Spécial investigation 2015 Nucléaire : la politique du mensonge ? (Canal+)

Je ne l'ai pas encore vu, mais je m'attends au pire. Il faut dire que là où j'habite, tout semble calme et serein, et pourtant sur quelque 30 km2 environ, il y a énormément de sites dits « sensibles ». Du chimique au bactériologique, et le plus drôle c'est qu'il y a aussi des déchets nucléaires... Comme ça c'est pratique, si ça pète d'un côté ou de l'autre, vous avez tout : ébola comme en Afrique, Fukushima dans votre jardin, et les gaz chimiques comme en Syrie. Et encore, il y a ici d'autres types d'industries encore plus explosives !

Ceci dit, c'est ingénieux, ce sont toujours les mêmes populations qui prennent les 4 risques... Alors, tant qu'à faire, puisque personne ne dit rien... Voire n'est même pas informé...

Bref,

Haut les cœurs ! De toutes manières je n'ai pas le choix, j'ai habité dans différentes cités, ou en ville, et je sais ce que c'est...

Pour en revenir à ce documentaire, sachez qu'il y a des solutions, et rien d'exotique, tout ce qu'il y a de plus scientifique.

Alors demandez-vous pourquoi vous n'en entendez pas parler depuis 40 ans....

Amitiés,

F.

Ce documentaire diffusé par Canal+ le 5 mai 2015 démontre, une nouvelle fois, la longue liste de mensonges autour du Nucléaire Français.

"Depuis des décénies, on nous répète que le nucléaire français serait « sûr », « propre » et « bon marché ».

Trois « atouts » qui sont en réalité plus que contestables. Pour enquêter sur un accident nucléaire, pas besoin de voyager jusqu’à Fukushima ou Tchernobyl.. Il nous a suffi de prendre le train pour le Loir-et-Cher. Dans la centrale nucléaire de St Laurent des Eaux, deux des dix plus graves accidents nucléaires du monde se sont produits, en 1969 puis en 1980.

Grâce à des documents confidentiels restés secrets pendant 35 ans, notre enquête révèle pour la première fois que suite à l’accident de 1980, EDF a sciemment rejeté du plutonium dans la Loire. Une pratique totalement illégale selon notre enquête.

En 2008, pour convaincre de la « propreté » de l’énergie nucléaire, Anne Lauvergeon, alors PDG d’Areva, affirmait que « 30 ans de déchets radioactifs français » pouvaient entrer dans « une piscine olympique ».

Mais d’après notre enquête, les déchets nucléaires français, qui ne disent pas toujours leur nom, représenteraient en fait 183 piscines olympiques ! A Bessines dans le Limousin comme à Tricastin dans la Drôme, ce sont ainsi des centaines de milliers de tonnes d’uranium appauvri appartenant à Areva qui sont stockées depuis des dizaines d’années, sans perspective d’utilisation prochaine. Interrogée, Areva reconnait que ces matières « recyclables » ne sont effectivement pas « recyclées ».

Quant à une électricité nucléaire « pas chère », c’est aussi un mythe. Auditionné à l’Assemblée nationale en mai 2014, Henri Proglio, alors patron d’EDF, reconnaissait que l’ensemble des travaux de modernisation des réacteurs nucléaires français s’élèveraient à 55 milliards d’euros.

D’après notre enquête, ce sera en réalité 110 milliards d’euros. Un coût astronomique et lourd de conséquences : en 5 ans, le prix de l’électricité a déjà augmenté de 20%...."

 

Source(s) Canal+ via Agoravox.fr sur la piste des MoutonsEnragés

Informations complémentaires :

Crashdebug.fr : Sous le feu des ondes
 
Europe_nucleaire_17_05_2015.jpg
 
 

 

 

 

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