L'heure juste sur la NDM-1

 

Ouh… la, la ! Qu'est-ce que c'est que ça ? Ceci n'est pas ma trouvaille, c'est de Dominique qui a mis le nez dessus ! (LOL). Mais ça aurait pu être moi !

Du reste, elle est belle, non ?, cette bactérie. Elle s'appelle NDM-1, mais elle est « un peu » spéciale... Car apparemment c'est une bactérie qui s'intègre aux AUTRES bacilles LOL ! Le virus d’un virus, je n'avais jamais vu ça... ! Et puis elle vient de loin...  ; ))) Bah oui, sinon je ne vous en parlerai pas, mais je vous rassure, ce n'est pas nouveau, ça date de début 2009... Pas étonnant qu'on la retrouve dans E. COLI ; )))) Merci encore à Dominique... Attention toutefois, l'article vient du Canada, bien sûr cf. source, mais le sujet concerne tout le monde ; )

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Personne n'avait entendu son nom avant qu'elle soit isolée pour la première fois en Inde en 2008. Depuis, l'enzyme NDM-1, produite par certaines bactéries et qui rend celles-ci résistantes à la plupart des antibiotiques, se répand peu à peu dans toutes les régions du globe. Sa prolifération est favorisée par la popularité grandissante du tourisme médical dans le sous-continent indien.

Les autorités sanitaires de plusieurs pays comme la Grande-Bretagne, la France, l'Australie, les États-Unis et le Canada sont aux aguets et ont recensé environ 300 nouveaux cas.

À ce jour, 28 cas d'infections reliées à cette enzyme ont été signalés au pays et, selon Santé Canada, ils sont tous associés à des voyages en Inde ou au Pakistan. Deux des personnes infectées ont perdu la vie, soit un Québécois et une Britanno-Colombienne. Ces décès ne sont cependant pas directement liés à la fameuse enzyme.

Un cas particulier

Des chercheurs ontariens pensent toutefois avoir identifié ce qui serait le premier cas d'infection au pays due à l'enzyme NDM-1.

Le patient, un Ontarien âgé de 86 ans, a été hospitalisé en octobre 2010 après avoir été victime d'un accident vasculaire cérébral.

Il n'avait pas voyagé hors de sa région depuis une décennie et aucun membre de sa famille ni aucune proche connaissance n'étaient porteurs de la NDM-1. De plus, personne dans ses contacts ne s'était rendu dans une région du monde où l'enzyme est plus répandue.

La Dre Susan Poutanen, une spécialiste des maladies infectieuses à l'hôpital Mount Sinaï, à Toronto, a précisé que le patient n'avait pas transmis la NDM-1 à d'autres, et que la population générale n'avait pas à s'inquiéter.

Nous ignorons de quelle façon l'homme a pu être touché par une superbactérie, mais il semble qu'il l'aurait contractée dans le sud-ouest de l'Ontario. Nous ne savons pas s'il a attrapé la superbactérie à Toronto ou à l'extérieur de la ville, dans un hôpital ou dans la communauté.

— Dre Susan Poutanen

La Dre Poutanen a transmis ces informations aux hôpitaux et aux laboratoires partout au pays, afin qu'ils surveillent la présence de la NDM-1 chez tous les patients, y compris ceux qui n'ont pas voyagé à l'extérieur du Canada.

La spécialiste estime aussi que les autorités sanitaires devraient signaler tous les cas d'infections dues à la NDM-1, afin que toute augmentation du nombre de cas puisse être détectée et que des mesures soient prises pour contenir l'infection.

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Que veut dire NDM-1 ?

Cela signifie New Delhi métallo-bêta-lactamase (NDM-1). En fait, cette enzyme a été trouvée dans différentes bactéries, comme la bactérie E. coli, qui sont fréquemment la cause de pneumonies et d'infections nosocomiales.

Comment l'infection se développe-t-elle?

Les bactéries associées à la NDM-1 se propagent d'une personne à l'autre, comme d'autres bactéries, lorsque les règles d'hygiène ne sont pas respectées.

La grande majorité des personnes qui sont infectées par des bactéries qui produisent l'enzyme NDM-1 le sont en milieu hospitalier.

Qui peut être infecté?

Les informations disponibles à l'heure actuelle permettent de penser que seulement les personnes ayant reçu des soins médicaux en Inde ou au Pakistan sont à risque d'être en contact avec des bactéries produisant cette enzyme.

Comment les gens peuvent-ils se protéger?

Afin de réduire le risque de transmission de toutes bactéries, une bonne hygiène des mains est essentielle. Il est donc important de se laver les mains en profondeur et avec du savon.

Les Canadiens doivent-ils s'inquiéter?

Le risque pour la santé publique est très faible. La plupart des infections signalées au pays ont été contractées en milieu hospitalier pendant que les patients recevaient un traitement médical en Inde ou au Pakistan.

Existe-t-il des traitements contre les infections résistantes aux antibiotiques?

Plusieurs sortes d'antibiotiques permettent de combattre de nombreux types d'infections. Si une infection ne répond pas à un traitement antibiotique, il en existe généralement un autre qui la combattra avec succès.


Après la grippe A, La bactérie NDM-1 par Wakeup-