Grâce aux renseignements russes, on savait l’imminence de cette attaque sous faux drapeau. Comme par le passé, ce sont les rebelles, à savoir les Djihadistes, qui mettent en scène ces attaques, en vue de provoquer des représailles sur l’armée régulière syrienne… Et LA FRANCE est complice de tout cela... Du reste, je ne désespère pas que les responsables en rendent compte devant la justice internationale.
Le régime syrien est accusé d'avoir mené une attaque chimique contre les rebelles le 7 avril à Douma. Ce lundi, la Russie a affirmé qu'« aucune trace de chlore ou d'une quelconque substance chimique » n'a été retrouvée du côté du régime syrien. L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a de son côté annoncée qu'elle allait lancer une enquête à ce sujet.
Les spécialistes russes qui ont enquêté à Douma, où le régime syrien est accusé d'avoir lancé une attaque chimique contre les rebelles, n'ont trouvé « aucune trace » de substance chimique, a assuré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
« Nos spécialistes militaires se sont déjà rendus sur place (...) Ils n'ont découvert aucune trace de chlore ou d'une quelconque substance chimique utilisée contre les civils », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Dimanche, la Russie affirmait déjà que le régime syrien n'était pas responsable de cette attaque chimique.
L'OIAC « vivement préoccupée »
De son côté, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé ce lundi enquêter sur ces probables attaques chimiques survenues dans la ville de Douma, ultime poche rebelle dans la Ghouta orientale en Syrie.
L'OIAC a « effectué une analyse préliminaire des informations sur l'utilisation présumée d'armes chimiques dès leur publication », a déclaré le directeur général de l'organisation, Ahmet Uzumcu. Davantage d'éléments seront rassemblés « pour établir si des armes chimiques ont été utilisées », a-t-il ajouté.
Le directeur général de l'OIAC, Ahmet Üzümcü, a « fait part de sa vive préoccupation après l'attaque chimique présumée du 7 avril à Douma », lit-on dans un communiqué de cette organisation.
Trump veut faire payer « le prix fort » aux responsables
Donald Trump a promis dimanche de faire payer « le prix fort » pour le bombardement chimique qui a fait plus de 60 morts et 1000 blessés d'après l'organisation humanitaire UOSSM à Douma, ville de la Ghouta orientale tenue par les rebelles et assiégée par les forces syriennes, selon des ONG et des secouristes.
L'Union européenne a évoqué pour sa part des preuves témoignant d'une nouvelle attaque chimique de la part du régime syrien et demandé une réaction internationale.
Londres réclame « une réponse forte »
Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson a appelé lundi à une « réponse internationale forte » suite à l'attaque chimique présumée perpétrée samedi sur la ville rebelle de Douma, en Syrie.
Au cours d'une conversation téléphonique avec son homologue français, Jean-Yves Le Drian, le ministre a souhaité « une réponse internationale forte et solide » à cette attaque, selon un communiqué du ministère.
Source : Ouest-france.fr
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