Moscovici table sur une croissance quasi nulle...

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Comme dirait un ami (qui se reconnaîtra), « qui se ressemble s’assemble... »

Il n’a qu'à avoir un peu de volonté et résister aux Américains, et nous redonner notre indépendance monétaire, et moi je lui en donne de la croissance… ; )

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Le ministre français de l'Économie Pierre Moscovici a revu à la baisse sa prévision de croissance pour l'année en cours, estimant désormais que le PIB (produit intérieur brut) du pays devrait évoluer entre - 0,1 % et + 0,1 %, tout en assurant que le pays était bien sorti de la récession. Le gouvernement tablait jusqu'à présent sur une modeste croissance de l'ordre de 0,1 % de l'économie du pays. En dépit de cette révision à la baisse, le ministre, interrogé par le quotidien Nice Matin, estime que "l'économie française est sortie de la récession et qu'elle amorce une reprise qui doit être durable, de plus en plus forte et créatrice d'emplois".

"Ce qui est important, c'est que la tendance s'est inversée. Après deux trimestres de croissance négative, le dernier de 2012 et le premier de 2013, les deuxième et troisième trimestres 2013 renoueront avec une croissance positive", a-t-il pronostiqué, en notant que "tous les indicateurs s'amélioraient, à commencer par la production industrielle". "J'ai toutes les raisons de penser que 2014 sera la première année de croissance véritable depuis trois ans", a-t-il assuré.

"Réduire les déficits légués par la droite"

Pour autant, la stagnation de l'économie cette année complique encore davantage la préparation du budget de l'année prochaine. M. Moscovici a indiqué à Nice Matin que le budget 2014, qui sera révélé dans quelques semaines, prévoirait une hausse des prélèvements obligatoires équivalant à 0,3 % du produit intérieur brut.

"Nous devons réduire les déficits légués par la droite, mais le faire à un rythme qui ne contrarie pas la croissance. Nous le ferons d'abord, comme le recommande le Fonds monétaire international, par des économies sur les dépenses publiques et, ensuite, par une hausse limitée des prélèvements obligatoires, de 0,3 % du PIB, toujours dans la justice sociale", a expliqué M. Moscovici. "La gauche est loin de chercher à matraquer fiscalement les Français, elle s'emploie au contraire à stabiliser progressivement les prélèvements obligatoires", s'est-il défendu.

 

Source : Lepoint.fr via ...

Informations complémentaires :


Pierre Moscovici hué devant un cercle d... par LeLab_E1

 


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