Plus de 50% de Gaza est désormais annexé par Israël (Franck Pengam)

Cher lecteur,

Une information capitale vient de filtrer, ignorée par la plupart des médias mainstream...

Israël vient de s'emparer de plus de la moitié du territoire de Gaza, transformant ces zones en "zones de sécurité" interdites aux Palestiniens et redéfinissant de facto les frontières de la région.

Cette annexion territoriale massive, particulièrement visible dans le sud de Gaza, change fondamentalement la carte du Moyen-Orient et créé un précédent géopolitique majeur dont les répercussions dépasseront largement cette région.

Une annexion territoriale massive passée sous silence

L'ampleur de cette prise de contrôle est stupéfiante :

• Plus de 50% du territoire de Gaza est désormais inaccessible aux Palestiniens

• Une zone tampon dans le sud de Rafah représente à elle seule 1/5ème du territoire de Gaza (environ 29 miles carrés)

• Le ministre de la Défense israélien Katz a explicitement déclaré : "Tout Rafah sera évacué et il y aura une zone de sécurité"

• Gaza est désormais entièrement encerclé par Israël, y compris sa frontière sud avec l'Égypte qui échappait auparavant au contrôle israélien

Cette opération modifie la géographie même de la région, rendant Gaza plus petit et isolé, tout en coupant complètement son accès à l'Égypte, qui était vital pour l'aide humanitaire et les évacuations médicales.

Une stratégie de fragmentation systématique du territoire

Au-delà des simples zones tampons frontalières, Israël a mis en place un système complexe d'isolement territorial :

• Deux corridors militaires divisent désormais Gaza en segments distincts : le corridor de Netzarim et le nouveau corridor de Morag

• Ces corridors créent deux enclaves isolées où les Palestiniens sont confinés

• Le corridor de Morag coupe Rafah et le sud de Gaza du reste du territoire

• Les zones tampon s'ajoutent à d'autres zones tampon, créant ce qu'un professeur israélien décrit comme "de grands fossés autour des enclaves rétrécissantes de la population restante de Gaza"

Yaakov Garb, professeur d'études environnementales à l'Université Ben Gourion en Israël, qui a analysé les cartes militaires israéliennes, confirme que ces zones interdites aux Palestiniens constituent plus de la moitié du territoire.

Des "zones de mort" aux limites délibérément floues

Un rapport publié la semaine dernière par Breaking the Silence, un groupe israélien qui recueille les témoignages de vétérans militaires israéliens, révèle des détails troublants :

• Ces zones tampons sont devenues des "zones de mort palestiniennes d'énormes proportions"

• Les soldats et officiers qui ont participé à la création de ces périmètres admettent qu'ils ne sont "ni clairement marqués ni définis"

• Cette ambiguïté met "la vie de tout Palestinien qui franchit cette ligne imaginaire en danger"

• Les photos aériennes montrent que bâtiments et terres agricoles ont été systématiquement détruits, transformant ces zones tampons en "terres dévastées"

L'armée israélienne affirme que ces zones visent à "empêcher l'ennemi de mener des activités terroristes offensives" contre Israël, mais leur étendue massive et leur caractère indéfini soulèvent des questions fondamentales sur leur véritable objectif.

Une dissidence croissante au sein même d'Israël

Cette stratégie d'annexion territoriale provoque désormais une contestation interne en Israël :

• Plusieurs milliers de réservistes, pilotes, médecins militaires et responsables du renseignement ont publié des lettres ouvertes appelant à un changement de cap

• Ces lettres accusent le gouvernement d'extrême droite de privilégier ses intérêts politiques étroits au détriment de la sécurité du pays

• Des dizaines de milliers d'Israéliens ont également manifesté contre la reprise de la guerre

• Les premiers réservistes de l'armée de l'air dont la lettre a inspiré d'autres ont été démis de leurs fonctions

Netanyahu a qualifié ces contestataires de "groupes marginaux radicaux", les accusant sans preuve de recevoir des financements étrangers, révélant la fragilité croissante de sa position politique.

La véritable signification géopolitique de cette annexion

Au-delà du conflit immédiat, cette annexion territoriale révèle plusieurs dynamiques fondamentales :

• Un précédent dangereux d'annexion de facto qui pourrait être reproduit dans d'autres conflits mondiaux

• Une remise en question profonde du droit international et des frontières reconnues

• Un silence troublant des puissances occidentales face à cette redéfinition unilatérale des frontières

• L'émergence d'une nouvelle doctrine territoriale qui privilégie la "sécurité" sur la souveraineté

Ces évolutions s'inscrivent dans une tendance plus large de fracturation de l'ordre international que nous analysons depuis des années dans Géopolitique Profonde.

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• Les véritables objectifs stratégiques derrière cette annexion territoriale et ses implications à long terme

• Comment cette redéfinition des frontières s'inscrit dans une vision géopolitique plus large pour le Moyen-Orient

• Le rôle des puissances régionales et mondiales dans cette transformation silencieuse de la carte

• Les prochaines étapes probables de cette stratégie territoriale et ses conséquences pour l'équilibre mondial

Nos analystes, qui suivent l'évolution de ce conflit depuis ses origines, vous offrent une perspective unique que vous ne trouverez dans aucun média traditionnel.

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Bonne lecture, 

Franck Pengam 

Fondateur de Géopolitique Profonde