Voilà qui donne le ton, comme pour la rémunération des grands patrons, ou la pédophile, les Suisses ont 10 ans d’avance sur les débats (comme on vous l’explique depuis un certain temps) ça a quelques avantages de ne pas être dans l’€uro… (et de vivre dans une vraie démocratie....)
Update 26.05.2016 : 64 % des Européens sont pour le revenu universel, révèle une enquête inédite
Les Suisses vont voter sur le principe d'une allocation de base, appelée « Revenu de base inconditionnel » (RBI) de 2500 francs suisses par mois (2080 euros) pour tous, sans condition ni contrepartie, selon une initiative populaire qui a réuni les 100.000 signatures requises à cet effet.
Selon le journal Le Matin Dimanche, il s'agit d'une « des initiatives les plus décoiffantes jamais présentées » au vote des Suisses.
Le système de démocratie directe en vigueur en Suisse permet à tout un chacun de récolter 100.000 signatures sur un texte, appelé initiative, et de le soumettre ensuite au vote de l'ensemble de la population fédérale.
Si le texte est adopté, les autorités politiques ont l'obligation de le mettre en œuvre, sur la base du principe que le peuple est souverain en Suisse. En l'occurrence, cette initiative a été déposée par 3 comités, et s'inspirent des thèses de l'utopiste français Charles Fourier (1772-1837).
Pour les comités, le Revenu de base inconditionnel remplace le filet de la sécurité sociale, et « supprime les contrôles avilissants » auxquels doivent se soumettre les bénéficiaires d'allocations sociales, selon les mots de Bernard Jörimann, président du comité B.I.E.N. - Suisse, à l'origine de l'initiative.
Selon un ancien chancelier de la Confédération helvétique, Oswald Sigg, membre du Parti socialiste,
« le RBI permet aux salariés de discuter d'égal à égal avec des employeurs, ils ne sont plus obligés d'accepter n'importe quelle tâche pour des raisons purement financières, mais choisissent celle qu'ils ont envie de faire ».
Les syndicats ont d'ores et déjà fait part de leur opposition à ce texte, qui
« risque de détériorer la situation des bas et moyens revenus (...) Les salariés devront continuer à travailler 40 heures par semaine, mais pour un salaire nettement inférieur » , estime Thomas Zimmermmann, porte-parole de l'Union syndicale suisse. Selon Myret Zaki, rédactrice en chef adjointe de la revue suisse Bilan, « il s'agit d'un projet dogmatique qui crée une mentalité de rentier ».
Le projet prévoit une rente de 2500 CHF par adulte et 1000 CHF par enfant, soit 7000 CHF (5800 euros) par mois pour une famille avec 2 enfants. Après le dépôt des 100.000 signatures auprès des autorités fédérales, il s'écoule en moyenne plus de 2 ans jusqu'à l'organisation du vote.
lapresse.ca - AFP
La Suisse pourrait-elle ouvrir le chemin vers le revenu de base ?
La Suisse peut-elle devenir le premier pays à introduire un revenu de base ? Personne ne peut encore le dire. Elle a en tout cas les moyens de lancer un débat très concret qui interpellera tous les acteurs politiques et économiques du pays sur des questions fondamentales et trop longtemps évitées.
Le plein-emploi, encore presque réel en Suisse, commence malgré tout à s'effriter et cette réalité amène avec elle des prises de conscience. Le changement est palpable dans la rue : en un an de récolte sur le terrain, les échanges avec les gens traduisent cette évolution. La prise de conscience de la nécessité d'un nouveau modèle économique qui ne laisse pas de plus en plus de gens sur le carreau se fait jour.
En découvrant le revenu de base, les gens prennent conscience que ce nouveau modèle pourrait être une économie du partage : partage du travail, de la richesse produite, valorisation des activités non marchandes. Les solutions habituelles proposées, croissance et créations de nouvelles places de travail, font partie d'un ancien paradigme. Le revenu de base fait partie du nouveau monde.
En récolte, citoyens !
Source : Le-veilleur.com
Mondialisation Le travail pourquoi partie 1 par accident8989 / Partie 2
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