Sécurité routière : Valls lance une étude sur les boîtes noires dans les voitures

Écoutez, tout cela est bien louable, mais inutile de vous dire ce qui se profile avec tout ça… À vous d’accepter d’être fliqué 24h/24h ou pas, la prochaine étape, ça sera quoi une caméra chez moi si je fais un avc ?

Heureusement que le ridicule lui ne tue pas… Parce que sinon ça serait une hécatombe (et pourtant il nous fait déjà assez de mal comme ça tous les jours…)

 

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L’objectif du gouvernement est de réduire à 2.000 le nombre des décès sur les routes d’ici à 2020. - AFP

Le ministre de l’Intérieur a demandé au Conseil national de la sécurité routière de se pencher sur la question de l’introduction de «boîtes noires» dans les voitures et sur la pratique de la «remontée interfile» par les deux-roues motorisés. En fin d’année, les routes françaises compteront 4.200 radars.

Vers des boîtes noires dans les voitures ? Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a demandé ce vendredi matin au Conseil national de la sécurité routière réuni en séance plénière de se pencher sur la question. Evoquant ces « enregistreurs de données d’accidents », il a expliqué que «  ces instruments n’ont bien évidemment pas vocation à faire un historique des déplacements des conducteurs, mais simplement à connaître les événements techniques précédents de quelques secondes un accident ». « Si aujourd’hui, la technologie n’est plus un obstacle, il nous reste à arrêter les grands principes de cet outil », a-t-il ajouté, soulignant que des études étaient également en cours sur le sujet en Europe.

Réduire le délai d’obtention du permis

Manuel Valls a également annoncé «  la mise en place, dès le mois prochain, d’un groupe de travail sur l’examen du permis de conduire. La dernière réforme date de 2009. Il faut aller plus loin, et notamment réduire le délai d’obtention du permis, qui est aujourd’hui en moyenne de 86 jours », a-t-il ajouté.

« Il nous faut avancer sur la remontée interfile » des deux roues entre les voitures, a également déclaré le ministre, qui a souhaité « travailler sur la base d’une expérimentation ». Cette pratique répandue chez les motards est tolérée mais illégale.

Enfin, Manuel Valls a évoqué la question de la réduction de la vitesse. «  Je reste convaincu que c’est en baissant davantage la vitesse sur les routes, et notamment les routes secondaires, que nous aurons une baisse de la mortalité », a-t-il dit. « Si demain, il faut des mesures dans ce sens, je n’hésiterai pas à les prendre », a-t-il affirmé, rappelant que l’objectif du gouvernement était de réduire à 2.000 le nombre des décès sur les routes d’ici 2020. En 2012, 3.653 personnes ont perdu la vie sur les routes de France.

« Il ne faut rien s’interdire, d’autres pays le font », a-t-il rappelé ensuite devant la presse. « Ca n’est pas très populaire, ce n’est pas facile à mettre en oeuvre parce que ça coûte cher ».

Il a souligné le rôle des radars. « Il ne doit pas y avoir de faiblesse dans ce domaine », a-t-il insisté, soulignant que la France allait arriver à 4.200 radars sur le territoire. « C’est sans doute un plafond » mais le dispositif est « indispensable et incontournable ».

Campagne de prévention contre les «distracteurs» au volant

Frédéric Péchenard, délégué à la sécurité routière, explique ce vendredi dans « Aujourd’hui en France-Le Parisien » que les radars seront modernisés. «Les vieux modèles seront progressivement remplacés par des radars plus intelligents, plus efficaces», dit-il en citant notamment «les radars tronçons, qui permettent de calculer la vitesse moyenne d’un automobiliste sur une portion de 1 à 20 km».

«Nous allons mener une campagne de prévention contre les « distracteurs » au volant, notamment l’envoi de SMS», indique-t-il encore. «On estime que dans 10% des accidents mortels, l’usage du téléphone a pu jouer un rôle », souligne-t-il. Le quotidien précise que, selon la sécurité routière, plus d’un jeune sur deux utilise son portable au volant et que 63% d’entre eux affirment consulter ou rédiger des SMS en conduisant. Or, rédiger un SMS en conduisant multiplie par 23 le risque d’avoir un accident, estime la délégation à la sécurité routière.


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