Un ex-gendarme mis en examen pour avoir commandité des vidéos de viols en « streaming live »

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Le dendarme a été signalé à la France par le Homeland Security Investigation (HSI), l'organisme de surveillance américain, ce qui prouve bien que tous les Français (et pas qu'eux) sont surveillés par les États-Unis avec la participation active de la DGSE.

Placé en garde à vue lundi, le suspect - un ancien officier de gendarmerie de 55 ans de Meurthe-et-Moselle, selon L'Est Républicain -, a été mis en examen pour « complicité de viol et d’agression sexuelle sur mineur de 15 ans » et placé sous contrôle judiciaire, a indiqué François Pérain, procureur de la République de Nancy.

L’enquête a démarré par un signalement du Homeland Security Investigation (HSI), agence fédérale américaine compétente en matière d’abus sexuels sur mineurs, qui a indiqué à l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) qu’un Français, en l’occurrence l’ex-gendarme, était « commanditaire d’actes de viols et d’agressions sur mineurs de 15 ans commis aux Philippines courant 2017-2018 », selon François Pérain.

Un scénario d’agression pour « 15 à 60 dollars »

Le HSI était tombé sur la piste du Français après l’examen de « supports numériques et informatiques saisis » chez un suspect aux Philippines qui avait diffusé sur internet « des scènes d’agressions sexuelles et de viols de mineurs en + live streaming + », c’est-à-dire en direct, toujours selon François Pérain. Cette pratique consiste à « diffuser en direct sur internet et de façon payante des vidéos d’abus sexuels, notamment sur des enfants (…) majoritairement pré-pubères », phénomène apparu en 2012 aux Philippines, indique le procureur.

Via des plateformes de discussions, et moyennant un paiement allant de « 15 à 60 dollars », clients et fournisseurs choisissent le « profil » de la victime et conviennent d’un scénario d’agression. La vidéo est ensuite diffusée, soit préenregistrée, soit en direct afin de permettre au commanditaire d’influer en temps réel sur l’agression, explique François Pérain.

L’ex-gendarme a reconnu les faits

L’ancien gendarme a notamment été confondu par des échanges internet entre août et décembre 2017 avec un interlocuteur dans lesquels il mentionnait notamment deux mineurs « dont l’un aurait subi une agression sexuelle et l’autre un viol », a précisé le procureur. Le HSI fait état de 26 transactions financières vers les Philippines, pour un montant total de 82.235 pesos philippins (environ 1380 euros).

L’ex-gendarme a reconnu le visionnage de vidéos dont la « grande majorité » mettait en scène des « spectacles » d’adultes, soutenant que « les faits concernant des mineurs ne portaient que sur très peu de transactions », a ajouté le procureur.

Source : 20minutes.fr

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