Syrie – La France dévoile ses fausses preuves

Vous savez bien toute la polémique qu'il y a en ce moment sur la Syrie, je ne suis pas partisan du Front national, mais force est de constater, qu'avec ..., ils ne tombent pas dans le piège de l'Agenda américain...

Du reste, comme le dit Dreuz il n'y a AUCUNE preuve de l'implication de Bachar Al-Assad dans cet horrible massacre (même si ce n'est pas un ange, hein, il ne faut pas être dupe). Par contre les rebelles syriens (contrairement à ce que l'on vous explique sur tous les médias) sont de plus en plus pointés du doigt (informations complémentaires). En conclusion, alors que justement la DGSE et les autres services n'ont aucune preuve impliquant le régime syrien, je vous laisse méditer sur la vidéo ci-dessous que Dot nous a amicalement fait parvenir.... (qui vient, hélas, en confirmer d'autres....)

Restez toujours critique et analytique, les réactions à chaud ne sont jamais bonnes...

Bien à vous,

L'Amourfou.

Une vidéo choc tournée en Syrie montre de la façon la plus claire possible, des mercenaires, en train de charger un canon, avec une bonbonne de substances chimiques. On remarquera que les terroristes utilisent un système de mise à feu à distance censé les protéger des gaz qui s'échapperaient lors du départ de l'obus chimique.

Suite sur la source de la vidéo

Michel Garroté, réd. en chef  –-  Je lis avec un mélange d’agacement et d’amusement que le gouvernement français va mettre à la disposition de parlementaires, aujourd’hui, lundi 2 septembre, à 17h00 dans les bureaux du Premier ministre, des documents permettant, paraît-il, de bien identifier la responsabilité présumée du régime syrien de Bachar el-Assad dans l’attaque chimique du 21 août dernier. Je lis également qu’il s’agirait de documents secrets déclassifiés et qu’un certain nombre d’entre eux pourraient être rendus publics dans la perspective du débat parlementaire du mercredi 4 septembre prochain.

Une note des services de renseignements français ferait état de plusieurs centaines de tonnes d’ypérite, un gaz de combat asphyxiant appelé aussi gaz moutarde, et, de gaz sarin, détenues par le régime syrien avec un stock total dépassant 1’000 tonnes d’agents chimiques. La note serait une synthèse établie par la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) et par la Direction du Renseignement Militaire (DRM) à l’issue de milliers d’heures de travail des agents français.

Outre les stocks d’ypérite et de gaz sarin, leur rapport mentionnerait également que les scientifiques syriens auraient travaillé sur l’ypérite à l’azote, un agent vésicant de première génération, ainsi que sur un neurotoxique organophosphoré dont la toxicité est supérieure à celle du sarin. De telles notes de synthèse sur des sujets traités par les services  –  DGSE, DRM, DGSE ou DCRI  –  seraient communiquées à l’Élysée, à Matignon, aux ministères de la Défense, des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Justice. Autant dire que leur confidentialité est relative.

Les informations ci-dessus  –  à condition de les lire attentivement  –  ne révèlent aucune preuve quant à la responsabilité présumée du régime syrien dans l’attaque chimique du 21 août. En effet, ces informations ne font que confirmer ce que nous avons du reste écrit plusieurs fois sur dreuz.info depuis 2007, à savoir que la Syrie détient des armes chimiques. Mais ces informations, bien que précises et détaillées concernant les types d’armes stockées, ne démontrent en rien que ces armes chimiques syriennes aient bel et bien été utilisées  –  par le régime  –  le 21 août.

Oui, il y a des armes chimiques en Syrie. Oui, elles ont été utilisées, il y a quelques mois, par le régime alaouite et également par les opposants djihadistes sunnites. Mais les notes de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure et de la Direction du Renseignement Militaire ne sont que des inventaires d’armes chimiques effectués ces dernières années. Ces notes ne constituent en rien des preuves de l’utilisation de gaz, par le régime ou par les opposants, en août.

Reproduction autorisée avec mention :

© M. Garroté réd chef www.dreuz.info

 

Source : Dreuz.info via Chalouette

Informations complémentaires :

 
chimique_rebel.jpg
 

Michel Garroté, réd en chef  –-  Je lis avec un mélange d’agacement et d’amusement que le gouvernement français va mettre à la disposition de parlementaires, aujourd’hui, lundi 2 septembre, à 17h00 dans les bureaux du Premier ministre, des documents permettant, paraît-il, de bien identifier la responsabilité présumée du régime syrien de Bachar el-Assad dans l’attaque chimique du 21 août dernier. Je lis également qu’il s’agirait de documents secrets déclassifiés et qu’un certain nombre d’entre eux pourraient être rendus publics dans la perspective du débat parlementaire du mercredi 4 septembre prochain.

