Pasqua le retour … devant la justice

Il est quand même à noter que, vu l'importance du personnage au sein de notre république, il y reste toutefois assez discret.... Et pourtant...

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Procès. L’ex-Premier flic de France comparaît avec dix autres prévenus, dont André Santini, dans l’affaire de la fondation d’art Jean-Hamon. Des fonds publics auraient été détournés pour ce musée qui n’a jamais vu le jour.

A 85 ans, Charles Pasqua est retiré de la vie politique. En septembre 2011, ce pilier de la famille gaulliste avait décidé de ne pas se représenter aux sénatoriales dans les Hauts-de-Seine, le département le plus riche de France qu’il a par ailleurs présidé pendant 19 ans jusqu’en 2004. Mais l’ancien ministre de l’Intérieur n’en a pas fini avec la justice. A partir d’aujourd’hui, Charles Pasqua et dix autres prévenus devront s’expliquer devant le tribunal correctionnel de Versailles sur de présumés détournements de fonds publics, notamment un système de facturation pour un musée n’ayant jamais vu le jour. Parmi eux, figure aussi l’ancien ministre André Santini, et toujours maire d’Issy-les-Moulineaux.

L’affaire de la fondation d’art Jean-Hamon remonte à novembre 2000, lorsque le conseil général des Hauts-de-Seine et la ville d’Issy-les-Moulineaux créent le syndicat mixte de l’Ile-Saint-Germain (SMISG). La structure avait pour objet de recevoir près de 200 œuvres d’art contemporain, d’une valeur estimée à plus de 7 millions d’euros, de la part du promoteur immobilier et mécène Jean Hamon.

En échange, le syndicat mixte s’engageait à stocker et entretenir les œuvres dans la propriété du donateur, à Bullion dans les Yvelines, le temps de construire un musée. Mais le musée n’a jamais vu le jour, le permis de construire ayant été annulé par la justice en 2004 après un recours d’associations écologistes. Des mouvements de fonds entre le SMISG et différentes sociétés gérées par Jean Hamon et ses proches ont été mis au jour. Charles Pasqua et André Santini sont mis en examen pour « détournements de fonds publics » et « recel de faux ». Jean Hamon doit répondre d’« abus de biens sociaux » et « faux et usage de faux » : il aurait utilisé ces fonds à des fins personnelles, comme des voyages, des réceptions et divers achats.

 

Source : Leprogres.fr

 


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