Trafic d'influence : le PDG d’EDF dit avoir remboursé 60.000 euros

Bonjour, mardi retour des choses sérieuses. J’espère franchement que vous avez eu le temps d’écouter l’interview d’Étienne Chouard que j’ai laissée intentionnellement en Une depuis dimanche. De notre côté, 3 jours de détente, et franchement, avec ce soleil, c’était génial. Hier soir, tard, on a eu droit nous aussi à quelques grêlons, mais rien de comparable à ce que j’ai pu voir dans les actualités hier.

J’espère que pour vous aussi ce week end allongé a été agréable. Pour info, et juste pour illustrer la malhonnêteté des banquiers, j’ai reçu un virement vendredi 6 juin (enfin en apparence), car 1 heure plus tard il n’était plus sur mon compte. Ce qui m’a occasionné des frais pour prélèvement rejeté, de type 11,50 € de pénalité pour une somme de 30€ refusée, et comme par magie le virement est réapparu ce matin (mais daté du 6), pourtant les refus de prélèvements de la même date et pénalité sont eux toujours présent.

Bref, ils font des dates de valeur et font « travailler » votre argent, quitte à vous exposer aux pires ennuis, ce n’est pas responsable, ni éthique, mais je n’en attendais pas moins d’une banque, mais pas forcément de la Banque Postale...

Pour le reste, Proglio, je pense que l’on a cerné un peu le bonhomme (informations complémentaires).

Mais si vous préférez rigoler un coup ; ), il y a Hilary Clinton qui balance sur Nicolas Sarkozy qui du reste s’est fait méchamment remettre en place au dernier mini Davos en Suisse. ; )

Amitiés et bonne journée.

F.

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Le patron d'EDF, Henri Proglio, en novembre 2013 à Paris. (Photo Eric Piermont. AFP)

Henri Proglio, objet d’une enquête préliminaire pour «trafic d’influence», affirme avoir remboursé «rubis sur l'ongle» cette somme versée à son épouse par une association soutenue par EDF.

Le PDG d’EDF Henri Proglio, objet d’une enquête préliminaire pour «trafic d’influence», a indiqué lundi avoir remboursé 60.000 euros versés à son épouse par une association soutenue par EDF, tout en assurant n’avoir jamais fait pression pour que l’entreprise ou ses fournisseurs financent ses spectacles.

«J’apprends l’ouverture d’une enquête par la presse. Concernant EDF, je n’ai à aucun moment fait pression, ni sur l’entreprise, ni sur aucun fournisseur ou prestataire, pour faire financer les spectacles de ma femme», la comédienne et humoriste Rachida Khalil, a expliqué le patron d’EDF dans un entretien au Monde.

«Depuis que Le Point a évoqué des premiers soupçons, en juillet 2013, ni mon épouse ni moi n’avons été entendus par un service officiel. (...) En revanche, Rachida Khalil a eu un contrôle fiscal, qui vient d’aboutir, le 3 juin, à un redressement. Mais il porte sur des sommes sans rapport avec les chiffres évoqués», a ajouté Henri Proglio, dans cet entretien mis en ligne lundi soir par le journal.

Selon lui, son épouse tenait une comptabilité «un peu artistique», et «n’avait déclaré aucun revenu pour 2011», suite à quoi le fisc «a rétabli des revenus chiffrés à 181.122 euros». «C’est dix fois moins que les 1,8 million d’euros qui ont été cités» par Le Point, a-t-il fait valoir, ajoutant que «quant aux "100.000 euros en liquide" qu’elle aurait touchés, c’est farfelu.»

Henri Proglio a par ailleurs assuré qu’EDF n’avait financé aucun spectacle de sa femme, mais qu’après coup, il avait découvert qu’Electra, une association financièrement soutenue par EDF, «avait versé 60.000 euros pour un de ses spectacles en septembre 2012». «Mais dès que j’ai vu cela, j’ai pris mon chéquier et remboursé rubis sur l’ongle», a-t-il déclaré au Monde.

La justice mène une enquête pour trafic d’influence sur des fonds reçus par Rachida Khalil, qui auraient été versés par des prestataires ou la fondation de l’entreprise, avait révélé dimanche Le Point, une information qui a été confirmée à l’AFP de source judiciaire.

En juillet 2013, interrogé sur des premières informations concernant un versement de 20.000 euros sur un compte de Rachida Khalil par une entreprise de conseil ayant travaillé pour EDF, Henri Proglio avait dénoncé «une manipulation».

«Mais il en faut davantage pour me déstabiliser. "Caramba, encore raté"», avait-il lancé, en allusion aux rumeurs récurrentes sur la volonté de l’exécutif de ne pas le reconduire à la tête d’EDF, groupe public à 84%, où il avait été nommé par Nicolas Sarkozy en 2009. Son mandat s’achève en novembre.

 

Source(s) : Liberation.fr avec Afp

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