Moins de vaches, moins de viande… pour la réduction de l’empreinte carbone (Reinformation.tv)

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Bonjour je n'ai pas voulu réagir à chaud, par ce que c'est une mauvaise habitude, mais ces politiques m'exaspère, enfin tout ça c'est les conneries à Davos, enfin des conneries pas totalement, par ce que le marché du CO2 est estimé à 100.000 milliards d'€uros, alors autant vous dire qu'ils vont aller chercher cet argent (par tout les moyens) dans nos poches.

Pour le reste quand un pays est dirigé par des gens malhonnêtes et corrompue ça donne ça, des milliers d'années avec nos vaches, et tout d'un coup il faudrait en élminer la moitié ! Et ce n'est rien comparé a ce qui nous attend, enfin si nous ne faisons rien.... ce qu'il visent c'est la disparition du pays, et accessoirement de ses habitants historiques.

Mais ça ne semble émouvoir pas grand monde, les gens étant principalement centrés sur eux même, aussi on risque de voir des choses pas piquées des hannetons !

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Bonne journée,

L'Amoufou,

vaches

S’il faut en croire la Cour des comptes, qui fait cette recommandation dans un rapport publié lundi, il va falloir réduire le nombre de vaches, allaitantes et laitières, pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre dans les prochaines années. Une résolution en accord parfait avec les conclusions du GIEC à la fin mars qui recommandait une réduction importante de la consommation de viande.

L’être humain se définit ainsi peu à peu par son « empreinte carbone ». Ce qu’il produit comme gaz à effet de serre, ce qu’il nécessite comme production de CO2 : autrement dit ce qu’il coûte à la Terre, ce dont il sera redevable à Gaïa. Là où intelligence et tempérance devraient régler les appétits humains, la fausse convenance écologiste entend régenter l’agriculture et l’alimentation – et peu importe les contradictions.

Les vaches : la cible carbone pour un changement d’alimentation

Il faut diminuer le cheptel, à cause du climat. Dans son rapport du 22 mai sur les soutiens publics aux éleveurs de bovins entre 2015 et 2022, la Cour des comptes fait état d’un « bilan de l’élevage bovin défavorable ». La France s’est engagée en matière de réduction des émissions de méthane (via l’accord international Global Methane Pledge). Il faut par conséquent que le gouvernement définisse et rende publique « une stratégie de réduction » de sa population bovine. Ce, alors même qu’il prônait et tentait de mettre en œuvre une politique de soutien et de valorisation, contre la décapitalisation en marche du cheptel.

Les chiffres sont brandis : la France, premier producteur européen de viande bovine et deuxième troupeau laitier derrière l’Allemagne, produirait aussi via cet élevage 11,8 % des émissions du pays, et 45 % des émissions agricoles, principalement à cause du méthane produit lors de la digestion des animaux. Le cheptel bovin des 17 millions de têtes pourrait ainsi refluer à environ 15 millions en 2035 et 13,5 millions en 2050.

Pour ce faire, il est aisé d’attaquer en amont. La Cour des comptes préconise de revoir les dispositifs de soutien aux éleveurs, en reconsidérant la logique d’attribution des aides : ceux dont les « performances socio-environnementales » ne seront pas suffisantes disparaîtront de facto. A ces derniers, la Cour propose « une nécessaire reconversion » pour laquelle les crédits devraient être augmentés.

La réduction du cheptel français est déjà en cours

La tendance n’était pourtant pas positive. Le cheptel n’en finit pas de baisser, d’année en année : – 10 % en six ans. En janvier, la fédération des éleveurs bovins (FNB) avait même alerté sur une « pénurie » de viande de bœuf française et une hausse fatale des importations. Selon une note de conjoncture de l’établissement FranceAgriMer, un quart du bœuf consommé en France est importé, contre moins de 20 % quelques années plus tôt. « Les ovins ont connu ça dans les années 1980 », a relevé son président Bruno Dufayet, rappelant que plus de la moitié de la viande d’agneau consommée en France est aujourd’hui importée.

Mais la Cour des comptes réclame une baisse pilotée et plus drastique.

Ce sont les Français qui sont pointés du doigt : ils ne se sont pas arrêtés de consommer de la viande rouge. Pour la seconde année consécutive, en 2022, la consommation de viande a même cessé de chuter en France et a affiché, pour le bœuf, une hausse supérieure à 1 %. Le tiers des Français qui consomment davantage que le plafond de 500 g par semaine de viande rouge préconisé par le plan national nutrition santé, sont encore bien là. Et surtout, d’après les projections, la consommation de viande mondiale devrait augmenter de 70 % d’ici à 2050, selon l’ONG World Resources Institute. Il faut donc prendre le taureau par les cornes…

Et cette politique est mondialement assumée par les décideurs. A New-York, les écoles de la ville s’abstiennent déjà de servir de la viande les lundis et vendredis. Et les hôpitaux publics distribuent uniquement des plats végétariens, sauf demande particulière… Le maire, Eric Adams, végétalien convaincu, vient d’adhérer à la Déclaration Good Food Cities du C40 (réseau de presque 100 grandes villes du monde) qui préconise un « régime planétaire sain » pour tous d’ici 2030, définie par plus « d’aliments à base de plantes », moins de viande et de produits laitiers. Clairement, il y aura bientôt, à New-York, de nouvelles limites au service de viande rouge.

Viande de laboratoire et plantes génétiquement modifiées

C’est nier les efforts qui sont faits pour revenir à une agriculture non intensive et en intelligence avec la nature : une agriculture régénératrice qui inclut et soutient les fonctions naturelles de l’écosystème, et permet par exemple au bétail de se nourrir sur des sols en rotation avec les cultures – et de nourrir celles-ci par leurs excréments. Le bilan carbone de ces bovins peut alors se révéler nul, voire négatif !

Et puis c’est aussi nier le flou artistique qui règne sur ce qu’on appelle à tort la « viande » de synthèse, à laquelle les dirigeants déroulent le tapis rouge. En France, la semaine dernière, Bruno Le Maire inaugurait dans le Loiret une usine « 100 % végétale » qui produit des nuggets, des steaks, des saucisses sans protéines animales. La Maison Blanche, elle, dans un rapport du mois de mars, a encouragé l’agriculture « centrée sur le climat », à travers l’industrie biotechnologique : autrement dit, plus de viandes cultivées en laboratoire et de plantes génétiquement modifiées. On veut prendre le contrôle de l’alimentation.

Il est pourtant plaisant de comparer la certitude absolue qu’on affiche en matière d’évaluation du poids carbone de l’élevage bovin et les immenses zones d’ombre concernant cette « viande » de synthèse.

Le 25 février dernier, une tribune publiée dans Le Monde mettait en avant les craintes d’une soixantaine de scientifiques et de membres de sociétés savantes qui avertissaient sur les dangers potentiels de la commercialisation prématurée des produits issus de « cellules musculaires cultivées » : les évaluations en termes sanitaires sont proches de zéro… Et puis, les rares évaluations scientifiques sur les bénéfices environnementaux ne sont guère d’accord. Une très récente étude de l’Université de Californie démontrait que l’empreinte carbone de la production de viande dite artificielle, si elle s’étend avec les méthodes de production actuelles, pourrait être « entre quatre et vingt-cinq fois » plus nocive pour le climat que celle du bœuf ordinaire…

Et personne ne se pose la question de la bonne vieille économie rurale locale ?

Clémentine Jallais

 

Source(s) : Reinformation.tv via Le Blog à Lupus

 

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