Nouvelle journée de grève générale en Grèce

Les banques française victimes d'un Trojan Grec ! Ah la blague ! Elles n'ont qu'à éviter de capitaliser sur la misère du monde !  Et les médias complices peuvent toujours cacher ou instrumentaliser les vidéos sur le net... Là-bas ça ne changera pas grand chose ! Chauffe Marcel... Alors il va se tendre jusqu'où l'élastique démocratique ? Qui prend les paris ??

 

Les administrations et les transports maritimes et urbains sont sérieusement perturbés mercredi 15 juin en Grèce, jour de grève générale à l'appel des principales centrales du pays, tandis que des manifestations massives se préparent à Athènes et dans d'autres villes.

La date de la grève générale n’a pas été choisie au hasard. C’est ce mercredi que le gouvernement socialiste de Georges Papandréou va soumettre au parlement l'examen du projet de loi budgétaire comprenant un nouveau plan d'austérité pour cinq ans. 

Ce plan réclamé par les créanciers du pays (en l’occurrence l’Union européenne et le Fonds monétaire international) est la condition sine qua non au versement de l’aide internationale. Les manifestants espèrent boucler les accès au parlement grec, en formant une chaîne humaine, pour empêcher les députés de se réunir.

Tension sociale

La tension sociale ne cesse de monter en Grèce ces derniers jours. Depuis trois semaines, des dizaines de milliers de personnes occupent la place Syntagma à Athènes pour dénoncer "la nouvelle rigueur", qui devrait être imposée au pays selon le projet budgétaire à moyen terme 2012-2015.

Le plan du Pasok (le parti socialiste grec) prévoit en effet de nouvelles augmentations d’impôts et la privatisation d'une trentaine d'entreprises. Des mesures de restriction qui interviennent après une première vague d’austérité en 2010 ayant provoqué une hausse de 16 % du taux de chômage.

Dans la rue mercredi 15 juin, les slogans et banderoles parient sur un vaste soulèvement populaire, certains collectant des signatures pour un référendum sur le plan d'austérité. "Para todos todo" ("tout pour tout le monde") peut-on lire en espagnol sur une banderole devant le Parlement. Sur d'autres, est inscrit "Voleurs, prenez vos bagages et quittez le pays". "C'est à nous de parler maintenant".

Le cas grec fait débat

Les pays de la zone euro se sont de nouveau penchés mardi 14 juin sur la Grèce. Mais les discussions peinent à aboutir en raison de divergences sur l'effort à demander aux banques créancières du pays, menacé de banqueroute selon les agences de notation.

L'agence Standard and Poor's vient de dégrader la note souveraine de la Grèce considérant que le risque de défaut de paiement du pays s'est encore accru. Désormais classé CCC, la Grèce est devenu l’Etat le plus mal classé au monde.

Source : La Croix

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