Un an après la rupture du « contrat du siècle », l’Australie en panne de sous-marins (Le Figaro.fr)

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Bonsoir à toutes et à tous, j'espère que vous allez bien, alors 1re bonne nouvelle grâce à vous et à moi, la location du serveur est payée pour les 6 prochains mois, alors j'insiste sur les remerciements et pas seulement financier, je ne vais pas encore me répéter normalement vous avez eu le message ; ))))), alors on a un truc énorme sur la Reine Elizabeth II à vous passer via Pierre Hillard, je n'ai vu que 5 min, mais je vous promets ça déménage sévère, lol....,

Donc comme je fais une totale confiance à Pierre Hillard c'est dans le pipe pour d'ici une petite heure ou deux.

De l'autre côté vous savez que grâce à vous (et un peu à nous ; ) on est abonné au Figaro, et je ne sais pas comment vous, vous avez vécu cette énième trahison de Cambera et des États-Unis dans cette histoire de sous-marin, mais bref, lol, on n'a pas souvent l'occasion de rigoler, alors je vous passe l'article.

Et, comme le rappelle très justement ma douce femme... ; )))))  : «  Un bien mal acquis ne profite jamais....» Deuxième scoop, les Australiens sont stupides, enfin ce ne sont hélas pas les seuls....

Amitiés,

L'Amourfou.

Sébastien Lecornu (à droite), ministre de la Défense, et Richard Marles, son homologue australien, lors
d’une conférence de presse, le 1er septembre, à Brest. JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP

DÉCRYPTAGE - Canberra cherche des alternatives pour éviter une «rupture capacitaire» de sa marine, les États-Unis n’étant finalement pas en mesure de lui livrer de sous-marins.

Le «coup dans le dos» dénoncé l’an dernier par Jean-Yves Le Drian ressemble de plus en plus, pour les Australiens, à un coup de bambou. L’ancien premier ministre Scott Morrison avait justifié la rupture du «contrat du siècle», signé avec Naval Group et portant sur l’acquisition de douze sous-marins conventionnels français, par l’évolution du «contexte géopolitique dans l’Indo-Pacifique». Un contexte dans lequel il était devenu indispensable de s’équiper de sous-marins à propulsion nucléaire, ces derniers étant plus silencieux et plus endurants.

Si ce pacte scellé avec les Britanniques et les Américains va bien au-delà qu’une simple commande d’armement, il a immédiatement suscité des interrogations : comment l’Australie, qui n’a pas d’industrie nucléaire, va-t-elle assurer la maintenance de ces sous-marins ? Et, surtout, quand ceux-ci seront-ils livrés, et par qui ?

La question est à ce stade toujours sans réponse. Le gouvernement travailliste, élu en mai dernier, n’a pas pris cette décision, mais il l’a immédiatement soutenue, parce que les États-Unis sont un allié historique de l’Australie, mais aussi pour des motifs politiques. «À quelques mois des élections fédérales, les travaillistes ne voulaient pas être accusés de ne pas être fermes en matière de défense, ni de passer pour antiaméricains», décrypte Hervé Lemahieu, directeur de recherches au Lowy Institute. Les conservateurs, fébriles à l’approche d’un scrutin dont ils sentaient qu’il allait leur échapper, étaient même allés jusqu’à accuser les travaillistes d’être «les candidats préférés de la Chine».

Au pire moment possible

Le nouveau ministre de la Défense, Richard Marles, a en revanche reconnu, contrairement à ses prédécesseurs, que le carnet de commandes des chantiers navals américains comme britanniques était plein, et qu’il allait donc falloir faire preuve de beaucoup de patience avant de réceptionner ces sous-marins.