Une note des services de renseignements français ferait état de plusieurs centaines de tonnes d’ypérite, un gaz de combat asphyxiant appelé aussi gaz moutarde, et, de gaz sarin, détenues par le régime syrien avec un stock total dépassant 1’000 tonnes d’agents chimiques. La note serait une synthèse établie par la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) et par la Direction du Renseignement Militaire (DRM) à l’issue de milliers d’heures de travail des agents français.

Outre les stocks d’ypérite et de gaz sarin, leur rapport mentionnerait également que les scientifiques syriens auraient travaillé sur l’ypérite à l’azote, un agent vésicant de première génération, ainsi que sur un neurotoxique organophosphoré dont la toxicité est supérieure à celle du sarin. De telles notes de synthèse sur des sujets traités par les services  –  DGSE, DRM, DGSE ou DCRI  –  seraient communiquées à l’Élysée, à Matignon, aux ministères de la Défense, des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Justice. Autant dire que leur confidentialité est relative.

Les informations ci-dessus  –  à condition de les lire attentivement  –  ne révèlent aucune preuve quant à la responsabilité présumée du régime syrien dans l’attaque chimique du 21 août. En effet, ces informations ne font que confirmer ce que nous avons du reste écrit plusieurs fois sur dreuz.info depuis 2007, à savoir que la Syrie détient des armes chimiques. Mais ces informations, bien que précises et détaillées concernant les types d’armes stockées, ne démontrent en rien que ces armes chimiques syriennes aient bel et bien été utilisées  –  par le régime  –  le 21 août.

Oui, il y a des armes chimiques en Syrie. Oui, elles ont été utilisées, il y a quelques mois, par le régime alaouite et également par les opposants djihadistes sunnites. Mais les notes de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure et de la Direction du Renseignement Militaire ne sont que des inventaires d’armes chimiques effectués ces dernières années. Ces notes ne constituent en rien des preuves de l’utilisation de gaz, par le régime ou par les opposants, en août.

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© M. Garroté réd chef www.dreuz.info

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Michel Garroté, réd en chef  –-  Je lis avec un mélange d’agacement et d’amusement que le gouvernement français va mettre à la disposition de parlementaires, aujourd’hui, lundi 2 septembre, à 17h00 dans les bureaux du Premier ministre, des documents permettant, paraît-il, de bien identifier la responsabilité présumée du régime syrien de Bachar el-Assad dans l’attaque chimique du 21 août dernier. Je lis également qu’il s’agirait de documents secrets déclassifiés et qu’un certain nombre d’entre eux pourraient être rendus publics dans la perspective du débat parlementaire du mercredi 4 septembre prochain.

Une note des services de renseignements français ferait état de plusieurs centaines de tonnes d’ypérite, un gaz de combat asphyxiant appelé aussi gaz moutarde, et, de gaz sarin, détenues par le régime syrien avec un stock total dépassant 1’000 tonnes d’agents chimiques. La note serait une synthèse établie par la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) et par la Direction du Renseignement Militaire (DRM) à l’issue de milliers d’heures de travail des agents français.

Outre les stocks d’ypérite et de gaz sarin, leur rapport mentionnerait également que les scientifiques syriens auraient travaillé sur l’ypérite à l’azote, un agent vésicant de première génération, ainsi que sur un neurotoxique organophosphoré dont la toxicité est supérieure à celle du sarin. De telles notes de synthèse sur des sujets traités par les services  –  DGSE, DRM, DGSE ou DCRI  –  seraient communiquées à l’Élysée, à Matignon, aux ministères de la Défense, des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Justice. Autant dire que leur confidentialité est relative.

Les informations ci-dessus  –  à condition de les lire attentivement  –  ne révèlent aucune preuve quant à la responsabilité présumée du régime syrien dans l’attaque chimique du 21 août. En effet, ces informations ne font que confirmer ce que nous avons du reste écrit plusieurs fois sur dreuz.info depuis 2007, à savoir que la Syrie détient des armes chimiques. Mais ces informations, bien que précises et détaillées concernant les types d’armes stockées, ne démontrent en rien que ces armes chimiques syriennes aient bel et bien été utilisées  –  par le régime  –  le 21 août.

Oui, il y a des armes chimiques en Syrie. Oui, elles ont été utilisées, il y a quelques mois, par le régime alaouite et également par les opposants djihadistes sunnites. Mais les notes de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure et de la Direction du Renseignement Militaire ne sont que des inventaires d’armes chimiques effectués ces dernières années. Ces notes ne constituent en rien des preuves de l’utilisation de gaz, par le régime ou par les opposants, en août.

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