, ont été perquisitionnés début avril.
- Affaire Tapie
Trois juges d'instruction enquêtent sur la décision prise fin 2007 par l'ex-ministre de l'Économie, Christine Lagarde, actuelle directrice générale du Fonds monétaire international, de recourir à un arbitrage pour solder le contentieux opposant depuis 1993 l'homme d'affaires Bernard Tapie au Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas.
Les juges ont perquisitionné chez Claude Guéant, suggérant qu'ils s'intéressent au rôle de l'ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy dans la décision de recourir à cet arbitrage.
L'ancien président a rencontré au moins six fois Bernard Tapie en 2007, avant son élection, et à 12 reprises une fois installé à l'Élysée, entre le 15 juin 2007 et le 21 novembre 2010.
Source : Sudouest.fr
Informations complémentaires :
Corruption: Z.Takieddine, Les 400 millions € de... par lagon54