Il va falloir organiser des sessions de rattrapage en matière de « communication » au gouvernement. J’ai bien peur qu’au final ça nous coûte assez cher... Vainement... Pour eux, on ne se mélange pas avec la populace, je ne comprends pas, pourtant d'habitude elle ne semble pas souffrir d'agoraphobie... (informations complémentaires).
Ça doit être une question de contexte, ils oublient d'où ils viennent ces gens, alors il semble y avoir du boulot… Enfin c'est dans l'air du temps...
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Un journaliste du quotidien L'Est Républicain a été condamné vendredi 4 novembre à 150 euros d'amende avec sursis pour diffamation envers Nadine Morano, après la parution en mars d'un billet faisant état d'un incident dans un aéroport italien.
Le tribunal correctionnel de Nancy a par ailleurs condamné le journaliste, Christophe Dollet, à verser un euro symbolique de dommages et intérêts à la ministre de l'Apprentissage et de la formation professionnelle, alors que cette dernière réclamait 15.000 euros.
L'article litigieux, titré "Caprice", relatait que Mme Morano aurait refusé de passer les contrôles de sécurité à l'aéroport de Rome-Fiumicino lors d'un déplacement privé, le 4 mars. Selon le journal, cet incident aurait provoqué un quart d'heure de retard au décollage de l'avion.
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"MME MORANO CHERCHE À MUSELER LA PRESSE"
"Après cette affaire, j'ai été confronté à des pressions, à une violence, à une volonté de me nuire", avait expliqué le journaliste lors de l'audience, le 7 octobre. Dans son réquisitoire, le procureur Raymond Morey avait pour sa part estimé que le journaliste n'avait "pas pris toutes les précautions, sans preuves directes".
La veille du procès, Mme Morano avait souligné à l'AFP qu'"un ministre ne passe jamais le contrôle avec le public, mais par un salon privé." "Je n'ai pas refusé le contrôle, c'est n'importe quoi", avait-elle ajouté.
Son avocat, Me Bernard Thibaut, avait critiqué "la presse, qui s'érige en censeur et qui fait respecter les lois de la morale, mais qui doit aussi vérifier la réalité des choses qu'elle écrit". Pour la défense, Me Marie-José Vohmann avait en revanche estimé que "Mme Morano cherche à museler la presse".
Mme Morano s'en était déjà pris au quotidien régional en janvier après la parution d'un cliché qui lui avait déplu, en interdisant au photographe incriminé de la prendre à nouveau en photo. "J'exerce mon droit à l'image. Plus jamais vous ne me prendrez en photo, c'est fini !" lui avait-elle lancé lors d'une réunion de l'UMP locale.
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En 2009, Nadine Morano avait poursuivi une internaute suite à un commentaire posté sur Dailymotion.
Source : Le Monde
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