Un pirate informatique au sein d´une section de l´UMP

C’est affolant après ses pratiques tendancieuse avec Google, certains ont compris la tendance et s’illustrent en croyant intelligent d’utiliser des produits informatiques non éthiques. Et l’UMP ne fait rien, et ne prend aucune mesure. Pourtant il semblerait que l’usurpation d’identité via un keylogger a une attention toute particulière dans le cadre de la toute nouvelle Loppsi 2  qu'ils ont voté et défendu. À moins que, comme je le disais, elle ne vise que le citoyen ordinaire, pas les membres de l’UMP. En tout cas, je pense que vu la tendance en France à ne pas utiliser d'antivirus et ne pas mettre à jour les systèmes, il faudrait que les juges, les journalistes et certains partis politiques prennent des mesures informatiques préventives drastiques ; ) À ce propos si vous utiliser IE 6,7 ou 8 ceci peut vous intérésser.


Cybercrime #2 : Wikileaks & DoS, Black market, phishing
envoyé par La_chaine_techno. - Vidéos des dernières découvertes technologiques.

Un responsable de l'UMP 31 a été placé en garde à vue puis mis en examen dans le cadre de la double enquête menée sur les délits « d'escroquerie à la carte bancaire volée » et « piratage informatique» commis au préjudice de deux ex-cadres du parti.

L'enquête menée par les policiers toulousains sur les délits « d'escroquerie à la carte bancaire volée » et de « piratage informatique » à l'UMP 31, a abouti à l'interpellation d'un suspect qui a été mis en examen vendredi dernier, à l'issue de 48 heures de garde à vue. Comme nous l'indiquions dans notre édition du 21 décembre, l'auteur présumé de ces actes délictueux commis à l'encontre de Christian Raynal, ex-secrétaire départemental, et Christine de Veyrac, ex-présidente de la fédération de Haute-Garonne du mouvement politique, serait issu des rangs de l'UMP 31. Selon nos informations, le jeune homme soupçonné d'avoir acheté pour environ 7000 € d'articles divers sur internet avec la carte bancaire de M. Raynal en septembre 2009, puis d'avoir installé un programme espion dans l'ordinateur du bureau de Mme de Veyrac courant 2010, serait même un responsable de l'état-major toulousain du parti présidentiel. A ce jour, en dépit des graves accusations portées contre lui, il n'aurait pas été démis de ses fonctions par Paris, fût-ce à titre provisoire, jusqu'à sa condamnation ou sa relaxe.

On apprend, de source proche de l'enquête, que l'essentiel du butin acquis frauduleusement sur internet aurait été retrouvé aux domiciles du suspect et d'un complice. En revanche, les policiers du SRPJ s'interrogeraient toujours sur les raisons qui ont poussé le jeune homme à pirater l'ordinateur de l'eurodéputée et chercheraient à déterminer pour quels intérêts il aurait agi.

Colistier de Brigitte Barèges aux dernières élections régionales, chargé de mission auprès du groupe « Osons Midi-Pyrénées » présidé par la députée-maire de Montauban au conseil régional, le suspect aurait introduit un programme de capture de mots de passe dans l'ordinateur de Christine de Veyrac en pleine guerre pour le renouvellement de l'état-major de l'UMP 31. Dans le camp de la présidente sortante, la découverte de l'acte de piratage a permis de comprendre comment, durant la campagne électorale interne, plusieurs informations relatives à la stratégie de l'eurodéputée ont été connues de ses concurrents avant d'avoir été diffusées. Mise en minorité, Mme de Veyrac a perdu la présidence de l'UMP 31. Jean-Luc Moudenc qui bénéficiait du soutien de Brigitte Barèges et de Dominique Baudis, lui a succédé.

Source : La dépèche.fr