Moody’s abaisse la note de banques suédoises, norvégiennes et belges

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L’agence d’évaluation Moody’s Investors Service a abaissé vendredi d’un à deux crans la note de quatre grandes institutions financières scandinaves, citant le plus souvent leur faible rentabilité et leur dépendance envers les marchés en matière de refinancement, ainsi que l’ancienne filiale du groupe franco-belge Dexia en cours de démantèlement.

Moody’s a dégradé d’un cran les notes de Nordea Bank et de Svenska Handelbanken (à Aa3) et de deux crans celle de la banque agricole Landshypotek (à Baa2), selon un communiqué de l’agence.

Moody’s explique que ces banques souffrent de leur dépendance envers les marchés en matière de refinancement, même si leur accès au marché des capitaux a pu s’effectuer ces dernières années sans trop de problème.

Elle relève aussi leur rentabilité modeste, en raison d’une concurrence féroce sur le marché de la banque de détail et les risques pesant en matière de qualité d’actifs, en raison de la crise en Europe.

Moody’s a en revanche confirmé la note des banques SEB (à A1) et Swedbank (à A2).

L’agence a simultanément dégradé d’un cran la note de la banque norvégienne DNB Bank (à A1), là encore en raison de l’importance de ses refinancements sur le marché, qui couvrent jusqu’à 40 % de ses besoins.

Dexia

L’agence de notation Moody’s Investors Service a abaissé d’un cran, de A3 à Baa1, la note long terme d’ex-Dexia Bank Belgium (rebaptisée Belfius), ancienne filiale du groupe franco-belge Dexia en cours de démantèlement, a-t-elle annoncé jeudi dans un communiqué.

La note Baa1 est assortie d’une perspective stable, ajoute Moody’s.

La réévaluation de la note long terme de DBB fait directement suite à l’abaissement par Moody’s de la note de solidité financière de DBB à D- avec perspective positive contre D auparavant, a indiqué Moody’s.

L’agence explique que cette décision reflète, dans le contexte macro-économique et de financement actuel défavorable, une position de liquidité toujours fragile de la banque, un risque d’emprunteur relativement élevé et un manque de visibilité sur sa faculté à générer un profit suffisant dans un futur proche pour augmenter sa capacité d’absorber des pertes.

Afp

 

Source : RealsInfo / Afp


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