Vous avez compris bande de No-Life ! Pas plus de 2 heures par jour. Rangez moi ces PC surpuissants de gamer, ces PS3 et WII que je ne saurai voir.
Update 08.02.2013 : Depuis 2 ans j'utilise un logiciel de controle parental que vous pouvez télécharger ici : Child Control, qui permet de totalement customiser les heures d'utilisation du pc et d'internet, par utilisateur et de filtrer les sites et programmes autorisés et cerise sur le gâteau d'obliger l'enfant à faire des pause de 15mn ou plus, toutes les 2h. Vous pouvez aussi définir un programme éducatif, qui ne sera pas décompté du temps passé ou autres, ce programme est une merveille et résiste à mon plus grand fils de 17 ans qui n'a pas réussi à le désactiver.
Bref je vous le recommande chaudement,
F.
Plusieurs députés ont été très touchés des travaux présentés lors de la dernière session du Parlement des enfants, organisée le 5 juin 2010. « L’école Les Alpinias de Petite-Île située dans l’académie de La Réunion a présenté une proposition de loi visant à mieux garantir le droit à l’éducation à la santé, à responsabiliser les pouvoirs publics et les industries de jeux vidéo dans l’éducation à la santé et la protection des enfants et des adolescents contre la cyberaddiction. Les délégués présents en session ont choisi de distinguer cette proposition en la désignant comme étant la seconde meilleure proposition présentée ».
Plusieurs députés ont donc pris sous le bras ce texte pour le présenter officiellement. Visant « à mieux garantir le droit à l’éducation à la santé, à responsabiliser les pouvoirs publics et les industries de jeux vidéo dans l’éducation à la santé et la protection des enfants et des adolescents contre la cyberaddiction » ce texte pointé par Theinternets a été enregistré à l’Assemblée le 13 juillet dernier et publié sur le site hier en fin de journée.
En substance, l’exposé des motifs explique que 1) le jeu vidéo, c’est bien mais 2) « à condition d’en mesurer l’usage et la durée » car « il serait dommage que la passion devienne une addiction ». Avec le train d’effets négatifs : « fatigue visuelle, asociabilité, agressivité, nervosité, vertiges, troubles de la conscience et de l’orientation, voire crises d’épilepsie et nausées, repli sur soi, échec scolaire, perte de la notion du temps, déshydratation et sous-alimentation ».
Tout l’art de cette proposition de loi officielle va donc être de canaliser les habitudes des joueurs, en tenant pour mètre étalon ce principe : « On considère qu’une personne est « accro » aux jeux lorsqu’elle passe plus de 2 heures par jour sur l’ordinateur ou sur console ».
Des programmes, des politiques de sensibilisation
Le texte avalisé par les députés est rythmé par quatre articles. Le premier renvoie au gouvernement le soin de « fixer [dans les trois mois] un programme d’éducation à la santé et de prévention des comportements à risques, en particulier l’usage abusif des jeux vidéo, dans les horaires et programmes de l’école primaire ». Le second, exige un plan d’action dans l’année qui suit l’application de ce texte, « permettant notamment de former et de sensibiliser les professionnels de l’addictologie aux problèmes d’utilisation excessive de jeux vidéo et favoriser leur intervention auprès des élèves et des familles dans le cadre d’actions de prévention. »
Des pauses obligatoires de trente minutes
Le gros du morceau vient ensuite : l’article 3 demande au ministre de la Santé d’élaborer une charte avec l’industrie des jeux vidéo, pour établir « une politique du jeu responsable, en favorisant notamment des sessions de jeu plus courtes et marquées de pauses obligatoires de trente minutes, voire plus pour des jeux de longue durée ». Enfin, le texte prévoit que « les charges qui pourraient résulter pour l’État de l’application de la présente loi sont compensées à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits sur les tabacs ».
Source : PCInpact