Mort de Sarah Halimi : la Cour de cassation confirme l’irresponsabilité de son meurtrier, qui ne sera pas jugé (Lemonde.fr)

(Temps de lecture: 3 - 5 minutes)
5 of 5 (3 Votes)

Bonjour, je suis désolé de vous sortir cette histoire sordide en Une, mais c'est parce que ça corrobore parfaitement le témoignage d'Hervé Moreau...

Comme les magistrats n'appliquent plus aucune répression, les délinquants se sentent pousser des ailes et ne respectent même plus la police, ils n'ont plus peur de rien, puisque de toute manière il n'y a pas de sanction.

Il y a aussi le fait qu'ils n'ont pas construit assez de places de prisons, et que l'on a des taux d'occupation de 130%

Encore une histoire de sous (et d'idéologie) tout ça, mais ça n'intéresse personne.

Pour le reste je vous laisse juger...

Amitiés,

L'Amourfou.

Sarah Halimi
La Cour de cassation a tranché : il n’y aura pas de procès pour le meurtrier de Sarah Halimi.
TIBOR BOGNAR / PHOTONONSTOP

Le pourvoi de la famille de la victime, qui espérait un procès, a été rejeté. Les expertises psychiatriques concluaient que Kobili Traoré avait commis les faits au cours d’une « bouffée délirante » sur fonds de forte consommation de cannabis.

Il n’y aura pas de procès dans l’affaire Sarah Halimi, sexagénaire juive tuée en 2017 à Paris : la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a rejeté le pourvoi formé par la famille de Mme Halimi contre la décision rendue en 2019 par la cour d’appel de Paris, qui avait déclaré l’homme irresponsable pénalement sur la base de trois expertises, selon lesquelles il avait commis les faits au cours d’une « bouffée délirante » sur fonds de forte consommation de cannabis. La Cour de cassation, tout en entérinant le caractère antisémite du crime, a confirmé, mercredi 14 avril, l’irresponsabilité pénale du meurtrier.

Cette décision, qui ne remet pas en cause son hospitalisation psychiatrique ordonnée par la justice, a suscité déception et colère des représentants de la communauté juive. « C’est un drame supplémentaire qui s’ajoute à cette tragédie », a déploré la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme). « Désormais, on peut dans notre pays torturer et tuer des Juifs en toute impunité », a vivement réagi le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Francis Kalifat.

« Les citoyens français de confessions juives doivent-ils aujourd’hui prendre leur propre disposition pour assurer leur propre sécurité ? », est allée jusqu’à déclarer l’une des avocats de la famille Halimi, Me Muriel Ouaknine Melki, annonçant vouloir porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

Pour la défense, au contraire, la Cour a maintenu sa jurisprudence « malgré la pression politique ou médiatique » : « On peut comprendre la frustration des victimes en l’absence de procès mais, en l’état actuel, notre droit refuse le jugement des actes de ceux dont le consentement a été aboli », s’est félicité Me Patrice Spinosi.

Article réservé à nos abonnés - Lire aussi L’irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi en débat à la Cour de cassation

La polémique

L’affaire, qui suscite la controverse depuis quatre ans en France et en Israël, notamment sur l’antisémitisme qui imprégnerait certains quartiers populaires, remonte au 4 avril 2017. Cette nuit-là, Kobili Traoré, 27 ans, de confession musulmane, fait irruption chez sa voisine de 65 ans, Lucie Attal aussi appelée Sarah Halimi. Aux cris de « Allahou akbar ! », il la roue de coups en récitant des versets du Coran, avant de la jeter par-dessus le balcon de leur HLM de Belleville, dans l’est de Paris. Le jeune homme, fort consommateur de cannabis depuis l’adolescence, est arrêté et immédiatement hospitalisé.

Source : Lemonde.fr

Informations complémentaires :


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s