À tel point que la marine australienne risque très sérieusement de se retrouver en situation de «rupture capacitaire» (hahahahahaha). Autrement dit, ses sous-marins actuels, bien que leur durée d’utilisation soit certainement prolongée de dix ans, seront mis au rebut avant que leurs remplaçants ne soient construits. Cette phase de rupture interviendrait par ailleurs au pire moment possible, à l’aube de la décennie 2040, une échéance à l’issue de laquelle la Chine a déjà fait savoir qu’elle compte réintégrer Taïwan dans son giron. Or, pour ce faire, l’ambassadeur chinois à Canberra a déclaré récemment à la presse australienne que Pékin était prêt à employer «tous les moyens nécessaires»…

Aussi Canberra réfléchit-il à des alternatives. La première consisterait pour l’Australie à construire elle-même ces sous-marins. Sauf que l’île-continent n’ayant aucune expérience en la matière, plusieurs experts estiment que cette option serait encore plus coûteuse et prendrait encore plus de temps que d’attendre que les chantiers navals de ses alliés aukusiens se libèrent. (loooool...........)

« L’Australie a un besoin et il est normal que la France essaie de saisir cette opportunité. Nous avons des compétences, des savoir-faire de haute qualité. Ce n’est pas pour rien qu’on avait signé ce contrat avec l’Australie. »

Anne Genetet, députée Renaissance

Les sous-marins britanniques et américains étant déjà sous forte tension, il est également exclu qu’ils soient prêtés à l’Australie.

Reste la possibilité d’acheter des sous-marins à propulsion conventionnelle auprès d’autres fournisseurs. Les Suédois, à travers Saab, concepteur des Collins, dont est actuellement dotée la marine australienne, se sont portés candidats. Ce qui serait également le cas de la France…

À en croire la presse australienne, Emmanuel Macron aurait proposé à Anthony Albanese, lors de leur rencontre à Paris en juillet dernier, de livrer quatre sous-marins qui ne seraient cette fois pas construits à Adélaïde, comme le prévoyait le contrat originel, mais à Cherbourg, sur les terres de Naval Group.

Une information que ne dément pas la députée Anne Genetet (Renaissance), secrétaire de la commission défense. «L’Australie a un besoin et il est normal que la France essaie de saisir cette opportunité. Nous avons des compétences, des savoir-faire de haute qualité. Ce n’est pas pour rien qu’on avait signé ce contrat avec l’Australie.»

Une hypothèse prise au sérieux par certains, à la lumière de la rencontre récente entre le ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, et son homologue australien, à qui il a fait visiter Brest et sa base de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), et de la venue annoncée d’Emmanuel Macron en Australie à la mi-novembre…

«Cette hypothèse aurait un double avantage: elle permettrait à l’Australie d’éviter la rupture capacitaire : et, politiquement, elle renforcerait nettement le rapprochement avec la France», indique Hervé Lemahieu. Sur ce point, si Anne Genetet se félicite que le contact soit rétabli entre Paris et Canberra, il est encore trop tôt pour que la France ait de nouveau confiance en son partenaire australien. «Pour l’instant, nous avons des mots. Il nous manque encore des preuves.»

Sauf que la marine australienne serait réticente à l’idée d’intégrer à sa flotte un troisième type de sous-marins, en plus de ses Collins actuels et des futurs sous-marins nucléaires, car elle n’aurait tout simplement pas les moyens humains de le prendre en charge. L’armée, comme tous les secteurs d’activité actuellement en Australie, est confrontée à une grave pénurie de main-d’œuvre. C’est pourquoi la Navy porte son attention sur une autre alternative: les drones, et plus particulièrement les drones sous-marins. Trois premières unités vont être construites et testées au cours des trois prochaines années dans le port de Sydney par la société Anduril. De nombreuses autres pourraient suivre.

Fin mot en mars

Pour en savoir plus, il faudra attendre mars. C’est à ce moment que Richard Marles dévoilera d’une part sa revue stratégique, qui va définir les investissements de l’Australie en matière de défense pour les dix prochaines années, et d’autre part c’est également en mars qu’il annoncera le type de sous-marins retenu, le délai d’acquisition de ces derniers, ainsi que la solution intermédiaire retenue pour éviter la rupture capacitaire. En attendant, la France continue de défendre sa «troisième voie» dans l’Indo-Pacifique.

À VOIR AUSSI - Relations franco-australiennes : Macron et Albanese veulent «rebâtir une relation de confiance»

 

Source : Le Figaro.fr


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